Archive for the 'lambeaux' Category

Des nouvelles de Pierre.


La villa « Le Bosquet », depuis la rue.
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Tiens, cadeau…
J’ai découvert ceci seulement aujourd’hui grâce à un ami, ;
comme on ne peut pas la visiter en vrai,
il reste le virtuel, dans ces cas.
Pour qui connait un tant soit peu sa peinture, c’est touchant comme visite…De Pierre Bonnard, car c’est de lui dont il s’agit, Je garde un faible pour la salle de bain, mais je me souviens de ses photos d’amateur avec Marthe,
mais ce n’est pas dans ce jardin,
de la fontaine/bassin avec les neveux et nièces
mais ce n’est pas là non plus.
Non, ceci c’est beaucoup plus tard.
De sa correspondance et des visite d’Henri Matisse,
c’est ici (mais avant aussi).
Milieu des années ’20
« Vive la peinture ! »

Mila et la Voie Lactée.

Mila se mire et
constate que le tain
lui sied au teint.
Elle décide alors
en cette myriade d’étoiles
de poser son pendentif
à même l’écrin lumineux
de cette Voie lactée.
Mais dans sa distraction
elle l’égare
éteint qu’il était
sur sa psyché interstellaire.
C’est alors qu’il lui dit ;
où tu l’as mis ?
Je l’ai pourtant mis là,
répond-elle,
incrédule.
Sacrée Mila !
Moralité : pour retrouver sur le tain le pendentif à l’écrin éteint, tintin.






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Mila juin 2022 au travers du miroir.

Ces petites pépites du net… Enjoy the picture.

« Ma mère et moi sortant d’une expo de Basquiat avec Wharol et lui derrière nous.
1984″…
’84 ?
C’est bien simple, je n’étais même pas né.
Non, je blague.
La dame qui pose cette photo sur un groupe dédié à New York
dans ce réseau social que je ne nommerai pas
peut être fière du remue-ménage occasionné par son image.
Là où, finalement, la passante anonyme,
mise en avant
relègue les célébrités à l’arrière plan en disant à sa chtiote :
– Maintenant, comme tu as été sage, allons manger une glace .
Merci madame Przybylski d’avoir posé cette image,
de la partager,
c’est un peu le même émerveillement que celui de Patti Smith dans « Just kids »
où elle cause sur les marches d’un escalier extérieur avec un certain Jimi Hendrix
ou qu’en ’69 un certain Allen Ginsberg lui paie « le petit plus » de son sandwich
voyant qu’elle n’a pas la monnaie.

It’s November 1969 and Ms. Smith is trying to buy a cheese sandwich at the Horn & Hardart Automat on West 23rd Street in Manhattan. When she finds herself a dime short, Ginsberg approaches her and asks if he can help. He offers her the extra 10 cents and also treats her to a cup of coffee. The two are talking about Walt Whitman when Ginsberg suddenly leans forward and asks if she’s a girl.

“Is that a problem?” she asks.

He laughs and says: “I’m sorry. I took you for a very pretty boy.”

“Well, does this mean I return the sandwich?”

“No, enjoy it. It was my mistake.”
Pareil ici :
Enjoy.

« Me and my mom leaving a Jean-Michel Basquiat show with Andy Warhol and Basquiat leaving behind us -1984″…
Crédit photo @Audrey Przybylski.
Et merci à Christophe de m’avoir posté cette petite chose.

Lors de ma promenade matinale je vis qu’il y avait du vrai dans cette image.


Comme chaque jour (ou chaque nuit…) Dame, le confinement a renforcé des addictions dont l’insomnie s’accommode, je surfais tranquillement aux commandes de mon vaisseau,
l’image que je cherchais n’avait rien à voir avec le sujet de ce billet,
tout était tranquille sur la toile
Au diable, me dis-je, prenons les petits chemins creux
par simple curiosité
et voyons voir.
Une main sur la souris,
le clavier azerty cliquetant sous l’autre,
le glissé-déposé sur la recherche d’images
quand soudain dans un beau reportage d’Oliver Stegmann sur les gens du cirque.
je tombe,au détour de la page, sur cette image anodine d’un clown se maquillant
et ceci refléta cela.
Instantanément.
Cette nouvelle vision, imparfaite et ô combien déroutante de la DMLA posée sur un œil…
Dans une seule photo.
Où qu’il se pose le regard passe par l’analyse du cerveau,
un seul œil scanne la réalité
l’autre fait zigzaguer les droites
tant horizontales que verticales
le centre de l’image se rétrécit
le reste flotte et s’éloigne comme sous LSD
et le cerveau fait un constant travail de traduction du réel ;
l’ennui,
ici,
c’est qu’il n’y a pas de réveil comme après un mauvais rêve,
punctum proximum et remotum se confondent dans un état permanent de mise au point hésitante
une vision avec laquelle il faut s’habituer.
Heureusement l’œil directeur n’a rien
il prend le dessus
et fait la majorité du travail
gommant
effaçant
supprimant les traces qui divaguent.
Retrouver la vision binoculaire du temps jadis il faut en faire le deuil et s’adapter…
Quand tu es « dans l’image »
un « visuel » depuis toujours
et que tu as goûté à la vision (quasi) monoculaire pendant deux mois
à la suite d’une vitrectomie
tu t’estimes heureux
oui
heureux.
Du silicone qui remplissait l’œil tu gardes une petite bulle
car comme te l’as expliqué le chirurgien
il existe des coins et des rabicoins dans un globe oculaire.


« Gaston »
2017
@ Oliver Stegmann
……

« Shot against time ».
@Evgen Bavcar

Dans ma vision au quotidien, la petite horloge représente la bulle d’huile de silicone.

Quand Charlotte est dans la forêt, Charlotte danse.

Le charme opère
les choses se mettent en place toutes seules
elles viennent sans crier gare.
En la voyant les gens disent :
Oh la belle plante !
Et pour cause, Charlotte, est un monstera deliciosa,
en ce moment
elle regarde par dessus mon épaule
comment je la dessine dans l’espace
à l’aide de fil de fer
ça l’intéresse…
Elle se dit en elle même « mon petit Calder ».
Contente d’être ma muse.
Elle trouve que je prends quelques liberté sur la ressemblance
mais se trouve jolie finalement.
Alors elle danse.
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https://datura21.tumblr.com/post/667046247702691840/quand-charlotte-est-dans-la-for%C3%AAt-charlotte-danse

https://datura21.tumblr.com/post/667177736589197312/charlotte-la-suite-de-ses-aventures


Charlotte est ici aussi.

https://datura21.tumblr.com/post/666538769335418880/charlotte-a-son-livre-maintenant

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