Archive for the 'impression' Category

Attitude.

Au premier coup d’œil on y prend pas garde,
l’homme fait corps avec la machine
Tout dans la posture le prouve,
il prend son virage en posant le pied d’autorité au sol pour garder l’équilibre
pour l’amorcer il doit faire contrepoids de tout sa longueur sur le fougueux side-car
écrasé de fatigue il casse de l’édredon,
ronfle peut-être
aura mal au dos demain
surement même…
Quand soudain, au delà de sa pose hiératique
tu t’aperçois qu’il n’est pas seul ;
elle dort la tête posée sur sa cuisse et lui à son oreille fait vroum-vroum.
Chut.

Unknown.

Mila et la Voie Lactée.

Mila se mire et
constate que le tain
lui sied au teint.
Elle décide alors
en cette myriade d’étoiles
de poser son pendentif
à même l’écrin lumineux
de cette Voie lactée.
Mais dans sa distraction
elle l’égare
éteint qu’il était
sur sa psyché interstellaire.
C’est alors qu’il lui dit ;
où tu l’as mis ?
Je l’ai pourtant mis là,
répond-elle,
incrédule.
Sacrée Mila !
Moralité : pour retrouver sur le tain le pendentif à l’écrin éteint, tintin.






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Mila juin 2022 au travers du miroir.

Ces petites pépites du net… Enjoy the picture.

« Ma mère et moi sortant d’une expo de Basquiat avec Wharol et lui derrière nous.
1984″…
’84 ?
C’est bien simple, je n’étais même pas né.
Non, je blague.
La dame qui pose cette photo sur un groupe dédié à New York
dans ce réseau social que je ne nommerai pas
peut être fière du remue-ménage occasionné par son image.
Là où, finalement, la passante anonyme,
mise en avant
relègue les célébrités à l’arrière plan en disant à sa chtiote :
– Maintenant, comme tu as été sage, allons manger une glace .
Merci madame Przybylski d’avoir posé cette image,
de la partager,
c’est un peu le même émerveillement que celui de Patti Smith dans « Just kids »
où elle cause sur les marches d’un escalier extérieur avec un certain Jimi Hendrix
ou qu’en ’69 un certain Allen Ginsberg lui paie « le petit plus » de son sandwich
voyant qu’elle n’a pas la monnaie.

It’s November 1969 and Ms. Smith is trying to buy a cheese sandwich at the Horn & Hardart Automat on West 23rd Street in Manhattan. When she finds herself a dime short, Ginsberg approaches her and asks if he can help. He offers her the extra 10 cents and also treats her to a cup of coffee. The two are talking about Walt Whitman when Ginsberg suddenly leans forward and asks if she’s a girl.

“Is that a problem?” she asks.

He laughs and says: “I’m sorry. I took you for a very pretty boy.”

“Well, does this mean I return the sandwich?”

“No, enjoy it. It was my mistake.”
Pareil ici :
Enjoy.

« Me and my mom leaving a Jean-Michel Basquiat show with Andy Warhol and Basquiat leaving behind us -1984″…
Crédit photo @Audrey Przybylski.
Et merci à Christophe de m’avoir posté cette petite chose.

Tous innocents, pourtant.

… Mais bien sûr qu’on avait relevé les empreintes
à tout hasard,
bien sûr !
Tous innocents, pourtant.
On avait frotté, essuyé, poncé, brûlé, encré, humecté, pressé, gravé, tamponné, imprimé, comparé, trié, scanné…
Rien !
Hêtres, charmes, chênes, bouleaux, sapins, frênes, châtaigniers, même le frêle et tordu cognassier n’avaient pas vu venir le bûcheron.
Le principal suspect courait toujours et les victimes encore sous le choc étaient encore
et encore interrogées.
Vous connaissez le refrain :
La police fait tout ce qui est en son pouvoir et patin-couffin.
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En réalité un travail « minimaliste » de Bryan Nash Gill, je mets des guillemets parce que c’est du taf de faire semblant que ce n’est pas grand chose… Qu’il suffit de mettre de l’encre, poser un papier, de frotter un peu et hop ! Voilà le travail.
L’arte povera qu’ils disent, les gens de la botte.

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Bryan Nash dans le « Cercle magazine »