Archive for the 'insectes' Category

Quand Charlotte est dans la forêt, Charlotte danse.

Le charme opère
les choses se mettent en place toutes seules
elles viennent sans crier gare.
En la voyant les gens disent :
Oh la belle plante !
Et pour cause, Charlotte, est un monstera deliciosa,
en ce moment
elle regarde par dessus mon épaule
comment je la dessine dans l’espace
à l’aide de fil de fer
ça l’intéresse…
Elle se dit en elle même « mon petit Calder ».
Contente d’être ma muse.
Elle trouve que je prends quelques liberté sur la ressemblance
mais se trouve jolie finalement.
Alors elle danse.
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https://datura21.tumblr.com/post/667046247702691840/quand-charlotte-est-dans-la-for%C3%AAt-charlotte-danse

https://datura21.tumblr.com/post/667177736589197312/charlotte-la-suite-de-ses-aventures


Charlotte est ici aussi.

https://datura21.tumblr.com/post/666538769335418880/charlotte-a-son-livre-maintenant

Les pivoines au sx70.

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Comme des cumulus colorés dans le ciel,
si le bleu avait de l’imagination.
Oui, de l’imagination.
Orage polychrome comme en préparation.
Encore une autre vision.



La mort en ce Chardin à vingt et un grammes près.



Je ne sais si Kathleen Ryan est animée
par les même intentions
que le casanier et monacal Jean-Siméon
qui, lui, laissait toute latitude à la pourriture
pour s’emparer
petit à petit
de ses compositions de natures mortes.
Il est évident que, vouant un culte à ce dernier (je parle de Chardin bien sûr)
le petit flou sur la pourriture noble ou pas
reste une respiration, paradoxalement.
Me reviennent en mémoire ces animations en accéléré dans « Zoo »
« Heu zète and tou nautsseu » comme nous aimions à nous moquer « façon vernissage »
de ce bon vieux Peter Greenaway qui n’a pas fini de moisir, lui, malheureusement… Pire que des matriochkas dans une partouze, ce garçon.
Me reviennent aussi les études approfondies de Sally Man sur les corps des « Body farms » lieux d’études de la médecine légale,
ou encore le lapin en train de pourrir façon accélérée dans « Répulsion » de Polanski,
les morts, très inventives, dans « Seven » où la décomposition est le fond de commerce de David Fincher… La momification de la mère d’Anthony Perkins dans psychose,
et enfin (nous n’allons pas tous les faire) Tommy Lee Jones se trimbalant avec le cadavre de son ami, tout au long de « The Three Burials of Melquiades Estrada »… Tout cela me revient en mémoire mais seul un lièvre mort suspendu à un clou chez Chardin me rappelle combien ce type était un grand peintre.
Tu pourrais donner le poids de l’animal à vingt et un grammes près.
Oui, à vingt et un grammes près.
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Avant tumblr il y avait les carnets.


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Ado,
quand tu vis en Afrique,
la Nature (sic)
les animaux,
les journaux,
les revues,
les livres de poche
c’est ton quotidien :
Karen Blixen,
tu découvres en même temps que Maupassant ou Stendhal
et puis…
Tu rencontres Peter Beard pour la première fois,
là, c’est l’engouement total.
Obsessionnel.
Une prolifération d’images à n’en plus finir,
des carnets débordants de partout
de photos,
d’écrits,
de tissus,
d’encres,
de pigments,
de collages.
Une générosité ad nauseam
(comme sur la photo ci-dessus)

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Bien sûr tu n’es pas au Japon, mais presque… Ou tu peux faire semblant.


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