Archive for the 'mouvement' Category

Blondinette et Ciragette… Suite en peluche.


A présent que vous connaissez Blondinette et Ciragette
Comment ça, vous ne vous rappelez plus?
(mais si, souvenez vous)
, ,
,ici, elles avaient trouvé une goyave

,et là elles jouaient à la marelle.

Ou encore elles parlaient de Degas

,et là Kodak entrait dans leurs vie

,en fouillant j’ai retrouvé ça aussi (la première prend la quille et la boule, c’est à ça qu’on la reconnait)

,et puis ici, encore sur leurs drôles d’échasses clip-clop

,là (ça vous revient maintenant) elles étaient à la pêche

,et là elles pendaient du linge

et enfin là (suite aux plaintes des voisins, j’avais changé l’avatar du blog).

Vous voyez que vous vous en souvenez maintenant.
Bon! je reprend,
ne m’interrompez plus.
De Rhodésie les parents avaient ramené un ourson en peluche…
Le bébé suivrait sans doute?
Je rappelle au passage que Blondinette est la moins brune des deux.
(çà, j’en suis fier, car je contracte en une seule phrase Marcel Aymé et Alphonse Allais qui sont mes deux chéris d’humour en littérature, je fais un clin d’oeil au passage à ce vieux Desproges qui, s’il vivait encore, aurait ô combien raison de me la jalouser).
Avec tous ces apartés j’ai oublié ce que je voulais vous raconter aujourd’hui…
Peut être que ça me reviendra demain?
ou pas.

En chantonnant…



Chabadabada…
(Faire la nique au mauvais temps).

Mieux que la boule à neige.


Arachides à l’eau,
chaude ou froide,
dans sa cosse ou non,
canne à sucre,
lenga lenga,
poulet aux arachides,
poulet tshifulu,
bananes plantins
patates douces,
ignames,
avocats,
tout y est passé,
comme celle d’une mère
ta cuisine était exquise.
Sois remerciée Mamy Claude
pour le goût incomparable
de ton saka saka…
Cette moambe était délicieuse.
De là bas,
j’ai troqué un pilon du marché pour le tien
branche d’arbre élaguée,
usée au trois quart,
à l’endroit des mains…
Arrondi idéalement à sa base
pour épouser le creux du mortier.

La tête des douaniers, incrédules à l’aéroport, valait de l’or:
ce blanc était fou de ramener un bête bout de bois chez lui,
la réponse fut simple:
ce pilon était authentique,
Mamy Claude s’en servait depuis des années…
Foin des souvenirs de pacotille dans mes bagages!
juste trois feuilles de « mon » manguier
une ou deux galeries de termitière
fragiles comme le cristal,
une vieille calebasse,
un chemin en raphia,
une voiture en fil de fer,
ce pilon et,
bien sûr, un peu de terre,
de cette si chère latérite rouge.
C’est tout.


Ce geste et ce son multi séculaires
mille et mille fois répétés
le broyage de la feuille de manioc
(« l’épinard Africain »).

Variation III: double danse.



Il paraît que ma tante dansait merveilleusement bien.
Tu te fredonnes
« cerise ze t’aime,
cerise ze t’adooore… »
ça marche.
Et Yahalla moustapha!
(voila, c’est fini lô,
tu l’as pour la journée).

Toute proportion gardée, chacun son mur.



Chacun ses murs,
moi c’est ceux du temps des boules de Berlin
que ma mère faisait à la cuisine.
Depuis que l’oiseau s’est envolé de la cage,
il revient visiter sa cellule.
Après la pièce à provisions
(si importante en cas « d’évènements »)
la buanderie et la cuisine
on passe à la chambre:
quatre mètres cinquante sur trois mètres et demi;
pas mal pour une chambre de gamin.
Les fenêtres possèdent des barreaux
(toujours les « évènements » et les vols,
… En ’65 forgeron était un métier d’avenir là bas)
je les ai connues d’abord sans et puis avecque,
(après trois cambriolages en six mois)
Il y avait là un lit, une bibliothèque et une armoire…
Dans celle ci les vêtements au dessus,
et quelques jouets en dessous…
Des bédés aussi, très peu, ça me revient.
Je les avais à prêter chez les enfants des copains de bridge de mon père.
Spartiate.
Les devoirs c’était au salon: il corrigeait ses copies face à moi,
je n’avais d’autre choix que de me rentrer l’algèbre
… Parce que la « danse de cinq » n’était jamais bien loin.
Pédagogue à l’athénée, mais pas chez lui.
Tu parles que je l’aimais bien mon manguier!




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