Archive for the 'gravure' Category

Tous innocents, pourtant.

… Mais bien sûr qu’on avait relevé les empreintes
à tout hasard,
bien sûr !
Tous innocents, pourtant.
On avait frotté, essuyé, poncé, brûlé, encré, humecté, pressé, gravé, tamponné, imprimé, comparé, trié, scanné…
Rien !
Hêtres, charmes, chênes, bouleaux, sapins, frênes, châtaigniers, même le frêle et tordu cognassier n’avaient pas vu venir le bûcheron.
Le principal suspect courait toujours et les victimes encore sous le choc étaient encore
et encore interrogées.
Vous connaissez le refrain :
La police fait tout ce qui est en son pouvoir et patin-couffin.
.

.
En réalité un travail « minimaliste » de Bryan Nash Gill, je mets des guillemets parce que c’est du taf de faire semblant que ce n’est pas grand chose… Qu’il suffit de mettre de l’encre, poser un papier, de frotter un peu et hop ! Voilà le travail.
L’arte povera qu’ils disent, les gens de la botte.

.

Bryan Nash dans le « Cercle magazine »

Un certain Philippe Favier.

« Mais avant toute chose, je crois être un dessinateur plus qu’un peintre. J’aime le contact du crayon ou de la plume sur le papier, de la pointe sur le métal ou sur le verre, le mou du pinceau dans ce qu’il transmet de déséquilibre, de vertige, m’indispose quelquefois… » dit Philippe Favier dans une interview.
Découvert récemment par votre humble serviteur grâce à un lien d’un agent secret basé en France, je suis tombé sous le charme de ces collages comme de ceux de Joseph Cornell par le passé ou de certains photomontages surréalistes.
Ne me demandez pas si je suis jamou (sic) de son château du XVIIème s.
.





.

… Et pour ton nouvel an, j’hésite encore.

manu duf

Moi, Charlie, je me souviens qu’il avait publié à ses débuts le premier Alack Sinner de Munoz et Sampayo au moment où Harakiri disparaissait.

feu


Je ne vais pas revenir sur la terrible actualité de ce mois-ci…
K.o. debout, hébété…
D’abord,
loin d’ici,
j’étais à Honoluluc lorsque ça s’est passé,
loin de tout,
des bribes glanées de droite, de gauche…
Une wifi qui te faisait revenir à l’ancien temps de la radio…
Puis le retour en Europe,
les hommages,
la(les) manifestation(s),
le nombre,
les récupérations en tous genres…
Ces dirigeants avec leurs nez de clown,
ce sombre petit crétin qui se hisse au premier rang,
les discours qui se succèdent :
celui de Taubira aux obsèques Tignous… Brillante !
Elle qui pourtant avait eu droit à une caricature,
pas par la même équipe,
il est vrai,
mais elle devait y penser…
Simple et magnifique d’intelligence,
d’humanité,
de simplicité…
Je la verrais bien comme chef d’état,
Elle avec un grand « E ».
Et puis la femme du même Tignous, simple, humaine
Le dessin de presse était donc si dangereux ?…
Oui môssieur !
On l’avait oublié.
En d’autres temps j’aurais réagi à chaud et commenté…
Là, non…
Juste K.o. debout, hébété…
Et puis tu repenses à Cabu
cet hommage à Trenet qui traîne sur youtube,
quelque part,
tu vois le grand Duduche décrire et chantonner son admiration à l’autre grand Charles…
Et on va te découper ce grand dadais mal poussé, à la kalachnikov… Non, pas lui,
pas lui.
Ça meurt donc comme ça, les gentils ?
Wolinski et cet hommage tout simple de sa fille avec l’image de l’absence à sa table de travail.
Et puis encore, à la périphérie d’autres hommages, François Morel, Luz parlant de ses potes…
Et après… Les « anti », les « pro-pour-mais »… Les « il-n’aurait-pas-fallu-que… » Les toujours résistants, qui continuent de « soulever le voile » (je pense à la petite Sophie Aram à propos d’Abdallah pour « répondre » à une ministre qui ne la garde pas fermée, sa « sainte » colère d’athée issue de l’immigration… Fin de la parenthèse)
Dans un autre registre et un autre sujet,
sur les soixante-dix ans de la Shoa,
Marceline Loridan-Ivens, et sa saine colère rentrée :
-« Qu’est-ce que vous voulez que je vous réponde, quand on entend un mélimélo comme juste avant, où on mêle tout et rien, où on dit tout en ne disant rien, en n’allant jamais au bout des choses… ? »
Marceline je l’aime bien…
Elle est fâchée, très fâchée, quand elle répond.
Patrick Cohen rame (parfois) entre les deux dames à son émission… Mais on l’envie.
Quelle actualité !!!
Et avec tout ça, je ne t’ai pas présenté mes vœux !
Mes vœux à volonté… On est le dernier jour « légal » pour le faire… Il nous reste onze mois pour réparer le gâchis du début :
on va y croire, oui, on va y croire.

Là haut, comme première image je t’ai mis un collage de Manu Duf… En cliquant sur le lien tu tomberas sur d’autres (très) belles choses que ce monsieur fait en découpage-collage.

Et , tu me connais maintenant,
je t’ai gardé le meilleur pour la fin…
Des collages, il y en a aussi chez Thaddée Us (Anne Terrien)
Exposition « Métaphores et autres fables » du 16/01 au 22/02/2015
à La Tannerie,
centre d’art contemporain,
57 rue de Paris
78550 Houdan
thaddée

feu 400


… Et pour ton nouvel an je n’hésite plus…
Bananier ! Nous ferons en sorte que.
Merc(k)i de vos mots, votre présence invisible et virtuelle.
2015 ne peut pas être pire qu’il n’a commencé

Buster keaton billard


ps : La d@me… Ce billet vous est dédié, vu que…

Après tout, Bonnard, ne mangeait-il pas des pralines en peignant ?

C’est connu, la table de Monet n’était pas triste…
Il existe un livre sur les recettes à Giverny…
« Les carnets de cuisine de C. Monet » ça s’appelle…
Mazette, pépère ne s’embêtait pas!
Roboratif peut-être, mais bon !
J’ai toujours aimé cette idée d’associer la nourriture à l’art…
Passons sur les tableaux-sculptures nauséeux de Spoerri,
la cuisine et la nourriture ont toujours fait bon ménage avec la peinture…
Je me souviens, aussi, d’un dessin de Michel-Ange où
la liste de ses courses est notée ;
oh ! Trois fois rien, des olives, des sardines et du vin…
Sacré Michel-Ange !
Je ne m’étendrai pas,
non plus,
le temps me manque,
sur mon « Chardin secret » et ses natures mortes
(c’est bientôt mon anniversaire…
Comment ça « non » ?
Bon !
J’aurai essayé)
fin de l’incipit




L’autre jour,
chez des amis,
il attira mon regard…
Ils l’avaient enfin encadré,
ce poisson ramené d’Enoshima.
Si tu en es un,
vas-y !
Là-bas, ils te tirent le portrait.
Mais, lisez plutôt.




.
extrait de:
« Le Baiser de Judas » : Photographie et vérité.
(El Beso de Judas)par Joan Fontcuberta.


J’adore cette idée d’encrer la nourriture
de l’imprimer et d’en garder le souvenir…
Demain je cuisine de la baleine.
Comment, ça ne va pas marcher ?

Petit cadeau dominical.


(Rembrandt : gravure « le peintre et son modèle »).
En quelques mots sobres je lui ai signifié,
au vu de sa petite gravure inachevée,
qu’il n’avait aucune chance de percer dans le domaine.

Page suivante »