Archive for mars, 2010

Hé oui, c’est comme ça que ça s’est passé !


Quand Dieu créa Adam et Ève,
il avait oublié un truc et est donc redescendu réparer ça.
Nos deux robinsons s’occupaient tranquilles à traire une vache bio
(déjà à l’époque !… ) et à se faire des petits bisoux,
encore innocents alors.
Hum ?! fit Dieu, un peu gêné,
Je ne sais pas où j’ai la tête en ce moment,
il me reste deux cadeaux à vous faire…
Un pour chacun bien sûr.
– … Et c’est quoi ? fit Adam.
– Hé bien, le premier c’est l’art de pisser debout et l’autre c’est…
Mais Adam le coupa tout de suite en criant comme un Pluplu après sa maman :
‐ Moi ! Moâ ! Moâââ ! Seigneur, je le veux !
Euss’teu-plaîîît Seigneuuur !…
Tu sais un tel cadeau changerait ma vie ! trop cool ! vraiment !
Ève acquiesca et dit que pour elle ça lui était égal,
aucune importance à ses yeux,
Adam était jouette, elle le savait
Alors, Dieu donna le cadeau à Adam .
Sans tarder celui-ci hurla sa joie…
C’était drôle de le voir en zoom « google hearth »
courir dans le jardin d’Éden,
faire pipi partout,
sur les arbres,
les arbustes,
les pierres plates
il courait sur la plage en faisant des dessins sur le sable avec son nouveau jouet.
Sacré Plupl.. Heu ! Adam !
un vrai gamin !
Enfin ! il n’arrêta de montrer sa joie, j’vous dis…
Et pschittt dans la mer…
Et pschittt en l’air…
Trop drôle !
éclaboussé !
Dieu et Ève regardaient notre homme tout à son plaisir,
C’est alors qu’elle se tourna vers Dieu et lui demanda :
‐ Seigneur, c’est quoi l’autre cadeau?
Le Seigneur alla dans son petit sac de côté
(qu’il portait toujours en promenade )
‐ Le cerveau, Ève ! Le cerveau !
Tiens, il est à toi.
.

Pour Juliette.
(Librement ré-interprété d’une petit blague de Pascale P.
…La dernière image…
J’ai oublié les références…
Le propriétaire se fera connaître aux heures de bureau ).

Impression de paramnésie latente.

Le petit chemin se détache nettement
donnant sur les ravines de côté
où poussent pissenlits et coquelicots
l’air est calme et chaud.
Une odeur de charogne de ce qui fut un chat arrive par vagues,
mélange intime de relents de goudron et de putréfaction animale,
des mouches bleues,
importantes et sonores,
s’occupent tranquilles.
A l’image une bouillie de chair
en palimpseste sur le tapis d’asphalte
forme une tête de faune ricanant,
essaimant de sa crête des nuages à l’horizon.
Au loin la clameur assourdie du périphérique
et le passage du TGV de 14H.37′.
Ce restoroute est sinistre et impersonnel
. . .
Le nez au fond de sa tasse,
déjà ailleurs,
elle lui dit
qu’elle le quitte.
Qu’il retourne chez sa mère…
En stop.
. . .

Le marc ne ment jamais.
(Pour Oriane qui connait l’histoire de cette tasse ).

Carte du Tendre de sa voie lactée (suite ).


.
Je réinventais les galaxies et le firmament
au gré des grains de beauté de Géraldine
(la route était longue et sinueuse,
parsemée d’embûches,
mais à coeur vaillant…)
Je n’hésitais pas à contourner la mer de l'(in)tranquilité
pour plonger dans les flammes du marbre de sa peau.
Viens y voir lui dis-je
explorant le nacré de ses hanches
l’anse de sa crique
Elle ne pouvait comprendre mes jeux de mots
(Américaine qu’elle était )
pour lui éviter le naevus breakdown
je lui tripatouillais le raphé
au risque de capoter
Petit moussaillon de l’US naevi
G.I. Joe sur le porte avion de son corps
j’avais en ma possession
toutes les cartes d’états majeurs
pour étudier le plan d’atterrissage.
. . .

. . .

Dans les eaux de Mars Judith se prélassait.

La chevelure de Bérénice
Céphée
Bételgeuse
Andromède
aussi
me restait à explorer
la carte du tendre de sa voie lactée…

(Judith )
.
.
.
Mais je vois que l’heure tourne…
Je crois que la suite sera pour demain.
Ne manquez pas le deuxième épisode de :
« La carte du tendre de sa voie lactée… »
Du suspense,
de l’émotion,
des rebondissements,
des larmes,
des histoires d’A….
Mais je ne vais pas vous raconter ça maintenant.

Un peu de Scotch, alors, pour souder les équipes.

VERSION 2 (merci Luc)
Envoyée ce matin par AppAS

Une taupe sort de son trou.
« C’est ici le service de l’administration des ventes ?
— Vous êtes au marketing produit, lui répond une vache.
— Vous n’auriez pas une agrafeuse ?
— Non. Allez aux services généraux, dans le vieux moulin en ruines.
— Mais j’en viens. Ils ont déménagé. Maintenant, là-bas, c’est le service juridique.
— Sympa de nous avoir tenues au courant ! De toutes façons, c’est toujours pareil, nous, au marketing produit, on est toujours les dernières informées !
— Ah bas c’est pareil pour nous à l’exploitation. Dernières servies… voire jamais servies.
— Oui, d’accord. Mais on m’a dit que vous vous rattrapiez largement avec d’autres avantages…»
La taupe bondit sur l’herbe.
« Qu’est-ce que vous insinuez ?
— Je me comprends. À l’exploite, les filles, elles sont pas à plaindre. Vous le savez parfaitement. D’où votre bond. D’ailleurs, j’ai une agrafeuse, et même deux. Et je vous la filerai pas.
— Vous croyez que ça m’étonne ?
— Ha, ha ! Vous êtes en colère, on dirait. J’ai gratté là où ça fait mal. C’est pas agréable de voir ses petits secrets d’animal myope révélés au grand jour.
— Cessez vos attaques discriminatoires ! Ou j’en appelle aux tribunaux.
— Oh, admirons la largeur de vue des filles de l’exploite. Quelle clairvoyance, quel coup d’œil infaillible ! »
La taupe, folle de rage, ne cesse de bondir sur place.
« Je vais te pourrir ta race ! hurle-t-elle.
— Tu me fais pitié. Voilà ton agrafeuse… mais sans les agrafes. Ha, ha !
— Je vais t’agrafer les pis, sac à lait ! »
La taupe emporte l’agrafeuse dans son trou. Et la vache piétine aussitôt le trou en ricanant. Le canard, directeur des ressources animales, qui a observé la scène de loin, estime soudain que son personnel aurait besoin de quelques séminaires de gestion du stress. Il envoie un mail au cochon en charge des chtages. Puis il fait « couink » et reprend avec minutie la construction de sa maquette du cirque Pinder…

Une fois n’est pas coutume, je laisse la parole à un texte de AppAS pour commencer la semaine en beauté.
Les fourmis sont bien sûr les témoins de ce qui va se passer dans le texte qui suit.


Une taupe sort de son trou.
« C’est ici le service de l’administration des ventes ?
— Vous êtes au marketing produit, lui répond tranquillement une vache.
— Par hasard, vous n’auriez pas une agrafeuse ? fait la taupe.
— Non. Vous avez essayé les services généraux ?
— Dans le vieux moulin en ruines ?
— Ben ouais.
— Ils ont déménagé, indique la taupe. Maintenant, là-bas, c’est le service juridique.
— C’est sympa de nous avoir tenues au courant ! meugle la vache. De toutes façons, c’est toujours pareil, nous, au marketing produit, on est toujours les dernières informées !
— Ah bas c’est pareil pour nous à l’exploitation, avec les fournitures de bureau, réplique la taupe. Dernières servies… voire jamais servies.
— Oui, d’accord, fait la vache. Mais on m’a dit que vous vous rattrapiez largement avec d’autres avantages…»
La taupe bondit sur l’herbe.
« Qu’est-ce que vous insinuez ?
— Je me comprends, répond la vache. À l’exploite, les filles, elles sont pas à plaindre. Vous le savez parfaitement. D’où votre bond. D’ailleurs, j’ai une agrafeuse, et même deux. Et je vous la filerai pas.
— Vous croyez que ça m’étonne ?
— Ha, ha ! Vous êtes en colère, on dirait. J’ai gratté là où ça fait mal, hein ? C’est pas agréable de voir ses petits secrets d’animal myope révélés au grand jour.
— Cessez vos attaques discriminatoires ! glapit la taupe. Ou j’en appelle aux tribunaux.
— Oh, admirons la largeur de vue des filles de l’exploite. Quelle clairvoyance, quel coup d’œil infaillible ! »
La taupe, folle de rage, ne cesse de bondir sur place.
« Je vais te pourrir ta race ! hurle-t-elle.
— Tiens, tu me fais pitié, dit la vache. Voilà ton agrafeuse… mais sans les agrafes. Ha, ha !
— Je vais t’agrafer les pis, sac à lait ! »
La taupe emporte l’agrafeuse dans son trou, que la vache piétine aussitôt en ricanant. Le canard, directeur des ressources animales, qui a observé la scène de loin, estime soudain que son personnel aurait besoin de quelques séminaires de gestion du stress. Il envoie aussitôt un mail au conchon en charge des chtages. Puis il fait « couink » et reprend avec minutie la construction de sa maquette du cirque Pinder

(Mercredi 7 octobre 2009, par AppAS).

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