Archive for mars 25th, 2010

Impression de paramnésie latente.

Le petit chemin se détache nettement
donnant sur les ravines de côté
où poussent pissenlits et coquelicots
l’air est calme et chaud.
Une odeur de charogne de ce qui fut un chat arrive par vagues,
mélange intime de relents de goudron et de putréfaction animale,
des mouches bleues,
importantes et sonores,
s’occupent tranquilles.
A l’image une bouillie de chair
en palimpseste sur le tapis d’asphalte
forme une tête de faune ricanant,
essaimant de sa crête des nuages à l’horizon.
Au loin la clameur assourdie du périphérique
et le passage du TGV de 14H.37′.
Ce restoroute est sinistre et impersonnel
. . .
Le nez au fond de sa tasse,
déjà ailleurs,
elle lui dit
qu’elle le quitte.
Qu’il retourne chez sa mère…
En stop.
. . .

Le marc ne ment jamais.
(Pour Oriane qui connait l’histoire de cette tasse ).