Archive for avril, 2010

« Aujourd’hui j’ai ramené la polio » qu’il a dit.


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Il balançait d’un pied sur l’autre
faisant toujours semblant d’être paralysé du genou gauche.
Cela tournait au cauchemar
Comment faire avaler ce canular ?
ils n’avaient donc aucun humour ces deux là ?
il voyait bien que tout cela ne rimait à rien…
Ses grands parents étaient de plus en plus inquiets,
ils gobaient TOUT ces gens !
Lui cette histoire de polio ne le faisait plus rire :
la crédulité et les visages inquiets de ces deux vieux était hallucinante ;
et eux, qu’allaient-ils dire aux parents, leurs enfants, à leur retour ?
pris à son propre piège le gaillard, debout sur le lit du salon, gambergeait sec :
continuer de mentir ou dire que c’était passé ?
une blague.
Se décider pour la première solution
ou éclater de rire et s’enfuir pour éviter la « baffe de trouille » ?
la retraite était coupée.
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Elle était on ne peut plus charmante la jeune fille du bar d’à côté.


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Je me suis dépêché de lui offrir de quoi sortir ce soir.

A cent-cinquante je n’ai plus compté, j’ai juste regardé danser les colts


D’abord un vieil indien en mal de traditions,
puis une indienne moult fois violée
et un vieux chien irascible
ensuite une vieille mémé et sa petite fille
puis deux hommes de mains…
Tout ce petit monde s’agglutine autour du grand Clint
façon phalènes autour d’une lampe
lui tireur laconique,
crachant son jus de chique
tantôt sur un petit scorpion,
tantôt sur les cactus
ou le reste de l’humanité
au front des cadavres semés
pestant de façon muette sur ce chancre,
déjà mort de l’âme,
qui l’entoure après la guerre.
Revu ce film qui m’était sorti de la mémoire.
… Finalement, toute proportions gardées,
c’était assez amusant…
Les scènes de tueries chorégraphiées façon
« j’t’en tue plein et je ramasse une petite estafilade en échange » ;
violence prolyxe sobre…
Je ne lancerai pas la pierre à Josey Wales.
Deux heures dix de neurone plat à regarder Clint
… Comme un enfant.

La poursuite s’engagea… Ou “traque de tracks” selon la d@me… Je ne lui donne pas tort.


En quelques lignes sobres
vous dégagerez la trame de ce récit
qui est la suite de ceci

Et autre chose que « Le train arrivé, il est coupé en deux… »
parce que, c’est pas pour dire…
Ce serait un peu court jeune homme !)

De retour des îles (Honoluluc comme chacun sait).


Nous avons décidé de revenir le temps du printemps en Europe.
Ce week end, Rididine et moi, somme allés faire des emplettes.

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