Archive for the 'végétaux' Category

C’était un petit jardin…


C’était un petit jardin (attention Loïs, piège!)
C’était un petit jardin, donc,
où il ne manquait de rien:
Goyaves, papayes, mangues… Il fallait un boulier pour les compter;
le petit bruit clair, des billes de bois, faisait pouffer ma soeur.
Bien sûr après la crise, plus question d’additionner des goyaves et des papayes,
heu! pardon, des pommes et des poires,
nous comptâmes sur nos doigts.

Coup de foudre.


Dans le cockpit du spoutnik, il bouffait ses crasses.
Une lampe clignota; vos stocks de Nic-Nac sont à 15%
inconscient du danger qu’il courait,
(en foutant des miettes partout)
il continuait de lire les aventures de son héroïne favorite.
(les commentaires le laissait pantois.)
Quel micmac se dit-il.
Un morceau infime s’immisça dans la commande du parachute…

Si vous avez l’impression que l’image clignote, consultez un spécialiste.

Un peu de couture et un aria à la demande générale d’une lectrice fidèle…


Le tesson n’avait heureusement rien touché d’essentiel
(le docteur rassura tout de suite ma tante)
ce qui lui fit dire que ma soeur s’était vraiment bien amusée en vacances à Lubudi.
Ma mère n’apprécia pas:
Trois petits points de suture, et une tarte pour t’apprendre à jouer avec du verre, regarde ta robe maintenant!… et moi aussi, pour ne pas m’en être occupé, à tout hasard!


Découvrez Nino Rota!

Vous reprendrez bien a « keup’of tî »…


En faisant ce lavis, le colonel assis à droite, dans l’image, me faisait penser à Patrick D.,
je crois qu’à l’époque j’ai un peu forcé le trait ayant vu, peu avant, ce chef d’oeuvre d’Alain Corneau qu’est « Série noire ».
« F comme Fairbanks », plus tard, achèvera de consacrer Dewaere dans mon panthéon de ces gens qui donnent sans compter, mettant la générosité en premier au risque de se brûler les ailes.
N’en déplaise à Sylvaine, si « Dix heure » possède « Moonlight fiesta » du Duke, c’est qu’il est onze heure docteur Schweitzer,
j’en conviens, celle de l’intro du film est plus peps et je ne te dis pas la joie lorsque je suis tombé sur le vinyl, griffé et crachotant avec le morceau fétiche de la « Ze scène »…
Je te parle, évidemment, d’un temps que les moins de vingt ans…


Découvrez Duke Ellington!

« Série noire »… ou comment danser avec une voiture?
« Série noire » … Ou comment assomer une voiture?

La noyée.


C’est fou ce qu’on est influencé par des réminiscences.
On oubliera d’autres interprétations…
Et je laisse la parole à Serge.

« Tu t’en vas à la dérive
Sur la rivière du souvenir
Et moi, courant sur la rive,
Je te crie de revenir
Mais, lentement, tu t’éloignes
Et dans ma course éperdue,
Peu à peu, je te regagne
Un peu de terrain perdu.

De temps en temps, tu t’enfonces
Dans le liquide mouvant
Ou bien, frôlant quelques ronces,
Tu hésites et tu m’attends
En te cachant la figure
Dans ta robe retroussée,
De peur que ne te défigurent
Et la honte et les regrets.

Tu n’es plus qu’une pauvre épave,
Chienne crevée au fil de l’eau
Mais je reste ton esclave
Et plonge dans le ruisseau
Quand le souvenir s’arrête
Et l’océan de l’oubli,
Brisant nos cœurs et nos têtes,
A jamais, nous réunit. »

Pour l’original, magnéto Serge, doc. INA.

« Page précédentePage suivante »