Le blog à Luc

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La noyée.

Published by luc on octobre 17, 2008 08:22 am under bain, chevelure, correspondance, DS galerie, E'ville fragments, lambeaux, photos, rapport au sol, sous l'eau, sur le teppaz, technique mixte, thinner, végétaux


C’est fou ce qu’on est influencé par des réminiscences.
On oubliera d’autres interprétations…
Et je laisse la parole à Serge.

« Tu t’en vas à la dérive
Sur la rivière du souvenir
Et moi, courant sur la rive,
Je te crie de revenir
Mais, lentement, tu t’éloignes
Et dans ma course éperdue,
Peu à peu, je te regagne
Un peu de terrain perdu.

De temps en temps, tu t’enfonces
Dans le liquide mouvant
Ou bien, frôlant quelques ronces,
Tu hésites et tu m’attends
En te cachant la figure
Dans ta robe retroussée,
De peur que ne te défigurent
Et la honte et les regrets.

Tu n’es plus qu’une pauvre épave,
Chienne crevée au fil de l’eau
Mais je reste ton esclave
Et plonge dans le ruisseau
Quand le souvenir s’arrête
Et l’océan de l’oubli,
Brisant nos cœurs et nos têtes,
A jamais, nous réunit. »

Pour l’original, magnéto Serge, doc. INA.

6 Comments so far

  1. Sylvaine on octobre 17th, 2008

    Un instant, voyant qu’il est accompagné par un pianiste…j’ai redouté que tu ne dépos..asses une autre chanson…style du côté de chez à côté de Gomorrhe…
    Bien tu es redevenu raisonnable…le polymère n’est pas encore dans la bassine.

  2. luc on octobre 17th, 2008

    Je suis TOUJOURS raisonnable!…
    non mais!…
    en douterais-tu un seul instant?

  3. madame de K on octobre 18th, 2008

    Ah la vache ! Elle est de Gainsbarre cette chanson ? Devine qui l’a chantée ?
    http://www.deezer.com/track/13881
    (j’ai supprimé cet album de ma discothèque… je sais c’est bête ! mais c’est comme ça !)

  4. luc on octobre 18th, 2008

    Je sais, je sais, c’est pourquoi j’ai marqué dans mon billet et en préambule « on oubliera d’autres interprétations »…
    hé!hé! se méfier des imitations!

  5. bamby on octobre 19th, 2008

    Chapitre 1 verset 1 à 4, de ce que je sais sur la désillusion:
    Charlie Brown devant la maison de la petite rouquine, l’objet de ses éternelles assiduités infructueuses. Il s’assoit avec Snoopy et dit: » Je voudrais avoir deux poneys. » Il s’imagine offrant l’un des poneys à la petite rouquine, chevauchant à travers champs à ses côtés et s’asseyant avec elle sous un arbre. Tout à coup il regarde sévèrement Snoopy et lui demande: « Pourquoi n’es-tu pas deux poneys? » Snoopy, roulant des yeux, pense: « Je savais qu’on en arriverait là » (in Jonathan Franzen)
    CHAT!

  6. luc on octobre 19th, 2008

    Ah la désillusion! si tu savais!
    Bonne chance Snoopy!… auprès de son arbre il aurait du rester.
    Et comment le sais-tu, qu’elle est rouquine, en noir et blanc?

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