Archive for the 'lavis' Category

Avant tumblr il y avait les carnets.


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Ado,
quand tu vis en Afrique,
la Nature (sic)
les animaux,
les journaux,
les revues,
les livres de poche
c’est ton quotidien :
Karen Blixen,
tu découvres en même temps que Maupassant ou Stendhal
et puis…
Tu rencontres Peter Beard pour la première fois,
là, c’est l’engouement total.
Obsessionnel.
Une prolifération d’images à n’en plus finir,
des carnets débordants de partout
de photos,
d’écrits,
de tissus,
d’encres,
de pigments,
de collages.
Une générosité ad nauseam
(comme sur la photo ci-dessus)

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Où il y a de l’Eugène… Il y a parfois du plaisir.

Eugene Delacroix to his paint dealer, 1827s


Monsieur Haro, marchand de couleurs,
Rue du Colombier, près la rue des petits augustins

Les 2 vessies de cobalt en une seule, toutes les autres séparées.

M. Delacroix salue Madame Haro et la prie de vouloir bien lui faire broyer sur le champ 6 vessies de blanc de plomb, 6 de jaune de Naples, 2 d’ocre jaune, 2 de cobalt, 2 de noir de pêche, le tout plus liquide que les couleurs qu’on prépare pour tout le monde. Il passera sans faute demain matin mardi pour les prendre, à 7 heures. Il la prie de faire en sorte que cela soit tout à fait terminé ce soir.

Ce lundi 28 octobre.

Je ne saurais trop vous inviter à fouiller par ici… Superbe travail d’archives.

Palimpsestes, repentirs and c°.



Le plaisir des mélanges :
Voyant le triste temps dehors,
j’ai décidé de faire un tour dans ma boîte de couleurs
et j’y ai trouvé toute une liste de choses.
Portugal,
linge,
vent,
Landes,
plage,
vagues,
eau,
jeux,
enfants,
inconnue,
Andju,
bain,
disqueuse,
feu,
vieux gramophone…
Et j’en passe.
Oh ! Et puis dans une autre boîte,
encore,
il y avait ceci qui traînait ;
tiens !

Six mois de ma vie pour avoir ses yeux ne fût-ce qu’une journée.

Quand il verbalise ce qu’il voit
on se dit que son dessin
sa peinture
ses monotypes
ne sont plus qu’une formalité.
Degas n’est jamais meilleur
que dans la relation épistolaire
de ce qu’il regarde,
dissèque,
analyse,
avec ses yeux.
Dans le fond,
un type qui se contentait de sa ration d’avoine,
ne pouvait pas être un mauvais homme.







Et puis, pour la bonne bouche…


Ce lavis minéral était parfait.

Il y avait
comme un Degas
dans les cellules dendritiques
de la pierre.

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