Archive for the 'végétaux' Category

En un soixantième de seconde, peut-être.

Nan-mais !
Quelle image !
T’as vu ce rabattement de perspective ?
Et la route coupant en oblique.
La flotte à gauche, et la flotte à droite…
Ou peut-être du sable, plutôt.
Le type qui se détache dessus,
semblant plus grand,
aberration d’optique ?
Puis le ciel au loin ;
l’œil ne sait plus par où commencer.
Une composition de peinture classique.
Tu zigzagues de bas en haut
et de haut en bas
allant du bonhomme
se détachant sur fond clair,
un sac à la main
à la barque à gauche
puis au début de la route à droite
suivant la berge
puis tu bifurques pour aller te perdre dans les arbres au loin
sous le ciel.

.

.
Créteil,
1956
Willi Ronis
.
(vue chez Michael Haught l’autre jour.)

Mise en abyme.

Des trois vidéos
seule la dernière possède du son
son que vous avez déjà entendu
ici même.
Après quelques petits bidouillages
sur une application pour faire des gifs
à l’aide du smartfaune (sic)
le besoin de mélanger plusieurs strates d’images,
fouiller les archives
malaxer, brouiller, re-mélanger
un peu comme en cuisine
lorsque tu ajoutes la touche de poutargue,
de curry ou de câpre
pour relever le goût où l’on s’y attend le moins.


.

.

C’était de saison.

De face comme de profil,
les rouflaquettes en bataille,
il ne se supportait plus…
Ça faisait négligé.
Il devait absolument passer chez le coiffeur,
avant d’apporter des lilas à sa belle.

.

.
.
..
Polaroid originals B&W SX-70 Film
Beauvechain 17 et 18. IV. 2020.

Il ne suffit pas de dire « Je vous ai compris « .

Le Blackfoot
qui ne venait pas pour autant d’Algérie
n’aimait pas qu’on l’enfume
avec des promesses de reprises
pour le 21 Floréal de l’An CCXXVIII
(si les calculs de google sont bons).

Tassant sa pipe,
il prit du recul,
se relu et se dit que
mettre ensemble le général,
les indiens,
les pieds-noirs
et le calendrier républicain,
c’était fort de café.
Komême.(re-sic)
Seul le confinement de trente-six jours pouvait expliquer cette espèce de faille spatio-temporelle.
Les neurones ne réagissaient plus pareil.
La synapse détraquée,
les associations abracadabrantes,
les mariages loufoques,
les collages surréalistes des plus beaux jours d’entre-deux-guerres
revenaient comme par enchantement.
Au bout de cinq semaines seulement !
Imagine !
Aurait dit l’autre,
à deux doigts de pousser une chansonnette sur son balcon.
Tout ça sur cette image d’indien, gérant la Nature, en bon père de famille… Si on les avait écouté ces gens là, on en serait pas là aujourd’hui.
.
Il décida de clore le chapitre,
après tout,
plus rien n’urgeait.
L’ABK6® lui faisait de l’œil,
il craqua.
.


A member of the Blackfoot tribe lights a fire on the prairie in Alberta, 1918.

The Blackfoot and other Native American groups used intentional burning for centuries to manage grasslands and forests. When the United States and Canada began to actively manage these areas, they ignored traditional techniques and prevented any and all wildfires, a policy which many think has led to larger and more destructive fires (due to the buildup of dry wood and grass after years without fire).

Bien sûr tu n’es pas au Japon, mais presque… Ou tu peux faire semblant.


.

.

.


.

.

« Page précédentePage suivante »