Le blog à Luc

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Il ne suffit pas de dire « Je vous ai compris « .

Published by luc on avril 18, 2020 08:01 pm under cinéma, collage, correspondance, entre parenthèse (...etc.)., photos, rapport au sol, végétaux, Wispra

Le Blackfoot
qui ne venait pas pour autant d’Algérie
n’aimait pas qu’on l’enfume
avec des promesses de reprises
pour le 21 Floréal de l’An CCXXVIII
(si les calculs de google sont bons).
…
Tassant sa pipe,
il prit du recul,
se relu et se dit que
mettre ensemble le général,
les indiens,
les pieds-noirs
et le calendrier républicain,
c’était fort de café.
Komême.(re-sic)
Seul le confinement de trente-six jours pouvait expliquer cette espèce de faille spatio-temporelle.
Les neurones ne réagissaient plus pareil.
La synapse détraquée,
les associations abracadabrantes,
les mariages loufoques,
les collages surréalistes des plus beaux jours d’entre-deux-guerres
revenaient comme par enchantement.
Au bout de cinq semaines seulement !
Imagine !
Aurait dit l’autre,
à deux doigts de pousser une chansonnette sur son balcon.
Tout ça sur cette image d’indien, gérant la Nature, en bon père de famille… Si on les avait écouté ces gens là, on en serait pas là aujourd’hui.
.
Il décida de clore le chapitre,
après tout,
plus rien n’urgeait.
L’ABK6® lui faisait de l’œil,
il craqua.
.


A member of the Blackfoot tribe lights a fire on the prairie in Alberta, 1918.

The Blackfoot and other Native American groups used intentional burning for centuries to manage grasslands and forests. When the United States and Canada began to actively manage these areas, they ignored traditional techniques and prevented any and all wildfires, a policy which many think has led to larger and more destructive fires (due to the buildup of dry wood and grass after years without fire).

3 Comments so far

  1. patrick verroust on avril 18th, 2020

    Malheureusement, les colons pensaient « indien vaut mieux que deux tu l’auras »… la politique du colt case !

  2. la d@me on avril 19th, 2020

    Un p’tit hommage à un poète photographe qui vient de passer du côté du négatif :
    Gilbert Garcin

  3. luc on avril 22nd, 2020

    patrick verroust : quel terrible génocide, il n’y a pas de mots.

    la d@me : Oui, Gilbert, ça m’ fait tout chose… Bon, 90 ans on peut peut-être dire qu’il s’y attendait, que ce n’était pas vraiment une surprise, mais bon… Ce que c’st bien la vie !

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