Archive for the 'sons' Category

La « Hanoï attitude ».

Le vietnamien moyen naît avec un guidon de mobylette dans les main
puis apprend à marcher.
Ce moyen de transport est une seconde nature chez lui…
Il se comporte sur le macadam comme toi sur le trottoir.
Il avance
Toujours
La marche arrière il ne connaît pas.
No rules,
pas de règles,
comme les écossais dans la pub.
Au pire
il s’arrête
et penche sa roue avant gauche
vers la droite…
Mais il ne recule pas.
Quant au trottoir,
c’est clair,
c’est le parking le plus sûr…
Si un type n’y a pas déballé son magasin.
Ça reste un spectacle permanent,
concert de klaxons en tous genre,
sonnettes ridicules et stridentes
tintamarre visant le bruit blanc.
Marrakech, Lubumbashi, Naples et même Palerme n’arrivent pas à la cheville de Hanoï.

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À noter qu’il y a la « Hanoï attitude » tenue par les fifilles sur leurs engins.
Les genoux rejoints contre la coque avant,
les pieds écartés et légèrement en dedans,
le dos bien droit avec une très légère cambrure des reins,
les deux mains au guidons,
bras tendus et tête bien droite,
casque, masque et grandes lunettes,
elles vont et viennent,
à toute allure,
comme Seccotine sur sa Vespa,
au bon vieux temps de Spirou et Fantasio.

seccottine


Sinon,
rien à voir,
quoique…
Les vidéos se (re)chargent (à allure modérée) sur Viméo, c’est ici que tu peux les trouver.

“Vulcanelli di Macalube”.

Hier Agrigente…
La vallée des temples,
visite du jardin et juste avant…
Près de la petite ville d’Aragona
les bouillons des « vulcanelli di Macalube ».
Guy de Maupassant les voyaient déjà, en 1885, comme « les pustules d’une terrible maladie de la nature » ce qui est déjà, en soi, une description terrible pour l’auteur du Horla…
Étendue à perte de vue d’un paysage époustouflant, plus proche de l’Amérique du Nord que de l’Europe,
les graminées à l’infini, jaune d’or ou de paille et la terre crevassée et friable sous les pieds.
Univers à la Paris-Texas à perte de vue.
Tu ne serais pas autrement étonné de rencontrer Harry Dean Staton te demandant où se trouve la voie ferrée pour se retrouver dans un long dialogue à travers la vitre.
Ici la marmite de Vulcain glougloute gentiment
mijotant on ne sait quel plat.
La boue,
d’abord en flaques informes,
puis se desséchant
forme des stalagmites gris-vert clair.
Le sol légèrement élastique et moelleux,
sous les pieds,
reste friable.
Ce jus me fais penser à la piscine de Lubum. en 2009… Les grenouilles en moins.


Wispra referme son journal et retourne vers la voiture laissée à l’entrée du parc.
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(Sicile Juillet 2013… Clic sur les images pour agrandir… Re-clic pour les avoir plein écran).

« vulcanelli di Macalube » from luc lamy on Vimeo.

(Sicile Juillet 2013… J’ai opté pour viméo, finalement… En ayant  »perdu » toutes mes vidéos téléchargées sur Blip-tv).

Tôt le matin ou tard dans la journée…

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De loin comme de près
J’ai photographié
et filmé ton absence.

Vent bis from luc lamy on Vimeo.

Le caroubier à Noto. (Sicile, juillet 2013).

Caroubier
caroubier a
Caroubier 1

Noto-21.VII.2013.
07h.15′-08h.
2ème approche.
La plume reste le meilleur moyen d’aborder ce sujet.
Hésitations entre une construction pure
de la structure de l’arbre
ou se perdre dans le fouillis de l’information.
Après un début sage,
par le tronc,
bien trop petit,
le panache se construit puis quelques branches l’emportent sur le reste.
Demain j’y retourne.

Caroubier 2
Caroubier 3

Caroubier 4

Noto. 26.VII.2013.
D’abord une structure des branches hautes puis,
redescendant, le reste du tronc se met en place.
Le regard erre de « façon vigilante »(sic)
alternant entre vision d’ensemble et vision rapprochée,
parcellaire par moment.
Tantôt le feuillage,
tantôt les branches
ou le reste du chemin
avec les arbres et l’allée côté gauche.
Balayage de droite à gauche
et de haut en bas, selon,
développer le tout en même temps
gardant toutefois un point d’accrochage
pour le premier regard du spectateur.
Lui laisser un point de départ
pour qu’il vagabonde à son tour
dans l’entrelacs des traits.

Caroubier 5


caroubier a from luc lamy on Vimeo.


Parce que le petit mot à la fin le dit, j’ose retourner la dédicace.

(Les deux textes sont à la suite des dessins,
sur l’impression du matin
après une heure passée
avec cet arbre au milieu de ses frères).

Restauration, peur et désir… J’en oublie sans doute.


A mes temps perdus,
J’essayais de recréer
la petite respiration
des palmiers.

L’autre soir,
pendant que je détournais de façon farfelue
mais néanmoins espiègle
une amie sur un documentaire dont arte a le secret
(ça parlait de codes Mayas, chiffres, lettres, etc.)
Je me regardais le premier film de Kubrick
(enregistré quelques temps auparavant sur TCM !)
Au début je n’ai pas su que c’était son premier,
ni de qui c’était… Le magnétoscope s’étant mangé le début et la fin du générique…
J’hésitais avec Terence Malick,
à l’époque où il était bon…
Quoique Polanski aurait pu le faire aussi.
Mais, c’était bien Kubrick.
« Fear and desire » avec une Virginia Leith et des acteurs complètement inconnus au… Bataillon !
et pour cause !
Quand tu recherches sur le net…
Il n’y a que ceci.
Pauvre Stanley… « Obligé de faire avec », comme on dit.
Les producteurs ne lui ont accordé que quatre ou cinq inconnus pour son premier long métrage.
Bien sûr, il existe des défauts au montage,
un timing discutable…
C’est son premier film, après tout.
(je m’aperçois qu’avec l’âge
on devient plus conciliant avec les erreurs dites « de jeunesse »…
N’en est-on pas tous, plus ou moins, réduits à pareille philosophie tôt ou tard ?)
Bref !
Ne nous égarons pas !
Ce n’est pas de çà dont je voulais te parler
mais bien de la restauration du film…
Alors que nombre de plasticiens s’évertuent à « bruiter » l’image,
pour lui faire dire d’autres choses, nous avons affaire, là, à un travail de restauration qui frise l’orfèvrerie.
C’est ici et/ou que tu verras le résultat hallucinant auquel les restaurateurs sont arrivés.
du travail de haute précisions avec des nuances de gris insoupçonnables dans ce qui restait de la version originale.
Mais j’entends qu’on frappe à la porte…
Il faut que je branche le documentaire sur les Mayas…
Viiiiiiiiiite !!!
(Ah ! On peut compter sur toi pour me rappeler l’heure, mais comme je ne t’en veux pas je t’ai mis un petit extrait de ce petit bijou, bien avant que je ne commence mes recherches).



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