Archive for the 'technique mixte' Category

Quand Charlotte est dans la forêt, Charlotte danse.

Le charme opère
les choses se mettent en place toutes seules
elles viennent sans crier gare.
En la voyant les gens disent :
Oh la belle plante !
Et pour cause, Charlotte, est un monstera deliciosa,
en ce moment
elle regarde par dessus mon épaule
comment je la dessine dans l’espace
à l’aide de fil de fer
ça l’intéresse…
Elle se dit en elle même « mon petit Calder ».
Contente d’être ma muse.
Elle trouve que je prends quelques liberté sur la ressemblance
mais se trouve jolie finalement.
Alors elle danse.
.

https://datura21.tumblr.com/post/667046247702691840/quand-charlotte-est-dans-la-for%C3%AAt-charlotte-danse

https://datura21.tumblr.com/post/667177736589197312/charlotte-la-suite-de-ses-aventures


Charlotte est ici aussi.

https://datura21.tumblr.com/post/666538769335418880/charlotte-a-son-livre-maintenant

Mise en abyme.

Des trois vidéos
seule la dernière possède du son
son que vous avez déjà entendu
ici même.
Après quelques petits bidouillages
sur une application pour faire des gifs
à l’aide du smartfaune (sic)
le besoin de mélanger plusieurs strates d’images,
fouiller les archives
malaxer, brouiller, re-mélanger
un peu comme en cuisine
lorsque tu ajoutes la touche de poutargue,
de curry ou de câpre
pour relever le goût où l’on s’y attend le moins.


.

.

Dans l’atelier de Mathieu W.

Puisqu’on est en novembre,
et qu’il fait triste et sombre dehors,
je te mets de la couleur.
Du talc,
du kaolin ou de la craie,
des pigments…
Un peu de gomme arabique,
de l’huile d’œillet,
ou de la gomme d’adragante…
Tu touilles un peu avec de l’eau et
la magie s’installe.
L’autre jour chez Mathieu,
je filmais et prenais des images cependant qu’il expliquait,
ô combien simplement,
la confection de ces bâtons magiques que sont les pastels.
Les poudres mélangées à sec,
d’abord,
puis travaillées à l’eau et ensuite formatées en longs rubans sur le marbre ou le miroir pour ensuite sécher pendant trois ou quatre jours avant le premier emploi.
Forcément,
lorsque tu connais ton outil et sa composition colorée,
l’accord vient naturellement…
Et les mots pour le dire…
Mais je m’égare.

Pastels secs… Atelier de Mathieu Weemaels. from luc lamy on Vimeo.

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To gif or not to gif… That’s the question.

J’entends bien les appels du pied de certains (que je ne citerai pas ;o)
et pour mettre le holà à toute critique,
le blog à luc,
a décidé de frapper un grand coup.
Mais d’abord…
Un petit disque.

hulot

Présent en boucle,
le gif animé comme du temps en conserve
éternel recommencement de l’instant
fut pendant quelques années fort employé entre ces murs.
Las,
tout lasse,
quelques petites difficultés techniques,
les progrès de la science,
l’invention de la roue
la liste des courses
sans oublier toutes les petites trouvailles firent oublier (un peu) cet aspect de la chose.
Les films et leurs montages prirent plus de temps…
Mais, laissons là !
Pour me rattraper de cette petite disette
je vous ai trouvé deux petites mines de bonheur en boîte
que vous découvrirez, avec plaisir, j’espère;.
je vous (re)dirige directement sur les archives en constante évolution de l’un
(plutôt noir et blanc)
et de l’autre
(plutôt couleur):
– En premier lieu Bill Domonkos (fort prisé actuellement sur des blogs tels que la boîte verte etc.)
Bill, très créatif, s’inspire largement de Dada et des collages surréalistes…
Et certains résultats sont étonnants.
– En deuxième lieu nous avons « Tech Noir » qui, lui, donne dans le temps « presque arrêté ».
Cinéphile dans l’âme, le bonhomme analyse et gonfle le temps à l’arrêt à son paroxysme et n’a pas son pareil pour choisir les « petit moments magiques ».

anna K

fleur

Restauration, peur et désir… J’en oublie sans doute.


A mes temps perdus,
J’essayais de recréer
la petite respiration
des palmiers.

L’autre soir,
pendant que je détournais de façon farfelue
mais néanmoins espiègle
une amie sur un documentaire dont arte a le secret
(ça parlait de codes Mayas, chiffres, lettres, etc.)
Je me regardais le premier film de Kubrick
(enregistré quelques temps auparavant sur TCM !)
Au début je n’ai pas su que c’était son premier,
ni de qui c’était… Le magnétoscope s’étant mangé le début et la fin du générique…
J’hésitais avec Terence Malick,
à l’époque où il était bon…
Quoique Polanski aurait pu le faire aussi.
Mais, c’était bien Kubrick.
« Fear and desire » avec une Virginia Leith et des acteurs complètement inconnus au… Bataillon !
et pour cause !
Quand tu recherches sur le net…
Il n’y a que ceci.
Pauvre Stanley… « Obligé de faire avec », comme on dit.
Les producteurs ne lui ont accordé que quatre ou cinq inconnus pour son premier long métrage.
Bien sûr, il existe des défauts au montage,
un timing discutable…
C’est son premier film, après tout.
(je m’aperçois qu’avec l’âge
on devient plus conciliant avec les erreurs dites « de jeunesse »…
N’en est-on pas tous, plus ou moins, réduits à pareille philosophie tôt ou tard ?)
Bref !
Ne nous égarons pas !
Ce n’est pas de çà dont je voulais te parler
mais bien de la restauration du film…
Alors que nombre de plasticiens s’évertuent à « bruiter » l’image,
pour lui faire dire d’autres choses, nous avons affaire, là, à un travail de restauration qui frise l’orfèvrerie.
C’est ici et/ou que tu verras le résultat hallucinant auquel les restaurateurs sont arrivés.
du travail de haute précisions avec des nuances de gris insoupçonnables dans ce qui restait de la version originale.
Mais j’entends qu’on frappe à la porte…
Il faut que je branche le documentaire sur les Mayas…
Viiiiiiiiiite !!!
(Ah ! On peut compter sur toi pour me rappeler l’heure, mais comme je ne t’en veux pas je t’ai mis un petit extrait de ce petit bijou, bien avant que je ne commence mes recherches).



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