Archive for the 'mouvement' Category

En feuilletant l’album.


Flip book de souvenirs glanés de ci de là
troglodyte de mes pensées
imago-phage
flâneur de ces albums connus et inconnus
j’attends une image de toi pour repartir
… Sur de nouvelles chimères.

Six Reines m’étaient comptées.



Si Irène m’était contée
Je dirais: taire.
Détroit, Gene savait, là; quel choix Sire?
Sirènes m’étaient contées
Je dirais terre.
Des trois je ne savais laquelle choisir.
(après le naufrage du Pequod, je nageais toujours et pensais au jeux de mots d’Alphonse: « Allais-grement, mon p’tit loup » me dis-je).

à la manière de Bill Watterson et des autres.


Cette rigole d’eaux usées, derrière la maison, était une source d’inspiration inépuisable pour revivre l’histoire de la veille au soir.
Seul et abandonné sur mon frêle esquif je flotte,
Achab, Quequeck et les autres ont disparu,
plus de voiles sur la mature,
l’arête dorsale principale du makoki (tilapia) du dîner, parée d’un bout de plastique fait un cachalot parfait…
Combien de temps, encore, aurais-je à dériver de la sorte?
« Luc! tes devoirs… avant de jouer! »
La baleine se rapprochait…
Brousse Ouiliss devrait encore sauver l’inconnue de l’équation.

« Magics moments » sur le Teppaz.


Brownie est un pote que j’ai trouvé l’autre jour sur le marché
son flash de bakélite avec son oreille de « mi-quiet » méritait une petite danse
Leslie s’exécuta sans se faire prier, sur un air de Perry Como.
Mon objectif est de lui faire bouffer du six/six
pour en tirer le portrait de la donzelle qu’il a du connaître en son temps:
ça lui rappellera des souvenirs de « promenade des Anglais ».
En refermant cette parenthèse, comment ne pas évoquer « Grand Jacques » et sa « place » (de l’époque « mi-scout/mi-curé ») je ne peux nier qu’elle m’inspire encore, au même titre que « les passantes » de Georges,
elle reste tout de même attachante:
petite piqûre de rappel.

« Sur la place chauffée au soleil
Une fille s’est mise à danser
Elle tourne toujours pareille
Aux danseuses d’antiquités
Sur la ville il fait trop chaud
Hommes et femmes sont assoupis
Et regardent par le carreau
Cette fille qui danse à midi

Ainsi certains jours paraît
Une flamme à nos yeux
A l’église où j’allais
On l’appelait le Bon Dieu
L’amoureux l’appelle l’amour
Le mendiant la charité
Le soleil l’appelle le jour
Et le brave homme la bonté

Sur la place vibrante d’air chaud
Où pas même ne paraît un chien
Ondulante comme un roseau
La fille bondit s’en va s’en vient
Ni guitare ni tambourin
Pour accompagner sa danse
Elle frappe dans ses mains
Pour se donner la cadence

(refrain)

Sur la place où tout est tranquille
Une fille s’est mise à chanter
Et son chant plane sur la ville
Hymne d’amour et de bonté
Mais sur la ville il fait trop chaud
Et pour ne point entendre son chant
Les hommes ferment leurs carreaux
Comme une porte entre morts et vivants
Ainsi certains jours paraît
Une flamme en nos coeurs
Mais nous ne voulons jamais
Laisser luire sa lueur
Nous nous bouchons les oreilles
Et nous nous voilons les yeux
Nous n’aimons point les réveils
De notre coeur déjà vieux
Sur la place un chien hurle encore
Car la fille s’en est allée
Et comme le chien hurlant la mort
Pleurent les hommes leur destinée. »

à même ta peau

Mes pas dans les tiens,
tu es loin devant
petits grains de sable et goëmons
Coquillages et galets en grains de beauté
ballade sur la peau de ton dos
tu dors encore
flux et reflux des vagues
petit déjeuner qui se prépare
carte du tendre
bouquet de lys,
jus d’orange (Ô des espoirs),
marmelades et pain grillé,
croissants aussi
la plage était belle ce matin en allant les chercher.
Le café embaumant la chambre
réveil à son odeur,
te regarde.
Voyant l’heure, tu boudes pour la forme,
j’ai envie de retourner sur la plage de ton dos,
à la naissance du varech de tes cheveux.

C’est alors que je vis ce poisson mort, à trente centimètres de mes yeux,
l’eau avait envahi la tente,
marée plus haute que prévu!

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