Archive for the 'végétaux' Category

Le cavalier éclectique.


Une terrible envie de faire dans le kitsch ce matin
J’aime les roses… fânées!
et les cowboys qui se cassent à l’horizon avec cactus à l’avant-plan-gauche,
la question était: comment concilier les deux sans mettre les « cactus  » ou les « roses fânées » de J. Dutronc…?
c’est alors que Lynn Anderson est arrivée à mon secours…
Elle me raconte, à la louche, une sombre histoire de rose de jardin qui ne promet rien,
et me le fredonne a capella: magnéto Serge!

Instrumental break.

I beg your pardon,
I never promised you a rose garden.

I could sing you a tune or promise you the moon,
But if that’s what it takes to hold you,
I’d just as soon let you go, but there’s one thing I want you to know.
You better look before you leap, still waters run deep,
And there won’t always be someone there to pull you out,
And you know what I’m talkin’ about.
So smile for a while and let’s be jolly:
Love shouldn’t be so melancholy.
Come along and share the good times while we can.

I beg your pardon,
I never promised you a rose garden.
Along with the sunshine,
There’s gotta be a little rain sometimes.
To fade.

Lynn Anderson

Romantique et tout.
J’a-do-re-!-!-!
To-ta-le-ment-em-bal-lé, je suis!
il me faut réunir une équipe de tournage au plus vite,
un studio à « tchinn-et-Sheeta »,
la prod. me file une avance sur recette… Sachant que Richard Harris jouera le cheval.
Je demande à Clint de me faire un tour de lasso: une simple formalité…
Après, on s’est retrouvé avec les frères Cohen et Woody à la cantoche…
On a bien ri en pensant à tous ces crétins qui payaient encore le cinoche au lieu d’attendre que ça passe à la télé, gratos!


Richard Harris.

Page après page…


Hier je me suis refait un petit délire autour de ce livre-objet
fait de partition d’orgue de barbarie…
Parti Sion ou
morgue de barbares?
à Sion, en tout cas (dans le Valais),
en pâle estime face aux évènements,
c’est à marquer d’une croix rouge.

« music for a found harmonium » Penguin cafe orchestra

Au zinc du comptoir.


ll est zingueur au comptoir,
entre les discours de l’omniprésident à la télé du troquet
et les petits café-cognac
il n’a pas connu
mais il en parle
pathétique dans ses désirs d’aventures,
ses rêves mercenaires,
l’Indochine, l’Algérie, le Congo… Tout ça
l’a pas un rond de côté,
… Et puis sa grande histoire avec Irma la douce
(il n’est jamais trottoir pour bien faire).
Il reprend son balai
et repart mesurer la voirie dans le zig et dans le zag,
conscience professionnelle oblige!
Gniaque! re-gniaque et cognac!
l’a oublié les clés de la canisette sur le comptoir,
va revenir.

***
ps: et n’oubliez pas de voter là (http://www.luclamy.net/blog/?p=1362) si ce n’est déjà fait, je clôture ce week end.

« Même pour le simple envol d’un papillon, tout le ciel est nécessaire »*

*Paul Claudel.

… L’idée de ces papillons, la nuit, qui se fracassent à la lumière des vitres m’a toujours fasciné, cependant que je m’échine, sur un pièce, à rendre ces petits suicides pathétiques et lumineux.
Comme disait J.R. (non! pas celui de Dallas, l’autre, avec ses précisions d’entomologiste littéraire) « …ce petit billet doux cherche une adresse de fleur »,
et moi… La solution;
… Ses pulsations se lisent comme à livre ouvert,
me narguant de leurs signes cabalistiques et abscons.

Une histoire de cou.


… Elle était nerveuse à l’idée de le retrouver
qu’allait-il penser de cette pièce montée
une véritable pâtisserie!
Il aimait sa nuque,
endroit qu’elle avait décoré d’une petite étoile,
tatouée,
à la naissance du duvet
comme dans ce film d’Almodovar,
qu’ils avait vu ensemble… Moments volés…
juste pour lui,
son mari n’en saurait rien,
habitué au mêmes gestes depuis des années,
il était des territoires en friches
qu’il n’honorait plus depuis longtemps…
Labourant les mêmes terres.
« La bourrant, les « M’aime » taire? » pensa-t-elle.
Elle pariait sur une minute douze avant que John ne découvre la petite étoile,
souvenir de ce premier rendez vous au lac du même nom

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