Archive for the 'vidéos' Category

« We all lived together in a very friendly way… »

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Charmante (H)éléna.

Cette dame
absolument délicieuse
parle avec beaucoup d’empathie et d’objectivité
de son travail de pinceau vivant
pour Yves Klein.
Début ’60
je vous présente… Elena Palumba Mosca

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Cela dit, j’ai souvent trouvé ça surfait, Klein.

Pour ta Noël, j’ai hésité…

Entre trois choses :
En « un »… Un long article sur la géographie, les méfaits de google-map, la part d’imaginaire qu’il y avait lorsqu’on parcourait un atlas, enfin, tu vois, quoi !

Et maintenant, en route !

C’était tout aussi magique,
si pas plus,
sur papier

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Puis je me suis dit:
-Ça ne va pas les intéresser assez,
trop scolaire, donc…
En « deux », je me concentrais sur un habile mélange surréaliste d’images, piquées de-ci de-là, qui auraient pu donner l’impression de la vidange de la lagune ou de la mer à la petite cuillère ou avec une paille, par petit vent arrière.
Ça se serait appelé:

Comme si tu pouvais vider la lagune avec un tuyau !
.
tuyau 500
(Emmet Gowin)
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(David Seymour)

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Trop improbable, j’ai laissé tomber…
(Personne ne va croire un collage aussi abracadabrant !)
Donc en « trois », je me suis dit :
Comme je n’arrive pas à me décider,
je vais prendre les trois.
Voici le troisième.

Allons au cinéma.

Candice & Andju from luc lamy on Vimeo.

Les feuilles mortes… Ou « Little miss nobody ».

Une fois n’est pas coutume,
aujourd’hui je t’emmène au cinéma,
ou plutôt non devant la petite lucarne…
Pas celle des jeux débiles, des paillettes et du strass
Non, la téloche des documentaires,
Je reviens sur les origines,
ce fameux pays dont on est « né-natif »…
Bref !
J’ai vu ça hier soir…
Little miss nobody
Et ça, ça m’a replongé,
comme par enchantement,
dans un temps lointain et proche à la fois
jamais autant que ce qu’on ne croit.
Il y a cinquante ans quasiment
jours pour jours cette dame
qui avait sept ans à l’époque
vivait les moments les plus horribles de sa vie de gosse.
La rébellion Simba.
Le film la suit, pas à pas, dans ce Kisangani, anciennement Stanleyville, en ce mois de février 2014.
Elle revoit l’endroit où elle a vécu, gamine… Les lieux de l’indicible aussi.
Elle a eu deux ou trois moments,
même plus,
pareils aux miens.
A l’époque, avec mes parents, j’étais à E’ville,
pas encore (re)baptisée Lubumbashi par un type qui s’appelait encore Joseph.
Possible que ce prénom ne lui plaisait pas ?
A l’époque, nous écoutions à la radio,
à l’autre bout du Congo,
au fin fond du Katanga,
les terribles nouvelles venant du Nord.
En 2009, lors de mon retour aux sources, je n’avais pas l’attirail et les saufs-conduit d’une boîte comme la rtbf pour visiter mon pays, ma ville, mais… Ce que c’était bien.
Je revoyais pour la première et dernière fois quelque chose dont j’étais « puni » depuis quarante-deux ans… Un peu comme elle, certains drames en moins et parfois les mêmes blessures.

Le film est ici.
Little miss nobody
Le film peut être critiqué,
« pas assez de ceci, trop de cela, etc. »
on ne refera jamais le passé.
Les faits sont là.

Bientôt l’hiver, il a fallu s’habituer… Aux blancs.

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A la porte des rizières.

Je ne sais plus dans quelle nouvelle de Sepulveda,
alors qu’il s’abrite de la pluie,
le héros entre dans une galerie où il y a une exposition de photos
et il y voit l’image d’une porte qu’il avait cherché il y a de cela très longtemps,
lorsqu’il était jeune,
sans jamais la trouver.
Elle n’existait pas,
elle n’existait plus,
à l’époque.
Il recherchait l’aimée, rencontrée la veille, et dont la maison n’existait pas sinon dans son souvenir.
Vingt ou trente ans plus tard, il revoyait cette porte, en photo, preuve qu’il n’avait pas rêvé.
(Fin de l’incipit).

halong bay from luc lamy on Vimeo.


Pareil pour moi…
La plus belle photo au Vietnam je ne l’ai pas faite,
l’enregistrant sur ma rétine,
la recomposant à l’aide de plusieurs points de vues…
Ces rizières à perte de vue avec la forêt vierge en guise d’horizon,
avec ces tombes,
petits mausolées colorés,
dans des directions différentes,
sans logique aucune…
Essaimées ça et là
Par une, deux ou plus,
surplombant toujours le niveau de la rizière d’un bon mètre.
Les morts parmi les vivants,
les vivants travaillant aux côtés des défunts.
Cette image je ne l’ai pas faite.

Je pensais à cela en regardant ces mômes,
à la pêche au « squid ».
Chacun son Snark me dis-je.

“Vulcanelli di Macalube”.

Hier Agrigente…
La vallée des temples,
visite du jardin et juste avant…
Près de la petite ville d’Aragona
les bouillons des « vulcanelli di Macalube ».
Guy de Maupassant les voyaient déjà, en 1885, comme « les pustules d’une terrible maladie de la nature » ce qui est déjà, en soi, une description terrible pour l’auteur du Horla…
Étendue à perte de vue d’un paysage époustouflant, plus proche de l’Amérique du Nord que de l’Europe,
les graminées à l’infini, jaune d’or ou de paille et la terre crevassée et friable sous les pieds.
Univers à la Paris-Texas à perte de vue.
Tu ne serais pas autrement étonné de rencontrer Harry Dean Staton te demandant où se trouve la voie ferrée pour se retrouver dans un long dialogue à travers la vitre.
Ici la marmite de Vulcain glougloute gentiment
mijotant on ne sait quel plat.
La boue,
d’abord en flaques informes,
puis se desséchant
forme des stalagmites gris-vert clair.
Le sol légèrement élastique et moelleux,
sous les pieds,
reste friable.
Ce jus me fais penser à la piscine de Lubum. en 2009… Les grenouilles en moins.


Wispra referme son journal et retourne vers la voiture laissée à l’entrée du parc.
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(Sicile Juillet 2013… Clic sur les images pour agrandir… Re-clic pour les avoir plein écran).

« vulcanelli di Macalube » from luc lamy on Vimeo.

(Sicile Juillet 2013… J’ai opté pour viméo, finalement… En ayant  »perdu » toutes mes vidéos téléchargées sur Blip-tv).

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