Archive for the 'machines' Category

La pointe des maths: huit et huit font chaises.


Else est sur son 31
et moi aux anges,
il y a Albert qui lacère
et Else laisse ce frère,
faire.
(bon, je sors!).
« j’ai fantaisie » Bobby L.

« Même pour le simple envol d’un papillon, tout le ciel est nécessaire »*

*Paul Claudel.

… L’idée de ces papillons, la nuit, qui se fracassent à la lumière des vitres m’a toujours fasciné, cependant que je m’échine, sur un pièce, à rendre ces petits suicides pathétiques et lumineux.
Comme disait J.R. (non! pas celui de Dallas, l’autre, avec ses précisions d’entomologiste littéraire) « …ce petit billet doux cherche une adresse de fleur »,
et moi… La solution;
… Ses pulsations se lisent comme à livre ouvert,
me narguant de leurs signes cabalistiques et abscons.

La voix de son maître ou les méfaits de l’alcool sur l’ouïe.


En général la soirée se terminait (fort tard) avec la comparaison du son du 33t., du 78t. et du cd,
la chance est là lorsqu’on possède le même morceau sur les trois supports.
Remonter, religieusement, le phonographe en tournant la manivelle à chaque 78t.,
poser ce « clou » qui, à chaque écoute, creuse un peu plus le vinyl,
labourant le son, en le condamnant chaque fois un peu plus à l’inaudible.
Inexorablement, pourtant, le son du phonographe l’emporte sur le reste,
malgré la lecture de sa sentence,
chaque fois un peu plus lourde
(est-ce un des nombreux effet de l’alcool? je te pose la question à toi qui me lit)
la voix de son maître en quelque sorte…
Ce chuintement de train,
cette longue plainte du va-et-vient de fin de sillon,
jusqu’à épuisement du ressort,
conduit à une douce mélancolie…
Oban ou Lagavulin?
Whisky l’est mon verre?
. . .
« Dans le train de nuit, y a des fantômes
Qui me sourient quand nous passons sur les prairies.
Dans le train de nuit, y a des royaumes
Et puis du bruit et puis Paris au bout de la nuit »

(Charles Trenet: « En quittant la ville »)
. . .

Django Reinhardt, fin de « Studio 42 » préliminaire à « Swing 42 ».

C’était un petit jardin…


C’était un petit jardin (attention Loïs, piège!)
C’était un petit jardin, donc,
où il ne manquait de rien:
Goyaves, papayes, mangues… Il fallait un boulier pour les compter;
le petit bruit clair, des billes de bois, faisait pouffer ma soeur.
Bien sûr après la crise, plus question d’additionner des goyaves et des papayes,
heu! pardon, des pommes et des poires,
nous comptâmes sur nos doigts.

La pêche


Après les échasses Blondinette et Ciragette firent une partie de pêche.
Nous étions toujours chez des amis attendant ce nouveau logement à la périphérie de la ville.
Il devenait de plus en plus difficile de les occuper les jours de pluie dans ce lieu, bourré de monde, après l’évacuation.

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