… En quelle apnée?
Je me gorgeais de ses salières fugitivement aperçues…
Je me gorgeais de ses salières fugitivement aperçues…
« C’est toudi l’petit qu’on spotche »
(ou première leçon de Wallon)
Comme quoi on a jamais la paix!
(ou l’envahissement de la vie des petits par les grands…)
Moralité: il n’est jamais trottoir pour bien faire…
…
J’adore ces coq-à-l’ânes, hier c’était culture, aujourd’hui c’est confiture… C’est Bonnard!
et pour ceux que ça intéresserait, je pense à madame de K., évidemment…
dicos!
… Et une fable traduite
Toute affaire cessante rentrer pendant l’alerte,
ne plus bouger dessous la table
drapeaux, banières,
les trois croix katangaises,
linges au soleil,
les âmes posaient leurs ombres sur ce sol de latérite,
tout se confondait.
Ne pas moufter,
le fouga magister s’en tapait qu’on ne bouge pas.
Tout à la joie d’avoir une petite machine à prêter (merci Bernard!) pour convertir des images qui dorment depuis des années dans cet analogique désormais désuet, zéro ou un, nous n’avons plus le choix qu’entre deux chiffres, choisir c’est renoncer… 40 à 60 heures de vidéos, filmées amoureusement, images pêchées au gré des voyages, machines non remplacées… Tête du vendeur qui vous regarde avec pitié.
Je préférais ma surface sensible d’antan à ces irrémédiables « rien ou un » de maintenant…
Oui mais « rien » et « zéro », ce n’est pas pareil, vont me dire les spécialistes (madame de K. en tête)… Je sais, c’est une façon de s’exprimer, moi c’est « rien ou un ».
Mémoires en train de s’effacer déjà,
vite! archiver (toujours archiver), le papier des livres bien que jaunissant et se désagrégeant reste, les reliures défraîchies alignées au mur me délivrent toujours leurs (bons) mots tandis que nous ne sommes jamais à l’abri du fichier que cette foutue machine ne « sait » plus lire ou ne « veut » plus lire…
J’imagine avec effroi, à l’ouverture, l’effacement de pages entières de Beckett au « Minuit », lui qui mettait déjà si peu de mots…
Sam? qu’en dirais-tu?…
« Silence. »
Peut être…
Donc grâce au « miracle du « love-one », j’ai retrouvé ce petit moment de bonheur,
dans mes bobines, entre parenthèse même le mot » cassette » (K.7) m’est insupportable,
donc ce petit moment, au fond d’un bled au Portugal, en ’91,
sourires d’enfants,
le joli visage que cette gamine avait!
« … Comme une soeur tête coupée, elle ressemblait à sa poupée… »
indifférente aux adultes, ses cadets en avaient de la chance d’avoir une grande soeur comme celle là;
analogie de simplicité de jeux,
numériquement vôtre…
G. Brassens, paroles de « Comme une soeur… »
Je n’ai pas trouvé Georges en image
… Pour l’air, c’est pas encore trop mal.
sinon l’original est
ici
Il faudrait attendre trois à quatre semaines pour voir ce film surexposé par endroits et un peu hésitant à l’image des premiers pas de ce bambin.
Au bout de trois semaines, la clé mêlée à celles de la Dauphine et de la maison, unique trousseau de la famillle, sésame de l’image, l’attente à son comble, ouverture de la boîte 262 à la poste…
Attendre ce soir, qu’il fasse noir pour projeter ces trois minutes d’éternité, images saccadées aux couleurs par moment passées, magnifiées par le miracle des bains de couleur, des verts saturés de la canopée aux rouges soutenus de la latérite, ces personnages étêtés et Pompon courant partout, cherchant son os…
Poum! tombé! renversé par le chien passé en trombe, l’os dans le colimateur…
Crise de larmes bien sûr!…
Trempe à Pompon.
Peut être se faire des dias dans la foulée, qui seraient arrivées en même temps…
Tant que l’écran était monté
Ou se refaire un autre film?…
Se refaire un autre film.