Archive for the 'sons' Category

Bien sûr tu n’es pas au Japon, mais presque… Ou tu peux faire semblant.


.

.

.


.

.

De la jetée, tu retiens…

Hélène Chatelain lajetee
.
Elle et cette adaptation jusqu’à la saturation
de Terry Gilliam dans
« L’armée des 12 singes »

Screenshot_2020-04-11 La Jetée by Chris Marker (1962)

.


.

Screenshot_2020-04-11 La Jetée by Chris Marker (1962)(1)

.

Hélène Chatelain89af892

.

.

Et puis ce geste de la main dans la nuque.

.
Hélène Chatelain1280
.
Hélène Chatelain,
c’est la passante avec qui l’on prend langue,
pour finir.
Si tu veux te refaire « La jetée » clique, tu y seras.

Sur un petit fond de Satie.

Renouons avec d’anciennes habitudes…
Un billet par jour, comme ça, pour le fun…
Parce qu’après tout,
une petite gymnastique quotidienne
entretient la forme.

Finca vigia… Ou comme j’aurais voulu m’appeler Ernest.

DSC08771

Après un mauvais déjeuner je décide de me taper la Finca Vigia
Inutile d’attendre, il est encore tôt dans l’après-midi, j’ai toutes mes chances de profiter de la maison.
Re-traverser en diagonale les rues bigarrées
Attente interminable sous le cagnard à l’arrêt du bus P7
Je suis le seul « étranger » dans le flot de gens qui attendent
El ultimo ?
Je me range derrière un clodo sympa…
Je le vois partir, sous mon nez, dans le premier bus arrivé au bout d’une demi-heure…
Le suivant sera le bon,
long à venir…
Cagnard.
Oui, je l’ai déjà dit… 35°c komême (sic).
Trois quarts d’heure plus tard.
Je suis primero à entrer.
Les gens s’entassent comme ils peuvent
le double-bus est vite bourré.
Nous roulons,
je suis rêveur à la fenêtre
Le chauffeur m’oublie
je me fais donc le terminus avant d’être conduit à destination, par le P2, en sens inverse.

A la Finca Vigia, chez Ernest Hemingay. from luc lamy on Vimeo.

Arrivé, j’ai moins d’une heure pour n’imprégner de l’endroit.
Le lieu est préservé de façon irréprochable…
D’emblée le charme opère
cinquante-sept ans plus tard
tout est prêt !
Le lit est fait
les étagères époussetées,
les trophées intacts
le mobilier impeccable
les petits souvenirs et les photos de sa vie sagement posés,
les bouquins par centaines attendent.
Tout est rangé comme s’il devait revenir d’un instant à l’autre.
Dans mon malheur de devoir me dépêcher,
j’ai de la chance,
il n’y a pas (ou plus) de touristes vu l’heure tardive…
Je suis quasiment seul à profiter de la maison,
du jardin,
de la piscine,
oui,
Ava s’y est baignée nue,
Ernest aurait décrété qu’il interdisait qu’on vide la piscine après…
J’aurais fait pareil, j’avoue.
Que dire de ce lieu, sinon que tu comprends l’expression « havre de paix » ;
d’emblée en remontant vers la demeure tu te sens chez toi et,
en y repensant,
c’est de ça dont il s’agit ;
tu sais qu’il va te falloir quitter tout à l’heure,
ce lieu,
qui respire le bon vivre,
l’inspiration.
Rentrer en Europe.
La frustration de ne pouvoir se balader librement à l’intérieur est vite comblée par la transparence architecturale, la villa coloniale est aérée aux quatre coins :
la fenêtre à guillotine est faites pour faire circuler l’air et le regard,
se coincer les doigts,
de l’intérieur vers l’extérieur et vice et versa.
Curieux bonhomme dont, au delà des livres, me reviennent en mémoire ses nouvelles et sa correspondance en quarto chez Gallimard… Qui me le firent le re-aimer par delà les lectures obligées et barbantes de « La perle », « L’étranger »… « Le vieil homme et la mer »…
Je confirme,
seul le dernier est de lui.
lol comme ils disent maintenant.
D’un côté les quatre tombes de ses chiens, Black, Negrita, Linda et Néron, près de la piscine ou la trentaine de chats qui hantaient la demeure et ses environs et de l’autre, tous ses trophées de chasse (Bambi, la maman, c’est lui, si-si, maintenant j’en suis sûr, les dates correspondent) deux ou trois squelettes de crânes de fauves, des bouts de bois flotté, des coraux, les coquillages son intérêt pour la nature… Une époque mon bon monsieur.
J’y reviendrai à la fin du séjour
l’avant dernier jour…
A la Finca Vigia
d’où l’on voit La Havane au loin.


Ernest Hemingway… Finca vigea. from luc lamy on Vimeo.

DSC08815
DSC08814
DSC08827
DSC08833

Comme sorti des brumes…

Au petit matin des gosses encapuchonnés partent à l’école
cartable sous le bras, dans le brouillard
ils voient d’étranges et inquiétants dinosaures
qui ne sont que des oliviers tortueux et dépenaillés…
Le travail de Wu Chi-Tsung me remet en mémoire Fellini Roma je crois…
Où en un flashback il fait traverser le Rubicon à des écoliers romains…
C’est dans ce film qu’il y a,
aussi,
la découverte et la disparition de fresques,
lors de travaux dans les souterrains…
Je veux le revoir.
Pour l’heure,
tu as à choisir le son que tu veux,
quelque chose avec du silence,
classique ou moderne,
peu importe,
te caler en grand écran et
regarder ces dix minutes de brouillard qui passent…
Un Oban peut-être,
ou un ABK6…
Les deux sont bons.
Chut !


2012 Landscape in the mist 001 煙林圖之一

« Page précédentePage suivante »