Archive for the 'dessin' Category

C’était un petit jardin…


C’était un petit jardin (attention Loïs, piège!)
C’était un petit jardin, donc,
où il ne manquait de rien:
Goyaves, papayes, mangues… Il fallait un boulier pour les compter;
le petit bruit clair, des billes de bois, faisait pouffer ma soeur.
Bien sûr après la crise, plus question d’additionner des goyaves et des papayes,
heu! pardon, des pommes et des poires,
nous comptâmes sur nos doigts.

Un peu de couture et un aria à la demande générale d’une lectrice fidèle…


Le tesson n’avait heureusement rien touché d’essentiel
(le docteur rassura tout de suite ma tante)
ce qui lui fit dire que ma soeur s’était vraiment bien amusée en vacances à Lubudi.
Ma mère n’apprécia pas:
Trois petits points de suture, et une tarte pour t’apprendre à jouer avec du verre, regarde ta robe maintenant!… et moi aussi, pour ne pas m’en être occupé, à tout hasard!


Découvrez Nino Rota!

Vous reprendrez bien a « keup’of tî »…


En faisant ce lavis, le colonel assis à droite, dans l’image, me faisait penser à Patrick D.,
je crois qu’à l’époque j’ai un peu forcé le trait ayant vu, peu avant, ce chef d’oeuvre d’Alain Corneau qu’est « Série noire ».
« F comme Fairbanks », plus tard, achèvera de consacrer Dewaere dans mon panthéon de ces gens qui donnent sans compter, mettant la générosité en premier au risque de se brûler les ailes.
N’en déplaise à Sylvaine, si « Dix heure » possède « Moonlight fiesta » du Duke, c’est qu’il est onze heure docteur Schweitzer,
j’en conviens, celle de l’intro du film est plus peps et je ne te dis pas la joie lorsque je suis tombé sur le vinyl, griffé et crachotant avec le morceau fétiche de la « Ze scène »…
Je te parle, évidemment, d’un temps que les moins de vingt ans…


Découvrez Duke Ellington!

« Série noire »… ou comment danser avec une voiture?
« Série noire » … Ou comment assomer une voiture?

« être dans le vent est une ambition de feuille morte » ***


Du coq à l’âne je lui demandai de poser,
par ce temps d’automne,
« être dans le vent est une ambition de feuille morte »,
nous restâmes à la maison.
***(Attribué à Milan Kundera)

Les lanternes: autre version.


D’un idée venue en lisant Loïs ce matin
et de Mâme de K qui voulais plus de dessins…
Il me revient ce refrain de Barbara
« En casquette à galons dorés
En capote à boutons dorés
Tout au long des jeudis sans fin
Voyez passer les orphelins. »

Je n’ai pas aimé l’internat,
mes cousins non plus.
Version douce de l’abandon,
quand les parents ne peuvent faire autrement,
le terme durait un trimestre entier,
Noël et Pâques étaient vraiment une délivrance alors!
… Et les grandes vacances me direz-vous?
en colonie bien sûr.
Pauvres cousins chez les « bwana-mon-père »!

Mais laissons lui la parole
« les boutons dorés »

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