Archive for the 'végétaux' Category

Ce sont les camions qui font « bling-bling » et pas les montres…

Je ne résiste pas à vous faire partager ces trois petites choses; nous avons, du moins pour certains, les Rollex et eux, « le temps ».
Souvenir de cette route quand on allait à Kolwézi ou à Lubudi, aux vacances… A l’époque c’était surtout le tronçon Jadotville-Lubudi, qui était comme ça, à la saison des pluies… Dire qu’il y en a qui cherchent de nouveaux itinéraires pour le « Paris-Dakar »!…
Merci à Raymond B. sur Inchi
CLIC! pour les trois petites choses.

aïe cou!




Haiku ou ikebana il faut parfois choisir.

Il y a un Bonnard dans ma salle de bain!


L’autre jour je rentre et il y avait un Bonnard dans ma salle de bain,
le corps enduit d’huile,
et comme je Nivéa la sirène,
Sotheby’s me passe un coup de fil, et la crème, pour que je la leur cède…
Tableau dire, passe-t-elle? ou thérébentine?
Il faut que j’en parle à Nana-Dirat, ma secrétaire
Qu’auriez-vous fait, d’autre, à ma place?

Toute ressemblance…

Il est évident, après cette vidéo saisissante, que ce poivron est habité…
Nous ne naîtrions donc pas dans des choux?
Toute ressemblance avec une situation déjà connue (il y a très longtemps) serait purement fortuite…

(Un peu léger ce matin, je sors).

Comme une soeur tête coupée, tête coupée…


Tout à la joie d’avoir une petite machine à prêter (merci Bernard!) pour convertir des images qui dorment depuis des années dans cet analogique désormais désuet, zéro ou un, nous n’avons plus le choix qu’entre deux chiffres, choisir c’est renoncer… 40 à 60 heures de vidéos, filmées amoureusement, images pêchées au gré des voyages, machines non remplacées… Tête du vendeur qui vous regarde avec pitié.
Je préférais ma surface sensible d’antan à ces irrémédiables « rien ou un » de maintenant…
Oui mais « rien » et « zéro », ce n’est pas pareil, vont me dire les spécialistes (madame de K. en tête)… Je sais, c’est une façon de s’exprimer, moi c’est « rien ou un ».
Mémoires en train de s’effacer déjà,
vite! archiver (toujours archiver), le papier des livres bien que jaunissant et se désagrégeant reste, les reliures défraîchies alignées au mur me délivrent toujours leurs (bons) mots tandis que nous ne sommes jamais à l’abri du fichier que cette foutue machine ne « sait » plus lire ou ne « veut » plus lire…
J’imagine avec effroi, à l’ouverture, l’effacement de pages entières de Beckett au « Minuit », lui qui mettait déjà si peu de mots…
Sam? qu’en dirais-tu?…
« Silence. »
Peut être…
Donc grâce au « miracle du « love-one », j’ai retrouvé ce petit moment de bonheur,
dans mes bobines, entre parenthèse même le mot  » cassette » (K.7) m’est insupportable,
donc ce petit moment, au fond d’un bled au Portugal, en ’91,
sourires d’enfants,
le joli visage que cette gamine avait!
« … Comme une soeur tête coupée, elle ressemblait à sa poupée… »
indifférente aux adultes, ses cadets en avaient de la chance d’avoir une grande soeur comme celle là;
analogie de simplicité de jeux,
numériquement vôtre…

G. Brassens, paroles de « Comme une soeur… »
Je n’ai pas trouvé Georges en image
… Pour l’air, c’est pas encore trop mal.
sinon l’original est
ici

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