Archive for the 'rapport au sol' Category

Un peu de Scotch, alors, pour souder les équipes.

VERSION 2 (merci Luc)
Envoyée ce matin par AppAS

Une taupe sort de son trou.
« C’est ici le service de l’administration des ventes ?
— Vous êtes au marketing produit, lui répond une vache.
— Vous n’auriez pas une agrafeuse ?
— Non. Allez aux services généraux, dans le vieux moulin en ruines.
— Mais j’en viens. Ils ont déménagé. Maintenant, là-bas, c’est le service juridique.
— Sympa de nous avoir tenues au courant ! De toutes façons, c’est toujours pareil, nous, au marketing produit, on est toujours les dernières informées !
— Ah bas c’est pareil pour nous à l’exploitation. Dernières servies… voire jamais servies.
— Oui, d’accord. Mais on m’a dit que vous vous rattrapiez largement avec d’autres avantages…»
La taupe bondit sur l’herbe.
« Qu’est-ce que vous insinuez ?
— Je me comprends. À l’exploite, les filles, elles sont pas à plaindre. Vous le savez parfaitement. D’où votre bond. D’ailleurs, j’ai une agrafeuse, et même deux. Et je vous la filerai pas.
— Vous croyez que ça m’étonne ?
— Ha, ha ! Vous êtes en colère, on dirait. J’ai gratté là où ça fait mal. C’est pas agréable de voir ses petits secrets d’animal myope révélés au grand jour.
— Cessez vos attaques discriminatoires ! Ou j’en appelle aux tribunaux.
— Oh, admirons la largeur de vue des filles de l’exploite. Quelle clairvoyance, quel coup d’œil infaillible ! »
La taupe, folle de rage, ne cesse de bondir sur place.
« Je vais te pourrir ta race ! hurle-t-elle.
— Tu me fais pitié. Voilà ton agrafeuse… mais sans les agrafes. Ha, ha !
— Je vais t’agrafer les pis, sac à lait ! »
La taupe emporte l’agrafeuse dans son trou. Et la vache piétine aussitôt le trou en ricanant. Le canard, directeur des ressources animales, qui a observé la scène de loin, estime soudain que son personnel aurait besoin de quelques séminaires de gestion du stress. Il envoie un mail au cochon en charge des chtages. Puis il fait « couink » et reprend avec minutie la construction de sa maquette du cirque Pinder…

Une fois n’est pas coutume, je laisse la parole à un texte de AppAS pour commencer la semaine en beauté.
Les fourmis sont bien sûr les témoins de ce qui va se passer dans le texte qui suit.


Une taupe sort de son trou.
« C’est ici le service de l’administration des ventes ?
— Vous êtes au marketing produit, lui répond tranquillement une vache.
— Par hasard, vous n’auriez pas une agrafeuse ? fait la taupe.
— Non. Vous avez essayé les services généraux ?
— Dans le vieux moulin en ruines ?
— Ben ouais.
— Ils ont déménagé, indique la taupe. Maintenant, là-bas, c’est le service juridique.
— C’est sympa de nous avoir tenues au courant ! meugle la vache. De toutes façons, c’est toujours pareil, nous, au marketing produit, on est toujours les dernières informées !
— Ah bas c’est pareil pour nous à l’exploitation, avec les fournitures de bureau, réplique la taupe. Dernières servies… voire jamais servies.
— Oui, d’accord, fait la vache. Mais on m’a dit que vous vous rattrapiez largement avec d’autres avantages…»
La taupe bondit sur l’herbe.
« Qu’est-ce que vous insinuez ?
— Je me comprends, répond la vache. À l’exploite, les filles, elles sont pas à plaindre. Vous le savez parfaitement. D’où votre bond. D’ailleurs, j’ai une agrafeuse, et même deux. Et je vous la filerai pas.
— Vous croyez que ça m’étonne ?
— Ha, ha ! Vous êtes en colère, on dirait. J’ai gratté là où ça fait mal, hein ? C’est pas agréable de voir ses petits secrets d’animal myope révélés au grand jour.
— Cessez vos attaques discriminatoires ! glapit la taupe. Ou j’en appelle aux tribunaux.
— Oh, admirons la largeur de vue des filles de l’exploite. Quelle clairvoyance, quel coup d’œil infaillible ! »
La taupe, folle de rage, ne cesse de bondir sur place.
« Je vais te pourrir ta race ! hurle-t-elle.
— Tiens, tu me fais pitié, dit la vache. Voilà ton agrafeuse… mais sans les agrafes. Ha, ha !
— Je vais t’agrafer les pis, sac à lait ! »
La taupe emporte l’agrafeuse dans son trou, que la vache piétine aussitôt en ricanant. Le canard, directeur des ressources animales, qui a observé la scène de loin, estime soudain que son personnel aurait besoin de quelques séminaires de gestion du stress. Il envoie aussitôt un mail au conchon en charge des chtages. Puis il fait « couink » et reprend avec minutie la construction de sa maquette du cirque Pinder

(Mercredi 7 octobre 2009, par AppAS).

Inlassablement…

Ou encore
« t’es pas en phase ma fille ! »
(conte semi-cruel ).

Eddy était aux platines
Edith était, Ô platine
hé ! dis ? t’étais aux platines ?
Eddy tétait au plat in.


(biffez les mentions inutiles ).





Au « Bar Clay »,
sur les morceaux ringards du Teppaz
et le plancher de ce sombre caberdouche
vif-argent, dansant
elle subjugait les convives
de son eau vive.
Lui se rêvait écharde;
elle,
toute à la joie de sa liberté retrouvée,
ne se doutait de rien.
Ami,
je te le dis,
célibataire elle ne le resterait pas très longtemps :
Mercure s’en chargerait
et de quelle façon !
« Eddy-les-Platines »
aimait les petites jeunes.
Salaud d’Eddy (de Nantes…)
toujours protestant de sa bonne foi.

(On voit bien la mer d’ici ).


D’un vieux carnet.
Billet doux d’algue de Félix l’instit’.

En feuilletant Tarkovski…


ça s’appelle « Lumière instantanée »
… Petit livre de polaroïds de Tarkovski durant son exil à Paris,
avec quelques maigres images de son fils resté là bas (en Russie ).

Il agrémente ses images de quelques pensées ou textes
qui le guident dans sa recherche cinématographique.
Le rapport avec l’Afrique ?
aucun, sinon certaines lumières
et l’exil.

Dilemme… L’aime.

Il est évident que…
Le choix d’une image est très important :
en effet pour la légende
(prenons au hasard une bête phrase )
« Seul bémol,
il fallait franchir la clôture…
De mes sentiments
elle n’en saurait jamais rien. « 

si je prends cette image-ci

ou celle là

ou encore cette troisième

Je n’obtiendrai absolument pas le même résultat.
Dans le premier cas nous avons à faire, visiblement,
au bouillonnement du narrateur,
un chimiste obscur,
sous payé dans un laboratoire de province,
je vous laisse imaginer la suite…
Dans le deuxième,
à une paisible conversation dans un harem,
où le héros, réincarné en poulet,
prend sa plus belle plume pour lui faire un mot,
et enfin dans le troisième un monologue champêtre
s’est engagé entre l’héroïne et ses tomates,
le narrateur, à l’extérieur, passe son chemin
en imaginant tout ce qui aurait pu se passer
si…
Mais voila qu’une voiture passe et l’écrase,
ou encore il est trop lâche pour…
Ou bien…
RrrrooohhhHHH !…
Laquelle choisir ?

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