Archive for the 'rapport au sol' Category
Published by luc on mai 25, 2010
under animatin gif, chevelure, collage, correspondance, entre parenthèse (...etc.)., hotels, rapport au sol, technique mixte

Quoique relativement assoupis nous avions de douces hallucinations sur le cours du pétrole et la chute du chicon…
Nous voyions passer de joyeuses troupes de phacochères se rendant au boulot
et de gentilles hyènes attaquées par des coccinelles salaces.
Je ne parlerai pas de …
Non rien…
N’insistez pas je vous prie, c’est trop intime
Je crois qu’à la fin ce Pakistanais qui nous fournissait,
Rididine et moi,
en cigares de la Havane de toutes sortes
ne remplissait plus, avec sérieux, son contrat.
Dire qu’il n’y avait que du tabac,
je n’irai pas jusque là
Je ne suis pas sûr qu’il ne nous roulait pas un peu sur la qualité du Cohiba ou des Partagas.
T’en veux ?
Published by luc on mai 3, 2010
under animatin gif, correspondance, entre parenthèse (...etc.)., rapport au sol
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(inconnu).
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Hier, au hasard de la toile,
je suis tombé en arrêt
sur ce petit gif animé
d’une incroyable violence,
copyright à je ne sais pas qui…
Mais, s’il se reconnait,
c’est moi qui ai sa boîte de crayons de couleurs,
je la lui rendrai.
C’est sûr.
Published by luc on mai 1, 2010
under correspondance, dessin, entre parenthèse (...etc.)., gravure, lambeaux, rapport au sol
Après 35 ans d’Afrique et d’Indo l’accent était la seule chose qui les reliait au Marseilles de leur adolescence sur les voies de chemins de fer : apprentis cheminots ils s’étaient barrés vite fait pour ne plus revenir préférant, comme c’est bizarre, la mousson à cette deuxième der des ders en Europe.
En effet, Auguste et Raphaël, profondément pacifistes et lâches
(ce qui les rend parfaitement abjects et antipathiques au yeux de tous)
avaient fuit la guerre pour l’Indochine…
Puis l’Indochine pour l’Algérie.
Ensuite l’Algérie pour le Cameroun…
Et finir dans ce trou perdu de Foumban.
Beau travail.
L’un avait refait sa vie avec une « locale »,
comme on disait à l’époque,
l’autre était resté célibataire et lorsqu’une pute,
rencontrée au cinéma du coin, lui demandait comment il allait,
il répondait invariablement avec son accent du Sud :
– ça coule toujours !
avec un petit geste qui se remettait le service trois pièce en place.
Adolescent, j’aimais regarder les étoiles avec ce type.
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Comme annoncé en début d’année
ne manquez pas le rendez-vous du muguet
pourvu qu’il ne soit pas buccal…
Merci Félix, on dit.
Published by luc on avril 30, 2010
under animatin gif, cinéma, correspondance, E'ville fragments, hotels, lambeaux, rapport au sol

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Il balançait d’un pied sur l’autre
faisant toujours semblant d’être paralysé du genou gauche.
Cela tournait au cauchemar
Comment faire avaler ce canular ?
ils n’avaient donc aucun humour ces deux là ?
il voyait bien que tout cela ne rimait à rien…
Ses grands parents étaient de plus en plus inquiets,
ils gobaient TOUT ces gens !
Lui cette histoire de polio ne le faisait plus rire :
la crédulité et les visages inquiets de ces deux vieux était hallucinante ;
et eux, qu’allaient-ils dire aux parents, leurs enfants, à leur retour ?
pris à son propre piège le gaillard, debout sur le lit du salon, gambergeait sec :
continuer de mentir ou dire que c’était passé ?
une blague.
Se décider pour la première solution
ou éclater de rire et s’enfuir pour éviter la « baffe de trouille » ?
la retraite était coupée.
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Published by luc on avril 28, 2010
under animatin gif, cinéma, correspondance, entre parenthèse (...etc.)., rapport au sol

D’abord un vieil indien en mal de traditions,
puis une indienne moult fois violée
et un vieux chien irascible
ensuite une vieille mémé et sa petite fille
puis deux hommes de mains…
Tout ce petit monde s’agglutine autour du grand Clint
façon phalènes autour d’une lampe
lui tireur laconique,
crachant son jus de chique
tantôt sur un petit scorpion,
tantôt sur les cactus
ou le reste de l’humanité
au front des cadavres semés
pestant de façon muette sur ce chancre,
déjà mort de l’âme,
qui l’entoure après la guerre.
Revu ce film qui m’était sorti de la mémoire.
… Finalement, toute proportions gardées,
c’était assez amusant…
Les scènes de tueries chorégraphiées façon
« j’t’en tue plein et je ramasse une petite estafilade en échange » ;
violence prolyxe sobre…
Je ne lancerai pas la pierre à Josey Wales.
Deux heures dix de neurone plat à regarder Clint
… Comme un enfant.
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