Archive for the 'rapport au sol' Category

A propos d’hier.


Du lin naissant
et de sa couleur
se saoûler.


Ceci n’est pas un haïku.

Me manquait ton visage pour ce camée.


Ayant trouvé le calcédoine idéal…
Je voulais en un glyptique liquide
louer ses courbes et ses lignes.
Onyx soit qui mal y pense.

Ne pas oublier…

Penser,
plus tard,
à me réincarner
en vieux bougnoule septuagénaire
dansant…
ça doit être cool.

.

.

Shim sham !
Merttt’ quoi !

.

Éphémères petites respirations.

Toi dont l’absence de mémoire
ne laissait présager
que tu étais sa première lectrice
muette.
En te perdant
il perdait
aussi
le goût du verbe…
« Comme l’amertume du cédrat »
Je le disais par ailleurs
pas plus tard qu’hier.

Petite respiration.

Plaisir aussi
de raconter
ses histoires,
toujours les mêmes,
celles du temps
où tu avais conquis
des terres inconnues
et lointaines
pour y bâtir des royaumes
et des pépites de souvenirs.



Ouais,
Luc a son blog.
Et toc!.
There are 900 Posts
plus un…
(and 12,413 Comments so far.
10h55,
15.06.2011.)
Etonnant non ?

Restons dans le homard avec ce sonnet.

C’était un tout petit homard des Batignolles.
Nous l’avions acheté trois francs, place Breda.
En vain, pour le payer moins cher, on marchanda.
Le vendeur, coeur loyal, n’avait qu’une parole.

Nous portions les cabas, tous deux, à tour de rôle.
Comme nous arrivions aux remparts, Amanda
Entra dans un débit de vin et demanda
Deux setiers. Le soleil dorait sa tête folle.

Puis ce furent des cris, des rires enfantins.
Elle avait un effroi naïf des intestions
Dont, je dois l’avouer, l’odeur était amère.

Nous revînmes le soir, peu nourris, mais joyeux.
Et d’un petit homard nous fîmes trois heureux
Car elle avait gardé les pattes pour sa mère.
(Docteur Camuset).

.

.

« Page précédentePage suivante »