Archive for the 'correspondance' Category

Mesdames, il faut se méfier des imitations… Ou comment faire un billet sans écrire deux lignes.

Naissance d’une vocation ou comment créer des liens dans un équilibre tranquille.

Entre les deux images
bien des années s’étaient passées.
Maintenant Rico ne pensait plus que très rarement
à ces punitions
soigneusement orchestrées
par ces amateurs de shibari du dimanche,
qu’étaient sa tante et son oncle.
Car il était orphelin,
bien sûr,
adopté par ce qui restait de famille
c’est à dire
tonton Léon et
tata Irma
deux êtres fort peu recommandables…
(oui, l’auteur a décidé que c’était mieux ainsi,
« orphelin et adopté, enfance malheureuse etc. »
Sinon on ne « s’attache » pas au personnage
mais reprenons le récit, voulez-vous…
Vous le voulez ?
Dans l’image du haut,
photo qu’il gardait en poche
en souvenir de ses jeunes années,
le verre d’eau restait un must.
N’ayant pas la rancune tenace (Brave Rico ! ndla)
il ne leur avait pas tenu rigueur de ces petits moments,
simplement désagréables
où des liens
malgré tout
s’étaient tissés.
En y repensant il se disait même qu’il faudrait un jour
qu’il dévale Sa Spirale
un verre d’eau sur la tête.
En effet, en cette ère où les choses évoluaient tellement vite
les gens se lassaient rapidement d’une attraction si bien rodée ;
ça donnerait, sûrement, un petit coup de pouce au numéro.
Il en était là de ses pensées quand il se rappela que…

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D’abord…
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(points de suspension destinés à tenir le public en haleine)
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D’abord, donc…
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Il lui fallait demander sa main
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et épouser Rita !
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Tu as de beaux trapèzes,
dit-il, avant de l’embrasser,
sous un tonnerre d’applaudissements.


(Il fallut un avion pour le lancer de riz traditionnel).
1001ème billet, si je compte bien !
Voila, ça y est, je suis tout ému, c’est malin !

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plus un ça fait mille !
Omagade !
(Comme ils disent maintenant)
si on m’avait dit ça il y a cinq ans.
Car oui, il y a cinq ans,
timidement d’abord
puis à une cadence effrénée
naissait le blog avec
au début
une vingtaine de posts par mois
(six par semaine) et ce pendant trois ans…
L’idée se basait sur un pari très simple :
étant par ailleurs enseignant
(grand bruit de cape rouge et noire,
œil planqué derrière la manche)
je pouvais sans rougir demander aux étudiants
qu’ils produisent la même chose
en exercice journalier…
Pour à leur tour l’alimenter, ce blog…
je les aurais repris à mon compte, bien sûr
(il n’y a pas de petits profits ! )
Las ! Tiraillées par Twitter, Facebook, Deezer, etc.
les nouvelles générations ont bien d’autres choses à faire
et surtout d’autres ambitions…
une image et un texte par jour ?
Toute l’année scolaire ?
Nan-mais-hé-ho !
Téfou ?
ça va pas la tête ?
Et qui va faire mes textos sur mon téléphone portable
chatter sur internet ?
Télécharger les films ?
Enregistrer ma musique
Bref ! Ils avaient d’autres soucis les braves.
Dieu sait que mes sentiments furent partagés
(un peu comme quand ta belle-mère
recule vers le ravin avec ta voiture neuve).
Je résolu de quitter l’enseignement
de définitivement changer de métier :
faire super-héros,
rôle et costume qui me seyaient à merveille.
Aller par les chemins,
redresser quelques torts de ci de là,
parcourir la planète et le monde,
inventer des machines,
me (re)produire avec des vahinés
(toutes plus belles les unes que les autres,
bien entendu)
jouer avec Pluplu
(un pote, je ne sais pas si vous connaissez ?)
me la couler douce avec Rididine,
lui cuisiner des petits plats,
ouvrir un resto,
faire un tour sur la lune
aller à la rivière…


La vraie vie quoi !

Six mois de ma vie pour avoir ses yeux ne fût-ce qu’une journée.

Quand il verbalise ce qu’il voit
on se dit que son dessin
sa peinture
ses monotypes
ne sont plus qu’une formalité.
Degas n’est jamais meilleur
que dans la relation épistolaire
de ce qu’il regarde,
dissèque,
analyse,
avec ses yeux.
Dans le fond,
un type qui se contentait de sa ration d’avoine,
ne pouvait pas être un mauvais homme.







Et puis, pour la bonne bouche…


Dans le fond…

Ils s’en fichaient
mais à moitié…
Ils n’étaient pas allés voter
comme des cons
préférant passer la journée au pieu
puis
regardant les actualités
avaient contemplé la défaite
du mormon face au démocrate.
Lui
sûr de ses atouts
prônait le retour à une rigueur
elle
elle savait qu’ils ne vieilliraient pas ensemble.

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