Archive for the 'dessin' Category

Elle était on ne peut plus charmante la jeune fille du bar d’à côté.


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Je me suis dépêché de lui offrir de quoi sortir ce soir.

Mutique.


(*)

Katanga
Mu immobile
larmes sèches
verres opaques
anéantie debout
brûle de le refroidir
avant déflagration
sourd le bruit
de la détente
apaisement
salée
de
sueur
sûre
en paix
maintenant
début de la fin
agonie de l’autre
cris aphones
mutatis mutandis
« crève » lui dit-elle
sa vie
elle la commence
Mu rit à présent.


(*) : Mu en chinois veut dire « sans ».

Boisson d’avril.


Je viens d’apprendre l’interdiction de la vodka ?

Comme annoncé en début d’année
ne manquez pas le rendez-vous des semailles du mois d’avril
et du ciel qui va avecque.
Merci Félix, on dit.

Petite devinette :
qu’est ce qui est tout rond,
tout petit,
rose et vert,
qui monte et qui descend ?
(elle est facile ).

Tant qu’il y aura des gommes.


(Larry Rivers).
Suite à des commentaires sur un blog ami,
où vous pourrez lire votre serviteur pas plus tard que vendredi prochain dans le cadre des « vases communiquants »,
je réagis aux réponses de l’article et m’inscris en faux… Car c’est un beau sujet en effet.
Si, en littérature, elle sert effectivement à supprimer du brouillon les coquilles du texte,
en dessin il n’en est pas de même.
La gomme n’efface pas…
C’est faux de le penser et de l’utiliser comme telle,
de cette façon primaire, qui relève du jardin d’enfant.
… Elle ne fait qu’apporter la lumière, elle permet de les ouvrir;
en fusain elle est indispensable
au même titre que l’estompe pour les mines de plomb ou de graphite.
sans elle point palimpsestes ni de repentirs…
Et ça, ce serait gomm… Heu !
pardon !
effacer tout un pan de l’histoire de l’art.
Pensons à Giacometti ou à Larry Rivers…
Ou encore à la fameuse anecdote du « Erased de Kooning » de Robert Rauschenberg « détruisant » à la gomme un dessin de Willem de Kooning… A qui il avait demandé un dessin TRES écrit pour avoir VRAIMENT du mal à l’effacer.

(Robert Rauschenberg, « Erased de Kooning » ).

Carte du Tendre de sa voie lactée (suite ).


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Je réinventais les galaxies et le firmament
au gré des grains de beauté de Géraldine
(la route était longue et sinueuse,
parsemée d’embûches,
mais à coeur vaillant…)
Je n’hésitais pas à contourner la mer de l'(in)tranquilité
pour plonger dans les flammes du marbre de sa peau.
Viens y voir lui dis-je
explorant le nacré de ses hanches
l’anse de sa crique
Elle ne pouvait comprendre mes jeux de mots
(Américaine qu’elle était )
pour lui éviter le naevus breakdown
je lui tripatouillais le raphé
au risque de capoter
Petit moussaillon de l’US naevi
G.I. Joe sur le porte avion de son corps
j’avais en ma possession
toutes les cartes d’états majeurs
pour étudier le plan d’atterrissage.
. . .

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