Archive for the 'hotels' Category

Sur le mode « 243 cartes postales de Georges P. », ou presque.


Sommes bien arrivés à l’hotel Beauséjour.
Les clés ne donnent pas la solution du secret des photos sur la cheminée.
J’ai passé plus de deux heures à faire des portraits d’elle;
à 23h.05′, un soixantième de seconde, satisfaisant.
Demain, il fera beau paraît-il…
Des baisers


* * *
« 243 cartes postales de Georges P. ».

Il y a (de nouveau) un Bonnard dans mon salon…


Chez les amis, chez qui je suis en ce moment, j’ai trouvé cette maxime sur le frigo, accrochée par un magnet.
So I asked my friend, what are your three favourite pleasures in life?
and she replied: « a Martini before and a cigar after ».

Ce qui traduit dans la langue de Molière donne (pour ceux d’entre vous qui ne manipulent pas suffisamment celle de Shakespeare je leur livre gracieusement cette traduction, au pied levé, mais c’est bien la dernière fois):
Je demandai à mon amie ce qu’elle considérait comme étant ses trois plus grands plaisirs, dans la vie?
elle me répondit: « d’abord une boisson apéritive venant d’Italie (un Martini par exemple) et, ensuite, un Cohiba venant du pays de chez Fidel »

Phrase qui, avouons-le en passant, prête à peu d’interprétations non équivoques…
La plus petite, de la maisonnée, demanda à son père ce qu’il y avait entre le Martini et le cigare ?
il lui répondit: le repas.
Il n’empêche j’ai (de nouveau) un Bonnard dans mon salon…

Le premier prix.


Après toute cette année en pension,
il avait échoué à « l’excellence »
(le condamnant à remettre le couvert l’année suivante,
en internat.)
Il envoya un télégramme à sa mère :
– J’ai raté le premier prix- stop – Prépare papa – stop
Le lendemain, il reçut la réponse :
– Papa préparé – stop – Prépare toi – stop

Puisque vous aimez ça…


(extrait de « you tube »)

On va s’en remettre une couche.
Justement hier soir je dinais avec des amis,
nous parlions du Japon (où ils iraient bientôt, les veinards),
de l’Espagne (nous étions dans un « Espagnol »)
et, il y avait, là, cette amie qui m’a fait découvrir Kevin & Carla
« Hop-hop! » dirait Chronolog « petite anim’, et en avant la musique! »
ces deux loustics font croire à la légèreté des choses, tant le sol ressemble à une aimable surface savonneuse et l’aimant de leurs entrechats sont autant de rappels magnétiques pour ne pas se perdre de vue.
Elle, n’a pas son pareil pour glisser, fixe, transversalement au plan du sol.
Lui, reste caoutchouteux du pantalon (qu’il porte large) tant et si bien qu’il semble monté sur soufflerie.
Bei Mir Bist Du Schon, please let me explain
Bei Mir Bist Du Schon, means you’re grand
Bei Mir Bist Du Schon, again I’ll explain
It means you’re the fairest in the la-a-a-and

I could say bella bella, even sir-ir wunderbar
Each language only helps me tell you how grand you are
I’ve tried to explain, Bei Mir Bist Du Schon
So kiss me and say you understand

on pardonnera la version un peu lente en se rappelant celle des Andrews sisters ou d’Ella Fitzgerald
Play it Sam ou magnéto Serge, selon!

… à quand un remake de  »On achève bien les chevaux » avec ces deux là?

La lettre.


En recevant ta lettre, ce matin, je lisais Pessoa…


(Merci à pop pour ce magnifique manuscrit de Pessoa, qui m’a donné l’idée de ce petit billet0)

« Page précédentePage suivante »