Archive for the 'E’ville fragments' Category

à 18 mois (j’ai quitté ma province…)


Depuis jadis, ce sourire et ce mouvement me hantent.
« Hantez » me dit-elle.
La scène que je fis à mes parents,
lorsqu’ils la congédièrent pour quelques sous piqués dans le tiroir,
reste d’anthologie, dans la famille.
Le lendemain, elle revenait à la maison,
et continua de m’apprendre à marcher sur ses petits chemins…
Et du haut de ses douze ans,
on peut dire qu’elle ravagea la mouquère.

Des fois…




……………………………On voudrait que ça reste.
*
*
*

ps: petit merci, que j’ai oublié de dire l’autre jour à Marie-Adelyne
qui m’a prêté, gracieusement, les partitions.

D’une écriture malhabile…


L’institutrice nous expliquait le muguet du mois de mai « au pays »,
au sortir de « l’hiver »,
au milieu du « printemps »,
et donc que c’était une belle idée de l’associer à cette fête des mères.
Saison sèche ou saison des pluies,
jours de douze heures, nuits pareilles,
noirs ou blancs…
à côté, ça avait l’air compliqué la Belgique,
l’Europe,
les conquistadors,
les cowboys…
Abstractions vers lesquelles nous allions…
* * *
Et nous, du fin fond de cette Afrique,
(qu’il nous faudrait quitter bientôt)
de recopier ce dessin,
sans comprendre…
Il y avait juste ce joli texte,
glissé à l’intérieur…
Où il faudrait ne pas faire de fautes.


« Les étoiles brilleront dans tes yeux… »
Voila, le pluriel du « Le étoiles » est corrigé
Je peux te le réciter…
Pouce sur la couture.
Il fait froid dans ton pays, du muguet,
mais tu restes ma chérie.

Un peu de géométrie à présent.


Double triangle des jambes et puis des bras en un vacarme silencieux…
Tandis que ta crinière en goëmons se dépose.
« Tu m’as dit: « Cette fois, c’est le dernier voyage »
Pour nos coeurs déchirés, c’est le dernier naufrage…
« Au printemps, tu verras, je serai de retour
Le printemps, c’est joli pour se parler d’amour
Nous irons voir ensemble les jardins refleuris
Et déambulerons dans les rues de Paris! »

ici

Le tanard ou les double-rideaux dans l’AMI 8, il fallait choisir!

Devinette: qu’est ce qui fait toin-toin?
réponse: un tanard
vendredi matin, il était toujours vivant

« Sous un léger corsage qui fait des plis… »
(vous écouterez la suite, de ma part, chez Clémentine)
Et puis, c’est bien là ma contrariété de ce matin,
vous irez lire Lephauste ici,
je lui jalouse l’image des phasmes aux essuie-glaces
(ou comment face aux femmes je ne suis pas de glace, devrait-il dire…)
Les phasmes, que ne l’ai-je trouvé avant lui!
Grrr! ajouterai-je.

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