Au zinc du comptoir.
ll est zingueur au comptoir,
entre les discours de l’omniprésident à la télé du troquet
et les petits café-cognac
il n’a pas connu
mais il en parle
pathétique dans ses désirs d’aventures,
ses rêves mercenaires,
l’Indochine, l’Algérie, le Congo… Tout ça
l’a pas un rond de côté,
… Et puis sa grande histoire avec Irma la douce
(il n’est jamais trottoir pour bien faire).
Il reprend son balai
et repart mesurer la voirie dans le zig et dans le zag,
conscience professionnelle oblige!
Gniaque! re-gniaque et cognac!
l’a oublié les clés de la canisette sur le comptoir,
va revenir.
***
ps: et n’oubliez pas de voter là (http://www.luclamy.net/blog/?p=1362) si ce n’est déjà fait, je clôture ce week end.
Ca me fait penser à la chanson de CharlElie Couture « le loup dans la bergerie ». Impossible de trouver cette chanson à écouter sur le web ! C’est dingue !…
Je crois que je vais piquer ton texte pour Fast-portrait 😉
@’Ême de K.:… J’allais te le proposer,(;°)
et pour Charlélie, évidemment que c’était tentant…
C’est comment on le raconte j’crois bien qu’c’est « importont » disait Gaston… Alias Nino…
On invente rien.
C’est une histoire vraie, qu’est écrite sur le papier?
@Ephedra: c’est mot pour mot une conversation de comptoir que j’avais re-trancrite au vol en écoutant la table à côté…
C’est le privilège d’arriver avant ses rendez-vous et de laisser flâner son oreille à côté…
Carnet en embuscade.
Je travaille toujours sur l’humain à proximité…
La première vidéo de fille se recoiffant, de dos, devant moi, en est une autre preuve…
Il y a souvent des trésors!…
Cela rejoint ton dernier billet d’hier, non?… : )
J’adore ce principe! Et je suis d’accord avec toi: comme je le disais hier en effet, il y a souvent des trésors dans les bars. Moi j’ai mon petit carnet-à-tout-noter qui me suit partout, et qui me sert à consigner précieusement ces conversations futiles et ces instants fugaces quand je les surprends, mais je n’aurais jamais eu l’idée d’en faire ce que tu as fait (la différence entre l’Artiste et les autres sans doute! ;-). De toute façon, ma calligraphie n’aurait jamais eu la beauté de la tienne. C’est finalement assez rare (et de plus en plus) de voir de belles écritures (au sens plastique du terme). Chouette idée en tout cas…
@Ephedra: la vie de tout les jours doit ou peut s’intégrer au travail artistique, quel qu’il soit…
Il faut aussi pouvoir la transformer à sa guise…
C’est péremptoire, de prime abord, mais j’y crois profondément, faire un travail exsangue d’émotion ou plus neutre ne m’intéresse pas: on a qu’une vie.
Et pour l’écriture (j’adore certains manuscrits d’écrivains) on me l’envie depuis belle lurette, gaucher à vie, à l’adolescence j’ai décidé de me venger de cette lenteur à écrire, des pattes de mouches, des râtures et des hésitations que les profs me reprochaient à lire mes rédacs…
à présent je suis le maître du monde.o)
Bonsoir Luc,
je découvre encore un petit peu, parfois j’ai l’impression d’entrer dans une maison sans y être invitée, c’est comme ça les blogs qui ont des petites portes et des fenêtres comme de vraies maisons. et où est passé l’incroyable « orquestra » du congo?
até logo.
@Popelina: il y a de ça, pour l’orchestre de Kinshasa, il se trouve en date du 20 janvier.