Archive for the 'correspondance' Category

Avec des fleurs, les révolutions… Du jasmin, de préférence.

Au fond de sa poche
il choisi un autre projectile
oblong presque parfait,
de la taille d’une olive,
le logea au creux du cuir
étiré au maximum,
le caoutchouc de la chambre à air…

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Trop long.
.
D’un oblong presque parfait,
il choisi un autre projectile
de la taille d’une olive,
au fond de sa poche,
et le logea au creux du cuir moelleux
du lance-pierre.
Etiré au maximum,
le caoutchouc
se détendi
et se ramassa,
d’un bruit sec,
au milieu de la fourche,
suivi d’un « pacK » bref
ricochant sur le tronc
à deux centimètres d’un piaf
qui s’envola vexé comme un pou.
Lui qui visait consciencieusement la conserve
par lui placée
entre deux branches,
se dit qu’il avait encore des progrès à faire..

.

.
Il considéra son texte et se dit qu’il devrait peut être tenter le politique,
les évènements en Tunisie, en Egypte, en Libye…
Mieux ! se dit-il, demandant l’addition à la serveuse.

Et puis, je vais te dire… Le canif est auffi un p’tit fien.


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Superbe weekend avec les enfants
(nous en avons deux, Rididine et moi…
C’est un secret que je garde jalousement d’ordinaire,
mais,
maintenant qu’on se connait…
Loulou (le chien)
nous accompagnait dans ces péripéties.)
Nous sommes partis,
donc,
dans notre nouvelle décapotable
en Helvétie
élever le chien et
baisser le niveau de nos comptes.

Le Brousse Ouilisse des butineurs.


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Ah la la !…
Quelle époque !
Tout ça ne lui disait rien qui vaille,
un jour il faudrait bien que cela cesse
et que la ruche se rebelle.
Il en avait plein les bottes
de ce métier à la con
Butiner, butiner…
C’était le Brousse Ouilisse des butineurs.
Du pollen
il en ramenait des tonnes
pour cette conne
de reine qui ne s’en laissait conter que par
cet imbécile aux cheveux longs et idées courtes
lui faisant les yeux doux et chantant ses sérénades en chemises à fleurs…
A fleurs justement !

Un jour il lui referait le pistil à ce couillon à fleur !

Vite un autre pour la revoir miroiter au fond de mes souvenirs par l’alcool conservés…


(« La dame au fond du verre » est un film édité par « Le blog à Luc and Bros & Co » 2010).
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Au fond elle avait raison
battre ce record du monde
en apnée dans le saké
était un bien bel exploit.
.
A la fin j’ai craqué
(malheureusement)
le breuvage bu,
elle avait disparu…
.
Ce saké en fin de partie était,
décidément,
une mauvaise idée.
.
épilogue :
il n’y a pas d’haïku.

Pour quelques sous dans les fouilles du falzar de son père.

Un peu plus grosse qu’une pièce
de deux de nos euros
cette tache de vin
habitait sa joue.
C’était là son arme…
Pendant que l’autre le regardait,
son angiome,
il lui scrutait l’âme,
à son interlocuteur…
Lisant à livre ouvert
à qui il avait à faire.

Elle
à la maison
c’était sa peur, sa trouille, sa sainte frousse…
Lorsqu’elle avait fait une bêtise
il ne lui levait jamais la main dessus
la punition était bien plus terrible que ça;
elle devait l’embrasser
l’angiome
Il le lui montrait de loin
en silence
posant simplement l’index dessus
elle venait alors
malgré elle
inexorablement
magnétisée
par ce chancre
lie de vin
dont elle détestait le contact sur les lèvres.
.
Plus tard
à sa mort
elle l’embrassa

sans qu’il l’oblige
cette fois
comme réconciliée
avec cet homme
sévère et bon
qu’elle avait mal lu,
dont elle avait eu peur
toute sa vie.

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(ill. S. Ricci).

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A moitié satisfait de sa nouvelle,
du titre surtout,
il devait régler l’addition…
Wyspra la lui apporta
Le bonhomme sorti,
elle fit un pola des restes par lui laissés.
Il avait ses habitudes,
deux fois par semaine à présent,
à la brasserie.
Il ne touchait pas au pain,
mais le réclamait toujours.
Les gens sont curieux.
.

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