Archive for the 'lambeaux' Category

Et pour quelques hectares de plus…

Je laisse la parole à cet homme
(que vous connaissez un peu à présent).

Mieux que la boule à neige.


Arachides à l’eau,
chaude ou froide,
dans sa cosse ou non,
canne à sucre,
lenga lenga,
poulet aux arachides,
poulet tshifulu,
bananes plantins
patates douces,
ignames,
avocats,
tout y est passé,
comme celle d’une mère
ta cuisine était exquise.
Sois remerciée Mamy Claude
pour le goût incomparable
de ton saka saka…
Cette moambe était délicieuse.
De là bas,
j’ai troqué un pilon du marché pour le tien
branche d’arbre élaguée,
usée au trois quart,
à l’endroit des mains…
Arrondi idéalement à sa base
pour épouser le creux du mortier.

La tête des douaniers, incrédules à l’aéroport, valait de l’or:
ce blanc était fou de ramener un bête bout de bois chez lui,
la réponse fut simple:
ce pilon était authentique,
Mamy Claude s’en servait depuis des années…
Foin des souvenirs de pacotille dans mes bagages!
juste trois feuilles de « mon » manguier
une ou deux galeries de termitière
fragiles comme le cristal,
une vieille calebasse,
un chemin en raphia,
une voiture en fil de fer,
ce pilon et,
bien sûr, un peu de terre,
de cette si chère latérite rouge.
C’est tout.


Ce geste et ce son multi séculaires
mille et mille fois répétés
le broyage de la feuille de manioc
(« l’épinard Africain »).

Charles traînait à raconter « Que reste-t-il… »


Je suis retombé sur de vieilles photos
« Une photo, vieille photo
De ma jeunesse
Que reste-t-il des billets doux
Des mois d’ avril, des rendez-vous
Un souvenir qui me poursuit
Sans cesse… »
Je vous en reparle.

Une fois n’est pas coutume…

Le billet d’aujourd’hui me prend un peu plus de temps que prévu,
des choses compliquées à écrire,
des choses difficiles à décrire,
donc, petite digression du côté d’une personne
dont j’aimais beaucoup le travail.
Je viens de me le remettre en mémoire ce matin.
Enjoy « ils » ou « elles ».


The Man I love – Pina BAUSCH
envoyé par birdy66. – Regardez plus de courts métrages.

Variation III: double danse.



Il paraît que ma tante dansait merveilleusement bien.
Tu te fredonnes
« cerise ze t’aime,
cerise ze t’adooore… »
ça marche.
Et Yahalla moustapha!
(voila, c’est fini lô,
tu l’as pour la journée).

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