Miroir, ô mon beau miroir…


à une faïence pareille, niveau réflection, Nadia aurait fait passer une psyché, des années ’30, pour une aimable plaisanterie.
N’ayant pas un physique avantageux, lucide, elle se demandait si son amant lui était plus attaché pour l’image qu’elle lui donnait, au travers de cet épiderme unique, plutôt que pour cet héritage de vieille souche Austro-Hongroise…
Pendant qu’il s’y mirait, Nadia réfléchissait.

à la plage de l’étoile.


Pendant que tonton Georges renouvelait ses parades amoureuses, le long des rochers pour ses soeurs, Catherine lisait ce Michon qu’on lui avait offert…
Faut-il le dire, le Houellebecq me tombait des mains, car au menu il y avait ses seins;
je n’avais d’yeux que pour eux.
Tonton tu ratais quelque chose…
Extrait de « La grande beune » de Michon, chez L°ïs.