Archive for the 'rapport au sol' Category

Le défilé des amours mortes…

Ou qu’importe le flacon.

La nuit à travers les vitres du wagon
la banlieue prenait de drôles de formes.
D’abord il n’y prit garde
Autant d’urnes et d’amphores
à la beauté callypige,
où l’indigo l’emportait,
défilaient sous ses yeux.
Autant d’histoires d’amour,
de cendres de sentiments…
De fragrances de fleurs fânées
C’est vrai qu’elles étaient « vieilles » ces temps-ci.
Ce qui l’intéressait, lui,
c’était la forme de flacon
que prendrait sa prochaine conquête.
Son parfum préféré…
Il pensait, aussi, à toutes celles à venir.
La « fiole » l’attendait à 21h.47′.
Landru était un homme affable…
Et précis.

(Petit conte cruel,
j’avais oublié de vous prévenir).

Teasing, suspense et périphrases sont les ressorts de la narration.

Après cette petite virée mémorable à trois
nous nous étions rendus au bord de l’eau
en fin de matinée…
Le soleil était de la partie.
La soirée de la veille avait été complètement folle:
après le cinéma,
nous avions fait la tournée des grands ducs,
resto, bal du samedi soir
et virée en voiture toute la nuit…

Mais, là, on sonne à la porte,
… Je ne suis pas encore prêt pour le diner de ce soir,
le plat mijote, l’entrée et le dessert sont à faire
et je dois encore dresser la table.
Ah la la! je ne serai jamais dans les temps !
Rappelez moi de vous raconter demain, hein ?
… Qui cela peut-il bien être ?
une délicieuse inconnue peut être ?

Sûr qu’on se l’arracherait…



L’imbécile se rêvait en Hugues Hefner de la croisette:
entre Marie-Ange, Gertrude, Chantal, Simone ou Ernestine,
il cherchait « la » Marilyn qui ferait la couv. de son magazine.

Cécil Saint-Laurent lui avait donné son accord pour l’éditorial.

Le secret: pas dire.


En dessous de la fenêtre
à droite,
est enterré un objet
dans une boîte.
En dessous de la fenêtre,
(celle de ma chambre)
est un secret
sous la terre.
En dessous de la fenêtre
à droite…
je suis seul à savoir.

Pensif, je reste là.

Il faisait zip… Ou Bing bang boing ?


« Les années ont passé trop vite, et justement hier
Dans le grenier j’ai retrouvé ce jouet extraordinaire…  »
(C. François, 1939-1978).

C’est de loin le billet qui m’a demandé le plus de recherches bibliographiques.

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