Pareils à des titans !
La bataille avait fait rage
c’est alors qu’une lutte sans merci
s’engagea
entre les chefs
des deux clans.
Ceux-ci,
dans un élan de générosité
et pour épargner des vies,
avaient décidé de combattre au nom des leurs.
Dans un fracas de casques à cornes
et de cuirasses
les corps s’entrechoquaient:
tous pores dilatés,
la peau ruisselant de sueur
et de poussière au sang mêlé,
glissait
faisant dévier les prises:
les armures déformées
par les différents coups
d’estoc et de taille
témoignaient de la rudesse du choc
pour faire plier
et rendre gorge à l’adversaire :
Encouragés par leur clan
ils redoublaient d’ardeur.
Chacun pesait de tout son poids
sur l’autre
tentant de le renverser.
Le combat continua toute la journée et,
où que vous vous trouviez
à la nuit tombante,
vous entendiez encore
la clameur des tribus
encourageant leur héros
dans cette lutte fratricide
hors du commun.
Lassés d’attendre l’issue
certains partirent se coucher
d’autres restèrent.
Les vieux disent que le combat se termina fort tard
au lever du jour.
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Faut que j’aille voir ça,
ce matin,
après mon café.
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Cela me rappelle une vieille blague… Celle de l’escargot qui passe en dessous d’une clôture et toisant le taureau qui l’observe lui dit d’un air entendu :
– Nous autres, bêtes à cornes…
Bon ! Elle ne te fait pas rire ?