Archive for the 'entre parenthèse (…etc.).' Category

Dernier portrait.

Inspire
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Litanie oscillatoire
Tic-tac respiratoire
Remonte à la nuit
Parle aux grands-parents
partis depuis longtemps déjà
Revenant au ventre de sa conception
Elle fait « son petit travail »
Balbutiant
Psalmodiant
Incantatoire
Chamanique
Occupée à…
Tranquille

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Cire froide
nécrose
mains roides
pouls absent
rides
crevasses
et ravins
s’organisent en dissymétries trompeuses
empêchant toute relation ;
ce visage calme
sévère
et contrarié
je ne le connais pas.
Je ne le reconnais plus.

Expire

Acompte de la maladie ?
Plus de crédit
larmes sèches désormais.
Larmes sèches.

Pourvu que la ligue des blondes…


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Mets ton habit, scaphandrier
Descends dans les yeux de ma blonde,
Que vois-tu bon scaphandrier ?
« Je vois un étrange attirail :
Des fleurs, des oiseaux, du corail,
Et de l’or en fines paillettes. »

Mets ton habit, scaphandrier
Descends dans le cœur de ma blonde,
Que vois-tu, bon scaphandrier ?
« Je vois une source très pure,
Je vois des rires et des deuils,
Une oasis près d’un écueil… »

Mets ton habit scaphandrier,
Et dans le cerveau de ma blonde,
Tu vas descendre, que vois-tu ?
Il est descendu, descendu
Et dans les profondeurs du vide
Le scaphandrier s’est perdu

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Lyrics: « La chanson du scaphandrier », Léo
Ferré
[end]
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Je pense que c’est F. Bismuth qui m’a remis ceci en tête…

Sixties… Ou petit hommage détourné à Tony C. avec l’aide amicale de Michaël Caine.


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Cette lampe me faisait penser à un film des années ’60 avec un Michaël Caine en héros roux-blond (ou blond-roux, selon, lui-même ne l’a jamais su )
habillé noir et blanc avec pantalons fuseaux trop courts,
chaussettes rouges sur (fausses) bottines santiags à élastiques
et polo à col Mao dans une matière se terminant par « cron »…
Dacron, Lycron, Micron, Chicron…
Un de ces trucs qui flèche dès que t’as un ongle pété et qui génèrait de magnifiques auréoles sous les bras…
Classe !
A l’arrière plan trois Rididines choucrouteuses blondes et brunes en mini-jupe rouge, jaune, bleu avec des bobottes-corsaires à hauts talons remontant au dessus les genoux… S’arrêtant sur un bout de cuisse avant le semblant (très léger) de vêtement du haut… Des blouses dans des matières tout aussi improbables que celles du héros…
Le décor, me direz-vous ?
Bah ! Une simple grotte avec au fond une fusée (atomique, bien sûr) en carton rouge et blanc, un échafaudage le long du flanc…
Des petites voitures électriques blanches emportent des savants et techniciens à l’air martial et important, fringués façon bibendums vers des destinations que seuls les scénaristes sous-payés connaissent… (Mais qu’ils le sont, sous-payés, on ne le saura pas )
Nous sommes cachés Michaël, les filles et moi dans une anfractuosité ombragée, attendant le moment propice pour intervenir et déjouer « leurs » plans machiavéliques et sombres.
Le projet ?
L’anéantissement de la planète voyons !
Il porte un nom aux initiales capitales séparées par des petits points… I.P.C.R.E.S.S.
ou O.S.S.117-B.A.N.C.O.C.K… Ou encore M.A.C.A.O.312
Enfin ! Un truc du genre quoi !…
Et leur chef carresse toujours un félidé sournois et angora.
C’est alors que mon amie
(Rididine si vous préférez, maintenant que vous la connaissez)
me tira de ma rêverie et par la manche pour me dire…
– On entre et on l’achète ?
Adorable Rididine !
Nous sommes entrés,
je ne peux rien lui refuser.

La robe d’écume.(*)

Pour Elle je rêve de cette robe d’écume
atours prémonitoires
robe de marée mettant le cap.
voiles de ce départ.
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La robe d’écume I.
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Ce jour là
corps et esprit se rejoignant
(séparés depuis trop longtemps déjà)
Elle se prêta de bonne grâce
une dernière fois
à mes facéties photographiques
à fleur de bois
émergeant calme et reposée
je pris soin de faire la mise au point sur le lilas.
Elle, s’en allant, floue au fil du fond tendu de son frêle esquif
telle une Ophélie immobile.
.

La robe d’écume II.
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(*)La robe d’écume est une sculpture de Awena Cozannet
pièce qui sera visible à Lyon,
du 14 octobre au 13 novembre à la Galerie Besson,
10 rue de Crimée
(69001 Lyon)
puis à Paris,
au MAC Paris, espace Champerret,
(75017 Paris).
Et je la remercie pour ce prêt d’images et l’embrasse,
Ô pas sage.
Qui ?
Awena bien sûr.
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Ubuntu m’a sauver (sic).


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Constipé de l’information et du partage il m’avait fait un Kafka nerveux.
Je veux parler de mon « Nordi ».
Si j’avais pu me douter de tout le tintouin et le ramdam de ce mois d’août maudit !?
C’est alors qu’un ami me fit découvrir Ubuntu (prononcer « Ouboun’tou »)…
Cette filière vernaculaire de Linux à laquelle je ne pigeais que pouic du reste
(moi et les chiffres vous savez ma bonne madame !
Alors encoder !…
Laisse moi rire et vas voir là haut si j’y suis).
Ubuntu viens d’un mot bantou signifiant « Humanité ».
Ubuntu signifie également « Je suis ce que je suis grâce à ce que nous sommes tous »
C’est un peu comme si un vieil Africain entrait dans ta case et te disait
– Me voila petit Tom blanc…
Je vais regarder ta machine et lui faire de la magie
tu sais nous, en Afrique, on a des trucs…
Un peu comme ton Mac Gyver à la télé…
On répare les voitures avec de la ficelle (et du papier oui je sais ! Je t’en prie Anna )
et on met du savon mou pour colmater le cardan quand il a pété sur nos routes…
Vraiment !

Bref le vieux noir s’est penché sur mon Nordi…
Celui-ci le matait l’oeil méfiant
l’autre lui a mis un toast à cuire,
un dévédé marqué « UBUNTU » dans le lecteur cd si vous préférez
et voila mon p’tit bonhomme qui se faisant chatouiller les circuits,
les mémoires, les dossiers et même le clavier… (Mais là je vais trop loin…
Je ne dois pas oublier que des enfants et des d@mes lisent ces quelques lignes…) Donc, disais-je, voila que « Nordi » me restitue tous les dossiers, les images, les gifs, les vidéos de Rididine et de bien d’autres… (Si vous saviez) qu’il détenait en otage;
Moi qui ne suis pas croyant, j’ai filé au night-shop du coin acheter une bonne bouteille pour le bantou un peu sorcier… Et nous avons mesuré le zig et le zag des trottoirs plus tard dans la nuit.
En route Simone, passez muscade et vogue la galère, j’ai adopté Ubuntu !
Epilogue.
Nordi remarche comme au premier jour, nous nous disons des mots doux, nous fricotons des petites images ensemble, nous surfons même sur la toile à la recherche de nouveaux horizons.
Bon… Le vieux noir c’est des histoires, en réalité c’est un ami qui s’appelle Bernard, qui va bientôt être papa, et que je remercie encore ici pour ces longues heures passées au chevet de Nordi.

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