Archive for the 'sous l’eau' Category

La « Confiance ».

Lui, ce qu’il adorait par dessus tout,
c’était être Surcouf, corsaire du Roy.
barque I c212_o

Charles-Henry détestait sa sœur.
Il aurait voulu qu’elle fasse semblant de se noyer
qu’il arrive à la rescousse
qu’il la sauve.
Mais, elle, non.
Elle, elle mettait un point d’honneur
à mettre en avant
le fait que la profondeur
était nulle
à cet endroit,
juste pour la photo.
-T’es chiée ma vieille ! Lui dit-il

barque I I0b6c_o

– Grincheux ! Lui répondit-elle.

Sulky ça va tomber ?

Il faut rendre à César ce qui lui appartient : comme le dit si bien Wikipédia… Le sulky (mot anglais qui signifie maussade, boudeur, parce qu’il est conçu pour une personne seule) est une voiture hippomobile d’origine américaine, à deux roues, avec un seul siège. Le sulky est léger, solide, conçu pour les trajets rapides et surtout les courses de trotteurs.
Personnellement je me suis dit que « hippomobile » pouvait être pris à la racine et au premier sens du terme ; comme dans mon jardin j’ai la chance de posséder deux splendides ongulés dignes représentants de la race du cheval géant du fleuve…
Le sulk’hipo est né !
Ainsi, il est aux champs de courses et autres manèges ce que Oulipo était à la littérature.
Pour peu que vous l’asticotiez avec une carotte ou de la salade… Il se met à trotter de façon gracieuse et sans accoups.
Rididine ADORE !
Je vous joins deux photos d’elle et de moi-même :
j’y retourne.


CWI-1137-1
hipopo

A la porte des rizières.

Je ne sais plus dans quelle nouvelle de Sepulveda,
alors qu’il s’abrite de la pluie,
le héros entre dans une galerie où il y a une exposition de photos
et il y voit l’image d’une porte qu’il avait cherché il y a de cela très longtemps,
lorsqu’il était jeune,
sans jamais la trouver.
Elle n’existait pas,
elle n’existait plus,
à l’époque.
Il recherchait l’aimée, rencontrée la veille, et dont la maison n’existait pas sinon dans son souvenir.
Vingt ou trente ans plus tard, il revoyait cette porte, en photo, preuve qu’il n’avait pas rêvé.
(Fin de l’incipit).

halong bay from luc lamy on Vimeo.


Pareil pour moi…
La plus belle photo au Vietnam je ne l’ai pas faite,
l’enregistrant sur ma rétine,
la recomposant à l’aide de plusieurs points de vues…
Ces rizières à perte de vue avec la forêt vierge en guise d’horizon,
avec ces tombes,
petits mausolées colorés,
dans des directions différentes,
sans logique aucune…
Essaimées ça et là
Par une, deux ou plus,
surplombant toujours le niveau de la rizière d’un bon mètre.
Les morts parmi les vivants,
les vivants travaillant aux côtés des défunts.
Cette image je ne l’ai pas faite.

Je pensais à cela en regardant ces mômes,
à la pêche au « squid ».
Chacun son Snark me dis-je.

A la dernière séance… Pirates !

J’ai toujours adoré les pirates
L’autre soir,
sur arte,
la recherche d’un trésor enfoui
et forcément perdu au milieux des mers,
sur un atoll inaccessible
avec barrière de corail,
requins,
vagues hautes comme ça…
Il ne m’en fallait pas plus,
le verre de Lagavuline à la main et un cigare dans l’autre,
je redevenais petit enfant et
j’écoutais attentivement l’histoire !
Halala !
Les z’amis !
Quelle aventure,
quelle équipée !
En plus le « méchant » pirate était allemand,
un petit air entre Bruno Ganz et Anthony Hopkins
et le « bon » français…
Tintin !
Rackham le Rouge !
Surcouf,
tout ça !
Bref !
Je vous laisse regarder.
Chut !

La petite danse d’Aurélia.

Faisant penser
aux pointes de Polina
le magma
aux allures de dentelles
des Aurelia aurita
dansent
leur petit ballet
de tulles changeants.


Lors de sa sieste
Wispra
au moment de sombrer dans les limbes
fait souvent ce rêve étrange.

Alice danse double med from luc lamy on Vimeo.

(Pour la bonne bouche, ici, en plus grand).

double meduse danse from luc lamy on Vimeo.

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