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Pour ce dimanche je vous laisse sous l’arbre…


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Je suis retenu par des tribus barbares du Sud
et on négocie ma libération sous l’arbre à palabre…
J’espère qu’on va trouver un accord, sinon il n’y aura plus de billets….
Ils m’ont attaché et me font boire force mojitos.

(J’en conviens, ce billet est d’une vacuité exceptionnelle
mais je devais trouver un stratagème pour expliquer mon absence d’hier,
je ne suis pas vraiment retenu en otage…
en réalité je récupère à l’ombre…
Rididine doit arriver d’un instant à l’autre,
ah ! Rididine ! vous en ai-je déjà parlé ?)

La lecon de peinture.


J’ai retrouvé un vieux truc que j’ai réactualisé.

L’emplacement à son importance.


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Il est tôt
Le soleil dans le dos
(comme pour la photo)
légèrement à l’ombre
… D’abord la plume
une vieille plume à profiler
rompue aux rugosités du papier,
usée depuis plus d’un an…
il y a un petit vent frais
Le papier, lui-même récupéré sur une brocante,
légèrement cartonné
accroche agréablement dans sa fibre.
la journée sera belle
un brou de noix suffisamment concentré
puis le petit bruit scarificateur et apaisant du métal enduit d’encre
écrivant les lignes
séparant les espaces de la page
Elle est partie
divisant pour donner à voir
la planche sur les genoux
plus rien ne peut arriver
… Que la paix avec soi.
elle ne reviendra plus.
Pendant une heure,
une éternité…
Faire suite à celui d’hier ;
donner vie à cet arbre mort.

Ce tour du monde.


Suspendue à sa nacelle, Rididine pouvait à présent imaginer
ce que serait ce voyage autour du monde…
Si tout va bien, je passe la chercher dans l’après-midi
à bord de mon… Non ! il n’est pas encore prêt,
vous verrez demain.
(C’est une surprise).

Juin est pas mal quand même !
… à présent, c’est un rite en début de mois,
que de faire un tour dans les éphémérides du grand père Félix.
n’oubliez jamais de regarder les étoiles.

Le dit le thé…


Surface dorée, scintillante et dansante qui m’invitait à lire ton absence au travers des nuées qui s’y réfléchissaient.
Je n’ai pas résisté longtemps et pris une feuille de papier pour recueillir par capillarité le dit du thé au ras du bol.
Après séchage, à la surface de mon moleskine, il n’y eut qu’un substrat de ce souvenir…
plus de reflets de ciel ni de nuages,
juste un palimpseste déplacé que je regrette de n’avoir filmé de son vivant.
Juste la trace de nos orages…
Et puis,
comme je prends (toujours) ces choses à la légère,
je me suis dit « ras le bol » en moi même…
Et ça m’a fait sourire
incorrigible je sais…
Me pardonneras-tu de jeter cela en pâture,
après tout c’est une petite histoire de thé, hier.

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