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Une fois n’est pas coutume…

Le billet d’aujourd’hui me prend un peu plus de temps que prévu,
des choses compliquées à écrire,
des choses difficiles à décrire,
donc, petite digression du côté d’une personne
dont j’aimais beaucoup le travail.
Je viens de me le remettre en mémoire ce matin.
Enjoy « ils » ou « elles ».


The Man I love – Pina BAUSCH
envoyé par birdy66. – Regardez plus de courts métrages.

Le rythme de grand père.


Après une longue marche digestive
sous la voûte étoilée de l’hémisphère Sud
nous arrivons à l’orée du village
où les forges de Vulcain sont à l’oeuvre.
La chaleur y est proprement insoutenable
Un million de briques ont été cuites ici l’an dernier en quatre fois
pour pourvoir aux différentes maisons qui se construisent à Lukafu
sous l’égide du père Raoul.
Les hommes alimentent nuit et jour pendant quarante huit heures
cette mastaba de terre de termitière,
domestiquée et enveloppée d’argile,
pour que la chaleur colonise la moindre brique.
Il faudra la semaine pour que tout refroidisse.
Je pense à ce grand père pour qui la chaleur de la forge était l’ordinaire
et qui frappait le fer avec la cadence…
-Si tu n’as pas le rythme,
le métal n’est pas bon,
il se brise au premier choc.
Un métal n’est pas l’autre, chacun a sa musique,
pareil pour le poisson, disait-il,
en essuyant son tabac à chiquer sur sa lippe.


(les deux vidéos en même temps c’est cool)

Depuis le temps!


Vais-je oser entrer?
la maison est en pleine transformation:
après palabre avec deux ouvriers que j’entourloupe avec mes pauvres preuves,
j’entre.
trois acquéreurs potentiels se sont disputés le bout de gras
celui qui a (r)emporté le morceau a le privilège de construire, en clôture, de hauts murs hérissés de tessons, il achèvera l’effet chateau-fort par un portail en fer cadenassé « abus »
excluant par la même occasion toute visite future et importune.
J’ai (vraiment) beaucoup de chance de pouvoir visiter ma boule à neige.
Ici, nous sommes à l’arrière,
la porte donnant dans l’ancienne buanderie
et à droite,
la petite fenêtre,
c’est « ma » chambre.
Je vous le fais façon western spaghetti pour le suspense.
* * *
J’oubliais (rien à voir avec ce que je viens de raconter) allez visiter dans les liens Anna de Sandre, Frédérique Martin, Lephauste et les autres qui font des échanges, tous les premiers vendredi du mois, dans le cadre des « vases communiquants ».
Commencez par là, tout y est expliqué.

Méthode.

C’est pas pour dire et me vanter,
dans la jungle (terrible jungle: air connu)
j’ai du mater de grands fauves.

Son grand père: la branche noire de la famille.


Ce monsieur que vous ai présenté avant hier
et qui (se) raconte si bien,
nous parle de son grand père,
celui dont il a pris le nom à la zaïrisation…
Le père de sa mère celle qui, en bonne fille du village et de la paroisse,
rencontra le prêtre et le détourna du chemin de Dieu.
Je vous parle de ça dans les années ’20-’30…
Folles années.
Moderne pour l’époque!
le fils, à passé quatre vingts ans,
oscille entre le noir et le blanc
dans un métissage assumé depuis longtemps
chaque mot parlant une langue vraie,
point de bois dans sa bouche,
tirant les avantages culturels des deux communautés
dans son sang et dans sa tête
sans pour autant ignorer les défauts de chacune
une vraie leçon de tolérance
… D’humanité surtout…
Mais faut quand même pas lui marcher sur les pieds!
. . .
J’ai savouré chacunes de ses paroles et comme
« … Je ne fais voir mes organes procréateurs
A personne, excepté mes femmes et mes docteurs… »

(disait Georges) et que je rechigne à mettre ma tronche en pâture ici
j’ai usé d’un subterfuge, à ma façon,
pour contourner le problème.
Enjoy!

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