Les tristes sires ! Les gougnafiers ! Les… Les… Les mots me manquent, c’est bien simple !


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Pas plus tard que jeudi,
profitant d’une absence toute légitime…
Rididine voulait faire du shopping,
(ce ne sont pas des choses qui se refusent)
… Et puis elle a une façon de vous dire :
– Mon chéri, je n’ai plus rien à me mettre !…
Si tu ne veux pas me voir courir toute nue, il faudrait…
(Non que cette perspective me dérange,
mais,
c’est qu’il commence à faire froid !)
D’un baiser, j’ai clos son charmant gazouillis,
et nous sommes partis lécher les vitrines…
… Jeudi,
donc,
les bureaux de la rédaction ont été « visités » !
Les pertes sont importantes,
les gredins ont emporté des documents
d’une valeur inestimable et,
non contents de leurs rapines,
se sont permis de poster
(discréditant, par là même, des années de travail)
un infâme billet,
avec des images chiffonnées et vulgaires,
signant leur forfait de mon nom !
Ah ! Les paltoquets !
Les sagouins !
Si je les tenais !
Mon pote Don et moi-même partons à leur poursuite.



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Avec Don, tout est toujours plus facile.

Il ne sera pas dit que…

Devant le courrier de nombreuses lectrices
le « blog à luc » s’incline
et fait amende honorable
Il faut que tout ceci cesse
et qu’apparaissent enfin
des hommes,
des vrais.
J’ai donc décidé d’une parité totale.
Il est évident qu’ils se devaient d’être virils,
de poser dans des attitudes
équivalentes aux naïades
du présent blog
et puis surtout…
Faire rêver.
Le casting fut serré,
le choix éclectique,
les séances de pose éprouvantes
(souvent « au finish »),
mais le résultat est là,
à la mesure de vos attentes,
je pense.
« Un » lecteur sera peut-être déçu,
(vous devinez évidemment lequel)
il s’en remettra…
Ce (vieux) briscard en a vu bien d’autres,
c’est moi qui vous le dit.
Foin de bavardages,
voici le résultat,
ne me remerciez pas,
c’est un plaisir.
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Les rêves du bûcheron.

Sa sieste fut agitée
par des songes étranges
récurrents et incessants
toute cette sève coulait
en confluents ruisseaux
se jetant dans le ravin.


Au pied de chaque arbre
il l’imaginait
toujours la même
un peu triste
comme indifférente à sa présence.
A l’identique de Macario(*),
il avait des visions,
ses sens retournés
il ne les voyait plus comme avant
l’impression grandissante
de petits meurtres perpétrés
l’envahissait…
Et il coupait,
coupait,
coupait…

(*) »Macario »: petite nouvelle de B.Traven inspirée par les frères Grimm et porté à l’écran avec la (très) belle Pina Pellicer.

Agathe.(*)



Agathe,
débordée par les soins que ses quatre poupées réclament
les habiller, les coiffer, les nourrir, les coucher
n’ignore rien des affres de la monoparentalité
raison pour laquelle,
je suppose,
le couple solidaire
que je forme avec sa mère
lui inspire parfois
un certain agacement.

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(*)Emprunté à Eric Chevillard.

F l o r i a n .


La nuit fut longue.

Au petit matin,
le Bellini siroté,
nous rentrâmes en taxi
plutôt qu’en vaporetto.

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