Archive for the 'entre parenthèse (…etc.).' Category

L’autre jour, quelle ne fut pas ma surprise !


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On sonne,
je vais ouvrir
et je signe le petit papier que le facteur me tend…
Puis il disparait au fond de sa camionnette
et en sort une grande boîte venant d’Honoluluc
(J’ai tout de suite reconnu les timbres).
Je file la pièce au facteur, pour sa peine,
et rentre le volumineux colis au milieu du salon

C’est là qu’elle a débarqué au débotté de la boîte
et ce fut Noël avant l’heure.
Quelle nuit !!!

Quand même !
Vive la poste !
Sacré Rididine !

Fatima… Ou hostie soit qui mal y panse… (Ouailles notes ?).

Je ne vous le présente plus à présent,
je laisse le soin à Jean-Jacques Loup
de rattraper la misère iconographique
de ces derniers jours…
Me pardonnerez-vous jamais,
tout comme ce brave homme d’église
le fit pour ses ouailles ?
Enjoy !




Jamais quatre sans quatre.


.

Dans la vieille 404 à benne, sur la banquette couleur chocolat éventrée par les ciseaux de taille, je tourne le large volant en bakélite, si grand que je peux mettre ma tête dedans. Autour de moi, l’odeur fauve du vigneron, un relent de vinasse aussi me coulent sur les épaules. Je suis entre ses cuisses, mes petites fesses calées, les bras tendus sur le lion au centre, je klaxonne.

Fier de conduire l’engin sur les chemins de terre, ceux qui nous conduisent aux vignes hautes. Piste caillouteuse, la direction ripe, ses mains déjà craquelées rattrapent la direction d’un coup sec qui fait lever les miennes. Il me rattrape, me serre la tête dans ses avant-bras, mon guide. La route avec lui, l’aventure, nous partons à l’assaut des coteaux. Débrayage, patinage, le pédalier est à lui, il dompte les chevaux-vapeurs qui vrombissent. La côte à deux, à moi le volant qui braque, à lui les manettes qui grincent, levier de vitesse au volant, il pilote, descend, monte les rapports, arbre à cames qui coince et mes palpitations d’enfant qui débrayent. Jubilation.

Dévers important, le danger et l’interdit en impression, le fossé en contre-bas, je tends les bras encore plus fort, tétanise des coudes et serre les dents sur ma posture : tenir droit le volant, ne pas lâcher, un faux mouvement et on dévale. Un petit pont branlant en pierres romaines, passage difficile, en dessous un cours d’eau asséché, il faut passer en première, viser juste entre les parapets sinon… Et lui fanfaron, Indiana Jones d’opérette, en fait des tonnes, brode des paroles périlleuses pour m’enrichir l’aventure. Je me dandine sur le cuir, me tiens droit parfois pour voir la route, et lui rit de mes gesticulations, exulte de voir mon bonheur de conduire.

Fin du voyage, la 404 chaude toussote et s’arrête près du grand figuier. Tandis qu’il loue mes talents de chauffeur, je le bombarde d’encore en lui tapant frénétiquement les cuisses. Et les yeux gorgés de fierté, il me promet, en tirant le frein à mains, le chemin retour et la descente encore plus belle.


Ce que c’est bien « Fut-il ou versa t’il dans la facilité »!
C’est chez Christophe Sanchez que j’ai pris la liberté de piquer ce texte.
Allez le lire plus souvent…

Elle doit être arrivée maintenant…


La constellation est bien trop grande
évidemment…
J’ai beau scruter l’horizon
(vers le Sud forcément)
je n’arrive pas à distinguer exactement où elle est allée se nicher…
Dans le Sagittaire, certainement…
Je parie qu’elle cause avec grand-papa Célestin
Ils étaient du même signe ces deux là…
Elle en gardait une trouille bleue
et lui parlait souvent ces derniers temps
en préparant son petit voyage.

Collages.



Marie-Cécile tu fais suer !
Je suis parti avec Plaisir
(tu sais ? Mon ami Camerounais !)
et on a discuté, toute la soirée,
avec Prudence, Constance et Parcimonie
(trois merveilleuses amies).
Constance (qui est arrivée plus tard) nous a raconté l’histoire de la mite qui dévore une veste en tweed dans un placard et qui, dégoûtée, en recrache un morceau en disant :
– Zut ! J’ai décidément horreur de la cuisine anglaise !…
Et me voila, certes un peu bourré mais…
Bon ! j’vais dormir moi !

Comme disait Pierre Dac :
” Le chemin le plus court d’un point à un autre est la ligne droite,
à condition que les deux points soient bien en face l’un de l’autre.”

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