Archive for the 'entre parenthèse (…etc.).' Category

Chez Cartier, il prendrait une pierre de lune.

Regardant le jour se lever
sur ce quartier de lune
il décida qu’aujourd’hui
serait dimanche
et qu’il en croquerait.
– Ce quartier de pomme c’est le mien lui dit-il.
– Non, sélénien lui dit-elle.

.

(Sab.)
.

Wispra avait de l’esprit à revendre.

La tresse.


.
J’ai de nouveau un Bonnard dans ma salle de bain.
.

(Candy)

.

Ecoutant la radio en sourdine…

Elle restait pensive
sur l’effet papillon
que son bain
avait pu produire
au Japon.
.

(Sab.)
.
Wispra rêvait souvent…

Surtout ne pas prendre que la tasse.

Vous vous souvenez certainement de cet article paru dans les colonnes de ce blog maintenant bien connu des autorités…
Il se fait que ce billet ayant eu tellement de succès
je me suis vu obligé d’éditer toute une collection
par un émirat Arabe ami commandée
(l’émir étant un ami… j’en tairai le nom.
Sachez juste qu’il est venu plusieurs fois planter sa tente dans le jardin
et que ses mousmés ont fait le délice des habitants d’Honoluluc
lors de nuits arrosées de thé à la menthe et de danses lascives…
Mais pas que du thé…
Et pas que des danses…
Je vous raconterai un autre jour si ça vous dit…)
Après cette longue parenthèse
et pour l’heure
je vous livre,
en primeur,
la collection qui vient de sortir de nos usines de faïence en Malaisie.
.

(Copyright: Esther Horchner).

Déraciné.

Ce n’est que bien plus tard
bien plus tard
que nous comprîmes
l’histoire de cet homme
homme qui ressassait
sans cesse
ses souvenirs
répétait
à l’envi l’effet
de cette guerre qui
de sa jeunesse
avait volé la part
sinon d’enfance
d’adolescence
ses amis
connus à la maternelle
puis à la communale
grandis avec lui
camarades de jeux
d’abord
d’amourettes
ensuite
au petit bonheur
de ces flirts
dans les salles obscures
.
Personnes de grandes sensibilités,
intelligences fines
racées
personnes disparues dans les camps…
Toutes.
Aucune ne revint.
.
Personne !
.
En ’47 il partit en Afrique
pour ne plus revenir
qu’épisodiquement,
non pas pour cette famille
qu’il n’avait plus…
Mais pour sa famille,
qui l’avait oublié du reste.
.

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