Archive for the 'entre parenthèse (…etc.).' Category

Approchez mesdames & messieurs, ça va commencer, sur le ventre et sur dos, roulez jeunesse !… Venez vous faire le grand frisson à l’intérieur de notre chapiteau !

A-triple-summersalt

Autour du sujet,
sur The circus blog une mine inépuisable d’images
en tous genres,
vous attend…
Quel vrai plaisir que
de humer la sciure,
sentir le froid du métal des cages,
le claquement du fouet,
de se balader parmi les panthères,
les lions,
les éléphants…
De monter à des hauteurs vertigineuses
pour taquiner les nuages
ou la toile du toit du chapiteau !
Les trapézistes
et leurs drôle de Tancarville…
Comment ça ?
Qui a dit  » d’un autre temps » ?
J’ai entendu « barbarie » aussi…
Oui, c’est vrai, je m’emporte, je m’emporte et ce n’est pas bien…
Le cirque de papa c’est terminé !
Plus d’animaux dressés et maltraités,
plus de clowns tristes qui font rire.
Juste quelques puces savantes et invisibles
et de la poésie…
Moi j’vous l’dis,
mon bon monsieur…
Tout fiche le camp !
Tiens… J’en ai mis quelques-unes
pour te montrer
les petites merveilles de ce blog.
(tu cliques et agrandi chaque image ‘videmment).

Capt-Eddie-12

Capt-Eddie-21

Capt-Eddie-31
Clyde-and-Friend1928

Doc-Capell-the-Vent

Ericksons-Siebrand

Flying-Siecrist-s-4-Maybe

Flying-Siecrists-3

Flying-Siecrists-@2

Flying-Siecrrist-1

Leon-Eleanas-Danes

May-Kovar

Payo-Mai mono

Royal-Rockets1

The-Haslevs

The-Martells-Mignon

Sacré William Weightman !

Au gré de mes pérégrinations internenetiennes je suis tombé sur cette lettre rébus que je livre, sans tarder, à votre attention.

lettre rébus

Ici aussi, la traduction google est fascinante… Mais elle aide tout de même à déchiffrer certains idéogrammes.

Ma très chère Fanny,

Je t’écris ces quelques lignes pour te dire que je ne peux pas vivre plus longtemps sans toi. Je n’ai de cesse de t’adorer. Pour moi tu es une beauté, et la plus gentille fille que j’aie jamais vue et je t’adore. Oh exquise Fanny, ne me méprise pas de tant t’aimer. J’aurai le cœur brisé si tu m’abandonnes. Peux-tu me retrouver lundi soir, quand je t’emmènerai au Star Music Hall. Je hais ce Bill Robinson, qui te court toujours après et j’ai l’intention de le cravacher quand je le verrai. Je serai ravi de recevoir de tes nouvelles sans tarder. Ne laisse pas ma demande en suspens. Réponds par la poste suivante à ton tendre
William Weightman.

My Dearest Fanny,

Je vous écris ces quelques lignes pour vous dire que je ne peux pas vivre plus longtemps sans vous. Je vous adore toujours. Je pense que vous êtes une beauté et la jeune fille plus belle que j’ai jamais vu et je vous adore. Oh exquise Fanny, ne me méprise pas pour vous aimer si bien. Je serai le cœur brisé si vous m’abandonnez. Pouvez-vous me rencontrer, lundi soir, quand je vais vous prendre au Music Hall étoile. Je déteste que Bill Robinson, qui est suspendu après que vous et j’ai l’intention de lui cravacher quand je le vois. Je serai ravi de vous entendre à la fois. Ne laissez pas mon costume soit stérile. Réponse prochain post pour

votre amour

William Weightman

Sulky ça va tomber ?

Il faut rendre à César ce qui lui appartient : comme le dit si bien Wikipédia… Le sulky (mot anglais qui signifie maussade, boudeur, parce qu’il est conçu pour une personne seule) est une voiture hippomobile d’origine américaine, à deux roues, avec un seul siège. Le sulky est léger, solide, conçu pour les trajets rapides et surtout les courses de trotteurs.
Personnellement je me suis dit que « hippomobile » pouvait être pris à la racine et au premier sens du terme ; comme dans mon jardin j’ai la chance de posséder deux splendides ongulés dignes représentants de la race du cheval géant du fleuve…
Le sulk’hipo est né !
Ainsi, il est aux champs de courses et autres manèges ce que Oulipo était à la littérature.
Pour peu que vous l’asticotiez avec une carotte ou de la salade… Il se met à trotter de façon gracieuse et sans accoups.
Rididine ADORE !
Je vous joins deux photos d’elle et de moi-même :
j’y retourne.


CWI-1137-1
hipopo

Pareils à des titans !

La bataille avait fait rage
c’est alors qu’une lutte sans merci
s’engagea
entre les chefs
des deux clans.
Ceux-ci,
dans un élan de générosité
et pour épargner des vies,
avaient décidé de combattre au nom des leurs.
Dans un fracas de casques à cornes
et de cuirasses
les corps s’entrechoquaient:
tous pores dilatés,
la peau ruisselant de sueur
et de poussière au sang mêlé,
glissait
faisant dévier les prises:
les armures déformées
par les différents coups
d’estoc et de taille
témoignaient de la rudesse du choc
pour faire plier
et rendre gorge à l’adversaire :
Encouragés par leur clan
ils redoublaient d’ardeur.
Chacun pesait de tout son poids
sur l’autre
tentant de le renverser.
Le combat continua toute la journée et,
où que vous vous trouviez
à la nuit tombante,
vous entendiez encore
la clameur des tribus
encourageant leur héros
dans cette lutte fratricide
hors du commun.
Lassés d’attendre l’issue
certains partirent se coucher
d’autres restèrent.
Les vieux disent que le combat se termina fort tard
au lever du jour.
.
.
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.
.
Faut que j’aille voir ça,
ce matin,
après mon café.

.
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.
Cela me rappelle une vieille blague… Celle de l’escargot qui passe en dessous d’une clôture et toisant le taureau qui l’observe lui dit d’un air entendu :
– Nous autres, bêtes à cornes…
Bon ! Elle ne te fait pas rire ?

A la porte des rizières.

Je ne sais plus dans quelle nouvelle de Sepulveda,
alors qu’il s’abrite de la pluie,
le héros entre dans une galerie où il y a une exposition de photos
et il y voit l’image d’une porte qu’il avait cherché il y a de cela très longtemps,
lorsqu’il était jeune,
sans jamais la trouver.
Elle n’existait pas,
elle n’existait plus,
à l’époque.
Il recherchait l’aimée, rencontrée la veille, et dont la maison n’existait pas sinon dans son souvenir.
Vingt ou trente ans plus tard, il revoyait cette porte, en photo, preuve qu’il n’avait pas rêvé.
(Fin de l’incipit).

halong bay from luc lamy on Vimeo.


Pareil pour moi…
La plus belle photo au Vietnam je ne l’ai pas faite,
l’enregistrant sur ma rétine,
la recomposant à l’aide de plusieurs points de vues…
Ces rizières à perte de vue avec la forêt vierge en guise d’horizon,
avec ces tombes,
petits mausolées colorés,
dans des directions différentes,
sans logique aucune…
Essaimées ça et là
Par une, deux ou plus,
surplombant toujours le niveau de la rizière d’un bon mètre.
Les morts parmi les vivants,
les vivants travaillant aux côtés des défunts.
Cette image je ne l’ai pas faite.

Je pensais à cela en regardant ces mômes,
à la pêche au « squid ».
Chacun son Snark me dis-je.

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