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Cette lampe me faisait penser à un film des années ’60 avec un Michaël Caine en héros roux-blond (ou blond-roux, selon, lui-même ne l’a jamais su )
habillé noir et blanc avec pantalons fuseaux trop courts,
chaussettes rouges sur (fausses) bottines santiags à élastiques
et polo à col Mao dans une matière se terminant par « cron »…
Dacron, Lycron, Micron, Chicron…
Un de ces trucs qui flèche dès que t’as un ongle pété et qui génèrait de magnifiques auréoles sous les bras…
Classe !
A l’arrière plan trois Rididines choucrouteuses blondes et brunes en mini-jupe rouge, jaune, bleu avec des bobottes-corsaires à hauts talons remontant au dessus les genoux… S’arrêtant sur un bout de cuisse avant le semblant (très léger) de vêtement du haut… Des blouses dans des matières tout aussi improbables que celles du héros…
Le décor, me direz-vous ?
Bah ! Une simple grotte avec au fond une fusée (atomique, bien sûr) en carton rouge et blanc, un échafaudage le long du flanc…
Des petites voitures électriques blanches emportent des savants et techniciens à l’air martial et important, fringués façon bibendums vers des destinations que seuls les scénaristes sous-payés connaissent… (Mais qu’ils le sont, sous-payés, on ne le saura pas )
Nous sommes cachés Michaël, les filles et moi dans une anfractuosité ombragée, attendant le moment propice pour intervenir et déjouer « leurs » plans machiavéliques et sombres.
Le projet ?
L’anéantissement de la planète voyons !
Il porte un nom aux initiales capitales séparées par des petits points… I.P.C.R.E.S.S.
ou O.S.S.117-B.A.N.C.O.C.K… Ou encore M.A.C.A.O.312
Enfin ! Un truc du genre quoi !…
Et leur chef carresse toujours un félidé sournois et angora.
C’est alors que mon amie
(Rididine si vous préférez, maintenant que vous la connaissez)
me tira de ma rêverie et par la manche pour me dire…
– On entre et on l’achète ?
Adorable Rididine !
Nous sommes entrés,
je ne peux rien lui refuser.