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« Le sculpteur de beurre »…

Ou comment le titre d’un petit dessin de Michaël Borremans me donne l’idée de vous parler d’un auteur dont je viens de me rappeler.
On m’a souvent demandé d’où me venait ce plaisir de raconter des histoire…
A cause de Jerome K. Jerome en partie…
Bonhomme à la cheville duquel je voudrais arriver un jour,
tout comme à celle d’Alphonse Allais
ou d’Ava Gardner (mais je m’égare…)
Plutôt que « le tableau de l’oncle Podger »
je poste ici un autre petit extrait, qui,
à l’époque où je le découvris,
(je devais avoir quinze-seize ans par là)
me fit rire tout seul pendant quatre ou cinq pages…
Vous savez, ces moments de rire qui vous prennent et ne vous lâchent plus
à fur et à mesure que « l’histoire part en sucette »…
Où l’on tourne la page tout à son plaisir,
ces moments de lecture qui demeurent magiques parce que si bien racontés.

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Pour le petit déjeuner, George suggéra, entre autres, des œufs et du lard, qui sont faciles à cuire, de la viande froide, du thé, du pain, du beurre, de la confiture, mais aucun fromage. Le fromage, comme le pétrole, manque totalement de discrétion. Il envahit tout le bateau, se répand dans le garde-manger et « fromageodorise » tout ce qui s’y trouve. Impossible alors de différencier le goût de la tarte aux pommes de celui de la saucisse de Francfort ou des fraises à la crème. Tout vous semble fromage. En un mot, le bougre est carrément envahissant.
Un de mes amis acheta un jour une paire de fromages à Liverpool. De merveilleux fromages, moelleux et bien faits, d’un fumet d’une puissance de deux cents chevaux-vapeur, et qu’on aurait pu garantir capable de porter à trois milles et de foudroyer son homme à deux cents mètres. Je me trouvais alors à Liverpool, et mon ami me demanda si cela ne me dérangerait pas de les emporter avec moi à Londres, car lui-même ne rentrerait pas avant un jour ou deux, et il ne présumait pas que ces fromages eussent une espérance de vie beaucoup plus longue.
« Mais, avec plaisir, cher ami, lui répondis-je. Avec plaisir. »
J’allai chercher les fromages, puis je pris un fiacre pour me rendre à la gare. C’était une vieille guimbarde, tirée par une vieille carne somnambule, cagneuse et poussive, que son propriétaire, dans le feu de la conversation, qualifia par mégarde de cheval. Je posai les fromages sur l’impériale, et nous partîmes à une allure qui eût rendu hommage au plus rapide des rouleaux compresseurs construits jusqu’à ce jour ; et tout alla d’abord aussi gaiement qu’un glas d’enterrement, jusqu’à ce que nous eûmes tourné le coin. Là, le vent apporta une bouffée fromagère en plein sur notre pégase. La rosse se réveilla net, poussa un hennissement d’effroi, et s’élança à cinq kilomètres à l’heure. Le vent continua de souffler dans sa direction, et nous n’avions pas atteint le bout de la rue, que nous filions à près de sept à l’heure, laissant sur place infirmes et grosses vieilles dames.

Deux porteurs, plus le cocher, ne furent pas de trop pour maîtriser l’animal, à l’arrivée en gare ; je doute même qu’ils y fussent parvenus, si l’un des hommes n’avait eu la présence d’esprit de lui plaquer son mouchoir sur les naseaux, et de brûler du papier d’Arménie.

Je pris mon billet, et gagnai avec mes fromages le quai d’un pas royal ; les gens s’écartaient respectueusement à mon passage. Le train était bondé, et je dus monter dans un compartiment où s’entassaient déjà sept personnes. Un vieux monsieur grincheux protesta. Je l’ignorai, déposai mes fromages dans le filet, puis me fis une place non sans le gratifier d’un gracieux sourire, et déclarer que nous avions une chaude journée. Quelques minutes passèrent, et le vieux monsieur commença à se tortiller.

« Ça sent le renfermé, ici, dit-il.

– Vraiment étouffant », ajouta son voisin.

Et tous deux de se mettre à renifler. Au troisième reniflement, la respiration coupée, ils se levèrent sans un mot et sortirent. Puis une grosse dame se leva à son tour et affirma bien fort qu’il était honteux de manquer ainsi de respect à une honnête mère de famille. Ramassant son sac et ses huit paquets, elle sortit à son tour. Les quatre voyageurs restants gardèrent un air stoïque jusqu’au moment où un personnage à l’air solennel, assis dans un coin, et qui, d’après son costume et son aspect général, semblait appartenir à la corporation des pompes funèbres, dit que l’odeur lui rappelait celle des macchabées. Sur quoi, les trois autres voyageurs bondirent en même temps vers la portière, se bousculant à qui mieux mieux.

Je souris au funèbre personnage, et lui dis que, vraisemblablement, nous aurions le compartiment pour nous seuls. Il eut un rire aimable et me répondit que certaines personnes faisaient bien des chichis pour peu de chose. Mais son expression se décomposa curieusement en cours de route, et, quand nous arrivâmes à Crewe, il me parut si déprimé que je l’invitai à venir prendre un verre. Il accepta, et nous nous frayâmes un chemin jusqu’au buffet, où nous criâmes, tambourinâmes et fîmes de grands signes avec nos parapluies pendant un quart d’heure. Finalement, une jeune femme arriva et nous demanda si nous désirions quelque chose.

« Que prendrez-vous ? demandai-je à mon compagnon.

– Une triple dose de cognac, mademoiselle, et du sec, s’il vous plaît ! »

Il vida son verre et s’éloigna tranquillement pour monter dans une autre voiture, ce que j’estimai de la dernière grossièreté.

À partir de Crewe, le train avait beau être bondé, j’eus le compartiment pour moi seul. À chaque arrêt en gare, les gens, à la vue de tant d’espace inoccupé, se précipitaient. « Par là, Maria. Viens vite, il y a plein de places ! » « Hé, Tom ! installons-nous ici ! » Et tous accouraient, chargés de lourdes valises, se bousculant pour monter les premiers. Quelqu’un ouvrait la portière, escaladait le marchepied… pour tituber et retomber incontinent en arrière dans les bras de celui qui le suivait. Tous se risquèrent, respirèrent et prirent la fuite avant de se bousculer de nouveau dans d’autres voitures ou payer la différence et monter en première.

Je descendis en gare d’Euston et portai les fromages chez mon ami. Quand sa femme entra dans la pièce, elle s’immobilisa, humant l’air. Puis elle me demanda : « Qu’est-ce que c’est ? Ne me cachez rien, même le pire.

– Ce sont les fromages, répondis-je. Tom les a achetés à Liverpool, et m’a prié de les rapporter chez vous. »

J’ajoutai que j’espérais bien qu’elle comprenait que je n’étais pas responsable de cet achat. Elle m’assura qu’elle ne l’ignorait pas, mais qu’elle aurait une conversation sérieuse avec Tom à son retour.

Mon ami fut retenu à Liverpool plus longtemps qu’il ne l’avait prévu. Trois jours plus tard, il n’était pas encore rentré, et sa femme vint me rendre visite.

« Que vous a dit Tom au sujet des fromages ? » me demanda-t-elle.

Je répondis qu’il avait recommandé de les tenir en lieu frais et que personne ne devait y toucher.

« Personne ne risque de les toucher, dit-elle. Il ne les a donc pas sentis ? »

J’étais persuadé du contraire, et j’ajoutai qu’il paraissait tenir beaucoup à ces fromages.

« Croyez-vous qu’il serait très contrarié si je payais quelqu’un pour m’en débarrasser et aller les enterrer quelque part ? »

Je lui répondis qu’il en perdrait à jamais son sourire.
Une idée lui vint. « Cela vous gênerait-il de les lui garder ? me demanda-t-elle. Je les ferais porter chez vous.
– Madame, répliquai-je, l’odeur du fromage ne me déplaît pas, et je conserverai à jamais un excellent souvenir du voyage que j’ai fait l’autre jour en leur compagnie depuis Liverpool, mais, voyez-vous, dans ce monde, il ne faut pas oublier ses semblables. La dame qui me fait l’honneur de m’accueillir sous son toit est veuve, et, autant que je sache, peut-être même orpheline. Elle a une manière forte, et j’ajouterai éloquente, de s’opposer, comme elle dit, à ce qu’on « se moque d’elle ». Or, la présence de ces fromages dans sa maison lui donnerait précisément l’impression, j’en suis persuadé, qu’on « se moque d’elle ». Et il ne sera pas dit que je me serai moqué de la veuve et de l’orpheline.
– Eh bien, dans ce cas, dit la femme de mon ami, se levant, je n’ai plus qu’à emmener les enfants à l’hôtel et attendre que ces fromages soient mangés. Je me refuse à vivre plus longtemps sous le même toit qu’eux. »
Elle tint parole, laissant la maison aux soins de la femme de ménage, laquelle, lorsqu’on lui demanda si l’odeur ne l’importunait pas trop, répondit, ingénue : « Quelle odeur ? » Invitée peu après à mettre le nez sur la chose et à renifler fort, elle déclara qu’elle percevait à présent « comme un léger parfum de melon ! ». D’où l’on conclut qu’elle ne courait aucun risque notable à vivre dans la sus-décrite atmosphère. On l’y laissa donc sans regret.
La note de l’hôtel s’éleva à quinze guinées ; et mon ami, calculs faits, constata que les fromages lui avaient coûté huit guinées la livre. Il ajouta qu’il était très friand de fromage, mais qu’un tel penchant dépassait par trop ses moyens, et il décida par conséquent de s’en débarrasser. Il les jeta dans le canal, mais dut les repêcher, à la suite des plaintes des riverains, qui prétendirent éprouver des faiblesses. Après quoi, il les abandonna par une nuit noire dans le cimetière de la paroisse. Mais le fossoyeur les découvrit, et cria au scandale, prétendant qu’on avait voulu lui enlever son gagne-pain en réveillant les morts.
Mon ami s’en débarrassa enfin en les emportant jusqu’à une station balnéaire, où il les enterra sur la plage. Le lieu en acquit une grande réputation.
Les touristes disaient qu’ils n’avaient encore jamais remarqué combien l’air y était piquant, si bien que malades des bronches et grands anémiques y accoururent en foule pendant des années. En dépit de mon goût pour le fromage, j’approuvai donc la décision de George de ne pas en emporter à bord.
« Nous nous passerons du thé de cinq heures, continua George (à ces mots, la figure de Harris s’allongea), mais nous prendrons à sept heures un bon petit repas qui tiendra à la fois lieu de dîner, de thé et de souper. »


(Jerome K. Jerome
TROIS HOMMES DANS UN BATEAU
Sans oublier le chien !
(1889).

Traductions de m…. Ou l’éclectisme de la sérendipité.

L’autre jour,
comme à mon habitude je zappe sur internenette,
à la recherche d’images belles ou insolites…
Des fois tu te demandes où je vais les trouver ?
Donc par hasard,
poursuivant une recherche d’auteur-photographe,
je tombe là dessus…
Et me voilà à chiner,
si je puis dire,
sur Walkingwounded.Emergency

Duley-Emergency-10
Duley-Emergency-15
Belles images un peu tristes…
Photo-reportage au plus près de l’humain,
beau noir et blanc, belle compo, toussa
aurait dit Pluplu…
Puis, un peu plus loin,
une autre recherche me fait tomber sur d’autres images…
Je ne connaissais pas Beatriz Veliz Argueta jusqu’à présent !
J’explore donc.
béatriz véliz argueta va07
bva01

bva02
Et pour finir,
Toujours au hasard…
Je tombe sur ça :
un site sur les lagons au Colorado
lagoon_olympics

lagoon_sailboat

lagoon_swimmers

Merveilleux outil du XXIème siècle mettant tout et n’importe quoi à portée de souris, rendant la planète comme un mouchoir de poche, faisant un méli-mélo des époques, éclectisme de la sérendipité
Quand soudain ! (comme disent mes camarades sur facebook)
poursuivant mes recherches,
me voilà de tomber sur une image
que je ne connaissais pas,
d’ELLE.
Le texte disait (simplement) ceci:
(Мария Каллас с мужем Джованни Баттистой

На момент знакомства Каллас с Онассисом он уже был сказочно богат. Все, в чем он нуждался, это слава — и роман со знаменитой певицей Каллас был его билетом в богемный мир. Для Марии это была любовь с первого взгляда, с первой встречи, когда Онассис пригласил ее и ее мужа на свою яхту «Кристина», похожую на роскошный плавучий пятиэтажный дворец. Мария развелась с мужем, а жена Онассиса — забрала детей и уехала из дома. Но, увы, Онассис вовсе не спешил разводиться с женой и жениться на Каллас — это было невыгодно для бизнеса. Измученная Мария продолжала мечтать о свадьбе с Аристотелем несколько лет. У нее начал пропадать голос. После очередного провала Онассис в пылу ссоры бросил Каллас: «Ты — ничтожество». Но она продолжала верить в их любовь и тогда, когда Онассис стал ухаживать за Жаклин Кеннеди. И даже после женитьбы Онассиса на Жаклин она не могла ему отказать и продолжала принимать в своем доме.)
Soit !
Évidemment, mon sang ne fait qu’un tour…
Avec qui me trompait-elle à l’époque ?…
Google traduction va certainement m’éclairer… ,
Je pose mon texte…
La fenêtre me dit « langue détectée : russe »
je tape de façon fébrile sur
-« traduire »…
Et voilà !

фото-Мария-Каллас-2


Maria Kallas avec muzhem Giovanni Battistoy
Pour le moment znakomstva Kallas avec Onassisom sur uzhe bыl skazochno riche . Toutefois, Cem sur nuzhdalsya , эto gloire – et un roman célébrités co pevitsey Kallas bыl ego biletom bogemnыy en paix . Dlya Marys эto bыla lyubovy avec pervogo VIEW avec Pervolia vstrechi , kogda Onassis carillon EE et EE muzha de svoyu yahtu  » Christina  » , pohozhuyu de roskoshnыy plavuchiy pyatiэtazhnыy Palace. Maria razvelasy avec muzhem et femme Onassisa – Interdiction et Wehani enfants hors de la maison . Mais uvы , Onassis vovse pas couché avec une femme et razvoditysya zhenitysya de Kallas – эto bыlo nevыgodno dlya entreprise . Izmuchennaya Maria prodolzhala mechtaty o svadybe avec Aristotelem neskolyko Chron . U Nah du propadaty initiale Golos . Puis ocherednogo échec Onassis en Bros Kallas pыlu :  » Tы – nichtozhestvo .  » Mais Ona prodolzhala vérité dans gee lyubovy et togda , kogda Onassis Jacqueline Stahl uhazhivaty pour Kennedi . Et même alors zhenitybы Onassisa Jacqueline Ona ne pouvait otkazaty d’émeu et prodolzhala prinimaty dans le domaine de svoem .

Il faut bien avouer que c’est une traduction de m…., non ?

Sulky ça va tomber ?

Il faut rendre à César ce qui lui appartient : comme le dit si bien Wikipédia… Le sulky (mot anglais qui signifie maussade, boudeur, parce qu’il est conçu pour une personne seule) est une voiture hippomobile d’origine américaine, à deux roues, avec un seul siège. Le sulky est léger, solide, conçu pour les trajets rapides et surtout les courses de trotteurs.
Personnellement je me suis dit que « hippomobile » pouvait être pris à la racine et au premier sens du terme ; comme dans mon jardin j’ai la chance de posséder deux splendides ongulés dignes représentants de la race du cheval géant du fleuve…
Le sulk’hipo est né !
Ainsi, il est aux champs de courses et autres manèges ce que Oulipo était à la littérature.
Pour peu que vous l’asticotiez avec une carotte ou de la salade… Il se met à trotter de façon gracieuse et sans accoups.
Rididine ADORE !
Je vous joins deux photos d’elle et de moi-même :
j’y retourne.


CWI-1137-1
hipopo

Pareils à des titans !

La bataille avait fait rage
c’est alors qu’une lutte sans merci
s’engagea
entre les chefs
des deux clans.
Ceux-ci,
dans un élan de générosité
et pour épargner des vies,
avaient décidé de combattre au nom des leurs.
Dans un fracas de casques à cornes
et de cuirasses
les corps s’entrechoquaient:
tous pores dilatés,
la peau ruisselant de sueur
et de poussière au sang mêlé,
glissait
faisant dévier les prises:
les armures déformées
par les différents coups
d’estoc et de taille
témoignaient de la rudesse du choc
pour faire plier
et rendre gorge à l’adversaire :
Encouragés par leur clan
ils redoublaient d’ardeur.
Chacun pesait de tout son poids
sur l’autre
tentant de le renverser.
Le combat continua toute la journée et,
où que vous vous trouviez
à la nuit tombante,
vous entendiez encore
la clameur des tribus
encourageant leur héros
dans cette lutte fratricide
hors du commun.
Lassés d’attendre l’issue
certains partirent se coucher
d’autres restèrent.
Les vieux disent que le combat se termina fort tard
au lever du jour.
.
.
.
.
.
Faut que j’aille voir ça,
ce matin,
après mon café.

.
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.
Cela me rappelle une vieille blague… Celle de l’escargot qui passe en dessous d’une clôture et toisant le taureau qui l’observe lui dit d’un air entendu :
– Nous autres, bêtes à cornes…
Bon ! Elle ne te fait pas rire ?

A la porte des rizières.

Je ne sais plus dans quelle nouvelle de Sepulveda,
alors qu’il s’abrite de la pluie,
le héros entre dans une galerie où il y a une exposition de photos
et il y voit l’image d’une porte qu’il avait cherché il y a de cela très longtemps,
lorsqu’il était jeune,
sans jamais la trouver.
Elle n’existait pas,
elle n’existait plus,
à l’époque.
Il recherchait l’aimée, rencontrée la veille, et dont la maison n’existait pas sinon dans son souvenir.
Vingt ou trente ans plus tard, il revoyait cette porte, en photo, preuve qu’il n’avait pas rêvé.
(Fin de l’incipit).

halong bay from luc lamy on Vimeo.


Pareil pour moi…
La plus belle photo au Vietnam je ne l’ai pas faite,
l’enregistrant sur ma rétine,
la recomposant à l’aide de plusieurs points de vues…
Ces rizières à perte de vue avec la forêt vierge en guise d’horizon,
avec ces tombes,
petits mausolées colorés,
dans des directions différentes,
sans logique aucune…
Essaimées ça et là
Par une, deux ou plus,
surplombant toujours le niveau de la rizière d’un bon mètre.
Les morts parmi les vivants,
les vivants travaillant aux côtés des défunts.
Cette image je ne l’ai pas faite.

Je pensais à cela en regardant ces mômes,
à la pêche au « squid ».
Chacun son Snark me dis-je.

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