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Network at Ouaga-Doudou.

Le bonhomme à la moto leur avait dit qu’elles auraient une place bien payée dans la communication :
à la télévision locale
(fraîchement créée à la capitale).
La campagne était loin d’offrir ces avantages !
Pensez donc !
Pour un salaire décent
une sécurité d’emploi,
une stabilité d’avenir
la ville offrait cette opportunité de travail,
que dis-je ?
Cette promesse d’un ailleurs !
Acheter une maison,
fonder une petite famille,
avoir des enfants et
des petits-enfants…
La vie était trop courte pour rater une telle occasion !
Elles avaient donc signé et…
– En route ma poule !
Secrétaires,
animatrices,
speakerines,
miss météo…
Bref !
Ouaga-Doudou n’avait qu’à bien se tenir ! (sic).
Elles arrivaient !



A elles la belle vie !
Tout restait à faire…
C’était du tout cuit !
Mais il faudrait se battre.



(crédit photo : Yves Fonck que je remercie pour ce prêt d’images).
ps : le premier qui me fait « cui-cui » en commentaire paie la tournée.

Atmosphère, atmosfère… (sic).


ça ne ratait pas.
Si le type était un mauvais prof,
il était pété…
Dingue ce qu’une équation pouvait receler d’inconnues
ou les ruisseaux,les rivières se détourner de leurs cours,
sous ses yeux,
pour se jeter dans d’autres fleuves ;
le mot en italien se mettait instantanément à la place de l’espagnol,
le flamand au lieu de l’anglais, sortait
et Cortez se retrouvait contemporain de Clovis
(après tout, leurs noms commençaient tous les deux par un « C » non ?)
ceci, pour ne prendre que quelques exemples au hasard ;
c’est fou comme la matière s’effilochait en lambeaux,
en savoirs abscons,
totalement illogiques,
dépourvus de sens,
une pensée élliptique de poisson rouge, en somme.
Lui, baragouinant un sabir informe ressemblant à du hongrois ancien…
Il sentait très bien en ouvrant la bouche que la classe s’esclafferait dès les premiers mots et que ce connard,
au rictus insidieux,
par télépathie,
lui soufflait les mauvaises réponses,
il voyait ses lèvres bouger imperceptiblement :
ce type était un monstre, assurément.
L’année d’après,
si le prof. était une bête de pédagogie,
pouf !
Il se transformait en génie et en premier de classe.
E = M C carré n’avait plus de secret pour lui…
Vas-y que je te résolve l’équation,
que l’intégrale se dévoile,
que Ronsard devienne son pote
et que la tectonique des plaques s’explique.
Les orthographes de l’orycte rhinocéros
ou de l’ornithorynque n’avaient plus de secrets pour lui…
Il te récitait tous les départements
et leurs chefs-lieux sans coup férir…
Pareil pour les états d’Amérique…
Au hasard l’Arizona… Las Vegas
Le Wyoming, Cheyenne…
Le Kansas, Topeka.
Tout ceci ne laissait de l’inquiéter,
un peu.
C’est alors qu’il se rendit compte qu’il n’était qu’un tube
un tube de mercure
qui montait ou descendait en fonction du pédagogue qu’il avait en face de lui.
En fait, un simple baromètre de professeurs…
Une voix le rappela à l’ordre :
– Alors,
mon vieux,
comment expliquez-vous la pression atmosphérique à vos petits camarades ?
Nous attendons.
– Mon dieu ! Voila que ça recommençait !


Où était son désintégrateur ?

.

La promiscuité n’a jamais été mon fort.


ça ne pouvait plus durer,
l’endroit où j’habitais
commençait à ressembler à un souk,
si-si,
parfaitement,
un souk !
En cliquant sur la photo,
on peut l’agrandir et même
apercevoir Rididine
sur la terrasse
à côté du parasol.
Comme je le dis,
dans le titre du présent article
« la promiscuité n’a jamais été mon fort ».
J’ai donc décidé de me tourner vers l’Asie
et surtout vers le Japon.
Vous me direz « il est fou ! Le Japon est en surpopulation, Tokyo toussa… »
Mais la campagne ?
Avez-vous pensé un seul moment à la campagne ?
Non…
Je le vois bien à vos petits yeux encore frippés de sommeil.
Donc,
je continue,
merc(k)i de ne plus m’interrompre.
La campagne nippone, en particulier, est on ne peut plus accueillante…
Voyez plutôt :

le survol de Lulushima,
à quelques kilomètres de Kyoto,
montre un lac avec
ses maisons typiques
sur pilotis.
(On les voit bien, hein ?)

Je me suis donc décidé
pour ce petit terrain
à une certaine distance
des barres d’immeubles
et une petite yourte
à monter soi-même ;
en poils de yack,
mulot
et jets de soya.
Il y aussi du poil de bulot (?),
à ce qu’on m’a dit…
(Mais les gens disent parfois
n’importe quoi
pour faire leur intéressant
et vous le vendre).
En tout cas,
c’est le dernier cri en matière d’écologie.
Le montage de la tente est aisé
l’isolation accoustique
impeccable
la température y est idéale et
la lumière est produite
exclusivement
par des lucioles,
nombreuses,
fort heureusement,
dans la région.

On voit bien ma yourte à l’avant plan.
A l’arrière la vue est splendide.
C’est là,
désormais,
que j’habite.

A distance.


Mais je dois vous laisser car j’ai promis aux enfants de les perdre dans les bois en fredonnant :
Faire pipi sur l’gazon
Pour embêter les coccinelles
Faire pipi sur l’gazon
Pour embêter les limaçons

Pipi, gazon, limaçons, coccinelles,
Pipi, gazon, coccinelles, limaçons.

etc.

(Je me suis fait taguer par Florence et maintenant je dois dire sept choses VRAIES sur moi…
Comptez pas sur moi pour taguer sept autres personnes,
je suis bien élevé, moi !
(Pfff !) etc.)

Plus que quatre !
Si !!!

Un jour, j’ai été… (Et de deux ! Plus que cinq).

Vous vous souvenez certainement
de ce superbe document
fait à Nairobi
il y a de cela quelques années,
maintenant.
(Comme le temps passe !
fit-il en aparté,
tirant distraitement sur son cigare
en faisant tourner,
doucement,
son whisky)
Hé bien oui,
je n’ai pas toujours
fait des images de naïades
et des gifs en boucle :
je dois l’avouer…
Longtemps,
il faut bien vivre,
j’ai été
photographe
de girafes.



Leurs cous me rappelaient Audrey
(ma Rididine à moi fit-il,
les yeux rêveurs,
en faisant tourner son whisky
et en tirant sur…
Mais je l’ai déjà dit…
Il se demandait,
vraiment,
le temps qu’il faisait
là-bas
en Europe,
en ce moment).


(Je me suis fait taguer par Florence et maintenant je dois dire sept choses VRAIES sur moi…
Comptez pas sur moi pour taguer sept autres personnes,
je suis bien élevé, moi !
(Pfff !) etc.)

Plus que cinq !
Ouiiiiiiiiiiiii !!!

Ce matin…

J’ai mangé

deux globes à la coque.


L’un était trop cuit, l’autre était parfait.

Après j’ai mis le linge à sécher

et suis parti jouer avec mes potes.

C’est chouette ces journées sans école.

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