Le blog à Luc

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Comme une petite incision sur le côté.

Published by luc on novembre 22, 2008 07:34 am under collage, correspondance, dessin, E'ville fragments, entre parenthèse (...etc.)., lambeaux, les carnets, mouvement, sur le teppaz, technique mixte, thinner, végétaux

Le post d’hier me remet en bouche un petit quelque chose trop souvent oublié,
alors j’ai ressorti cette fleur qui reste parmi mes préférées,
sorte de papillon incarnat attaché aux herbes de bas côté,
sauvage, elle pousse où cela lui plaît.
Ne dit-on pas que son cousin Afghan fait encore tourner les têtes?

« T’as p’t’êtr’ raison ! seul’ment voilà :
Quand j’t’aurai dit, tu comprendras !
La premièr’ fois que je l’ai vue,
Elle dormait, à moitié nue
Dans la lumière de l’été
Au beau milieu d’un champ de blé.
Et sous le corsag’ blanc,
Là où battait son cœur,
Le soleil, gentiment,
Faisait vivre une fleur :
Comme un p’tit coqu’licot, mon âme !
Comme un p’tit coqu’licot. »

(Mouloudji: « comme un p’tit coquelicot… »

6 Comments so far

  1. madame de K on novembre 22nd, 2008

    Lorsque je rouvre les yeux, autre coin de rue, autre bulle de lumière. Une brune piquante, en robe rouge, exhibe de même ses charmes aux passants. Son corset très (trop ?) serré donne à son corps l’aspect du coquelicot fané, les pétales froissés retombant en une corolle molle et sanguine autour du pistil raide et hiératique de son torse.

    (tiens ça me donne une idée pour Fastportrait)

  2. luc on novembre 22nd, 2008

    C’est Fastportrait qui va être content!… Le coquelicot reste une valeur sûre, crois-moi…
    Un jour tu verras, on se…
    (ça c’est pour L° toute la journée dans la tête, hé! hé!).

  3. Loïs de Murphy on novembre 22nd, 2008

    Je connais cette chanson par coeur ! Et j’aime les coquelicots parmi les blés bien sûr :o)

  4. S............Sylvaine on novembre 22nd, 2008

    Moi…je chantais celle-ci…quand j’étais encore petite :
    J’ai descendu dans mon jardin
    J’ai descendu dans mon jardin (bis)
    Pour y cueillir du romarin
    Gentil coquelicot, Mesdames
    Gentil coquelicot nouveau
    J’n’en avais pas cueilli trois brins (bis)
    Qu’un rossignol vint sur ma main
    Gentil coquelicot, Mesdames
    Gentil coquelicot
    Il me dit trois mots en latin (bis)
    Que les hommes ne valent rien
    Gentil coquelicot Mesdames
    Gentil coquelicot
    Que les hommes ne valent rien (bis)
    Et les garçons encore moins bien
    Gentil coquelicot Mesdames
    Gentil coquelicot
    Des dames, il ne me dit rien (bis)
    Mais des d’moiselles beaucoup de bien
    Gentil coquelicot Mesdames
    Gentil coquelicot

  5. luc on novembre 22nd, 2008

    @L°:Tu veux dire:
    C’est « Mortel de la mort qui tue sa race » Mouloudji!!!…
    « t’as vu comme il dit ça à la fille »
    « on jou’rr on sse rencontr’ra,… lol! c’ê bô j’te dis!!! »
    …
    certaines valeurs se perdent, n’est-il pas?

  6. luc on novembre 22nd, 2008

    @Sylvaine: ça y est, j’ai l’air dans la tête!… Ce rossignol était, assurément, un merle moqueur déguisé.

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