Deux êtres merveilleux… Ou Cerise t’aime.
Ils étaient choux tous les deux,
c’était merveilleux !
Elle,
dans sa robe mousseline,
en était baba
lui
Bavarois
de vraies crèmes !
Ils dansèrent le merengué toute la nuit et quoique,
par un zeste déplacé il la troussa,
point de lardons ils n’eurent.
Ses bouquets garnis lui faisaient crépiter le millefeuille
– On est sur des saveurs sucrées-salées lui dit-il…
En un éclair, ch’uis chocolat de toi ! Ouvrons une pâtisserie !
– Oh oui ! ce magasin, ce sera Lenôtre Gaston, lui dit-elle,
arsouille !… Juste pour le jeu de mot !…
Couronnes d’ananas,
profiterolles,
bombes glacées,
cornets à la crème,
craquelins et cramiques,
tartes au sucre,
étaient leur quotidien.
La boutique tournait,
de la brioche il prenait,
elle s’empâtait aussi.
(Il faut le dire).
Un jour il s’amouracha d’une salamandre et la ganache retomba entre eux.
Le temps de décanter et de se dégorger le poireau ailleurs,
il partit à l’anglaise.
Cet oiseau sans tête dit à Charlotte de ne pas en faire un flan
qu’il reviendrait, que… Que… Mais souvent les hommes !
Elle,
dans la panade comme une quiche,
décantait pour clarifier.
Un zeste,
un seul,
aurait suffit à faire frémir à nouveau son petit cul de poule pourtant.
Elle mourut à l’étouffée sans nouvelles du misérable.
.
(Piqué chez Myriam El T. via facebook).
…
J’ai faim moi… Pas vous ?