Le blog à Luc

Ouais, Luc a son blog. Et toc!
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(pour D.)…Ou notre besoin de consolation…

Published by luc on juin 15, 2008 08:25 am under correspondance, E'ville fragments, entre parenthèse (...etc.)., les carnets, moisi, photos, végétaux

Nic. et Lau.nic.
Ami, point d’amères pensées
il était seul et sans bagage
ses trois enfants sur le quai
comme les mariages sans témoins,
son départ l’était.
Maman n’était pas là, elle aurait douté de quelque chose.
Rien de triste là.
Homme avec qualités, il marche sur la colline dans les hautes herbes lisant son livre et surveillant le couchant.
Simple, secret, solitaire et sans besoins.
…
quelques pétales de fleurs de ma soeur et moi et une (petite) poignée de tabac sur l’herbe de ses cendres.
Avec des témoins mon frère n’aurait (peut être) pas eu ce geste que je lui jalousai (aussitôt) secrètement.
…
Étranger au « crabe » il aimait « piquer » des clopes chez les autres, façon de dire qu’il allait parler de sa lecture.

9 Comments so far

  1. Loïs de Murphy on juin 15th, 2008

    J’aimerais assez que tu arrêtes de savoir écrire. Non mais sans blagues, est-ce que je sais dessiner, moi ?

  2. luc on juin 15th, 2008

    Quand j’écris, je travaille.
    Quand je dessine, je m’amuse.
    Me rend pas compte.
    Chez toi c’est tellement naturel que si tu dessinais, en plus, « je crois bien que je serais jaloux! » (avé l’assent de Raimu).
    …
    Ou alors tu es une flatteuse qui vit au dépens de…
    Et tu veux cent « Euroballes » ou quoi?
    ‘micalement

  3. Loïs de Murphy on juin 15th, 2008

    Morte de rire pour la flatteuse si tu lis mon blog :o))

  4. daniel on juin 15th, 2008

    Il conduisait parfois ses deux aînés sur le bord du fleuve. Des jeux de boue qui coule entre les doigts, comme une confiture de terre, tandis que le soleil descendait derrière les collines.

    Il était temps de rentrer, vite, et parfois, t’en souviens-tu, il parlait en swahili, les mains négligemment posées sur le volant, quelques mots échappés du temps mousseux et noir, et sans amères-pensées.

    Au café où il s’arrêtait, parfois, une Primus dorée au bord des lèvres était l’image qu’il imprimait sur les rétines de ses deux grands. Il ne la buvait pas, à peine la première gorgée, par reconnaissance. Puis il laissait glisser le verre de ses doigts humides. Le soir, sur la terrasse, ce serait, contre la malaria, le whisky soda qui s’attend, se regarde, s’analyse, se discute, s’explique et se partage, même seul…

    Des jeux de boue qui coule entre les doigts…

  5. Rose-Marie on juin 15th, 2008

    Et j’y suis arrivée!
    Une pensée pour ton papa, et félicitations pour ton épitaphe!Tu connais notre No tél; tu seras le bienvenu!
    La « cousine » Rosy

  6. luc on juin 16th, 2008

    pour Daniel; « dans-la-boue-dans-la-boue! », « dans-le-lac-dans-le-lac! », « le-fouet-le-fouet! », et comprenne qui pourra!

  7. luc on juin 16th, 2008

    « Rosy! vous ici?
    installez-vous,
    le spectacle va commencer. »
    Merci de ta visite.

  8. daniel on juin 16th, 2008

    Mais il n’est pas sec !
    Va au milieu du lac… !

  9. luc on juin 17th, 2008

    Daniel; « of course you are a gelflin!!! »

    http://fr.youtube.com/watch?v=IqhlQfXUk7w

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